[m] bill skarsgard › l'enfant terrible.

- leonard nightingale -
ft. bill skarsgard, aaron johnson, miles teller, taron egerton,...

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• Losing your heart's desire is tragic.
L’histoire de Leon est relativement libre. J’aimerais que vous vous appropriiez le personnage au maximum. Néanmoins, voici quelques lignes directrices que j’aimerais voir respectées.

Leon vient d’une famille très aisée de Seattle. Il n’a jamais eu à s’inquiéter de l’argent et n’aura jamais à le faire. • Son père est à la tête d’un empire et aimerait voir son fils reprendre l’affaire familiale  un jour. •  Sa mère est d’origine allemande. • Leon a eu une adolescence et un début de vie adulte assez tumultueux. Rebellle, il ne voulait rien avoir à faire avec sa famille et le faisait bien comprendre. • Il s’est plus qu’à son tour retrouvé embarqué dans des histoires louches et peu recommandables. Il deal notamment de la drogue depuis ses quatorze ans. • Il a rencontré Cedrella et Eideard, son frère jumeau, à une de ces soirées mondaines que son père organisait il y a quelques années de cela. • Il a vite accroché avec Eid. Rapidement, ces deux-là sont devenus amis, rapprochés sans doute par leur haine du chemin qui était tracé pour eux. • Avec Cedrella, c’était une autre paire de manche. Elle se montrait froide et distante envers lui et ne semblait pas apprécier qu’il tire son frère chéri vers le bas. Entre eux, c’était électrique. Personne n’aurait imaginé qu’un bref moment, pendant son adolescence, Ced a eu un petit coup de coeur pour Leon, tant elle se montrait abrupte avec lui. De son côté, Leon était exaspéré par cette petite fille trop parfaite qu’Eidard protégeait envers et contre tout. • Rapidement, Leon a entraîné le jeune Eid de l’époque dans ses histoires de drogue, ses bagarres et ses mauvaises habitudes. •  Il y a quatre ans, environ, Eidard et Leon ont commencé à sortir ensemble, mais c’était une très mauvaise idée au fond. Leon tirait Eid vers le bas, encore et toujours plus. Il le trompait, l’embarquait encore plus dans ses coups foireux. Ils se disputaient de trop, mais finissaient toujours par se réconcilier. • Ca a duré comme ça, jusqu’au drame…. • Bon gré mal gré, Leon a fini par commencer à travailler pour son père et a donc fini par se trouver là où ce-dernier le voulait. Le jeune homme se déteste pour cela.  • Depuis qu’il a commencé à travailler, Leon s’était calmé, du moins en apparences. Mais en réalité, c’était Eidard et sa gueule d’ange qui faisait le sale boulot de deal pour lui. • Puis un jour, il y a neuf mois exactement, Eidard est mort lors d’un deal de drogue qui a mal fini. Poignardé. • Leon s’en veut à mort et a arrêté ses conneries. Du moins, il ne vend plus rien, mais continue à consommer lui-même trop d’alcool, de cigarettes et d’autres substances peu recommandables pour tenir dans cette vie de merde. • Cedrella n’est pas au courant de l’implication de Leon dans la mort de son frère. Car si elle a toujours trouvé que Leon avait une mauvaise influence sur Eid, jamais elle n’a soupçonné l’existence des histoires de drogues.

• Three points where two lines meet.
Leon et Cedrella. Deux caractères de feu, personnes entières. Deux individus qui pourraient sembler être faits l’un pour l’autre, comme deux extrémités d’un même tout. Et pourtant…. C’ne fut jamais simple entre eux. Toujours cette électricité constante, comme si l’air était prêt à exploser quand ils se voyaient. C’n’est pas tant qu’ils se détestaient, mais ils pouvaient très bien vivre l’un sans l’autre. Malheureusement pour eux, ils n’pouvaient pas en dire autant pour la troisième personne dans cette équation. Tous deux adoraient Eideard Williams. Chacun à sa façon. Seulement, Cedrella n’comprenait pas comment son jumeau pouvait se laisser tirer vers le bas par Leon. Et ce dernier, quant à lui, n’comprenait pas comment Eid n’avait pas envie d’étrangler constamment sa sainte nitouche de soeur. C’qu’elle pouvait être exaspérante celle-là avec ce besoin de toujours se faire réconforter par son frère et ses sois-disantes angoisses.  Puis un jour, juste comme ça, sans crier gare, Eideard était mort et leurs mondes respectifs qui gravitaient autour de lui s’effondrèrent. Ce fut cette perte qui entraîna l’improbable… Perdus et anéantis, Leon et Ceed se retrouvèrent liés dans leurs chagrins respectifs, rattachés irrémédiablement l’un à l’autre par la force des choses. Plus qu’un simple besoin, c’était une nécessité pour eux d’être ensemble, comme pour retrouver en l’autre ce qu’ils avaient perdus. Le jour de l’enterrement, ils commencèrent donc à coucher ensemble pour ne plus s’arrêter pendant six mois. C’n’était pas qu’ils étaient en couple non, ils avaient simplement besoin l’un de l’autre et rien d’autre ne comptait. Combler ce vide affreux laissé par Eideard. Mais Cedrella s’enfonçait de plus en plus et la voir commencer à s’auto-détruire autant faisait douloureusement écho dans l’esprit de Leon. Il était tenaillé par la culpabilité. Non, il n’allait pas la détruire elle aussi, comme il avait détruit Eideard. Jamais il ne se le permettrait. Et voilà que lui, le connard qui avait toujours été exaspéré par cette gamine, se retrouvait maintenant dans le rôle de protecteur. Ce rôle qu’Eid ne pourrait plus jamais avoir pour elle. Il la quitta donc un matin, juste comme ça. Se montrant particulièrement cruel, afin de couper définitivement les ponts. Il espérait qu’elle retournerait ainsi à sa vie et commencerait doucement à guérir… A se reconstruire. Lui ? Certainement pas. C’était trop tard pour lui. Il continuerait à consumer sa vie par les deux bouts, mais jamais plus ne causerait la perte d’un autre Williams. Seulement voilà, c’qu’il n’avait pas prévu, c’était - qu’avec ou sans lui - Cedrella s’était à présent bien trop enfoncée sur la pente glissante que pour la remonter. Elle coulait, inexorablement. Chaque jour un peu plus… Et, à nouveau, cette culpabilité. Pour elle, comme pour lui, c’était de sa faute.

Je vous conseille également vivement de lire ma fiche où je mentionne Leon dans trois des quatre chapitres, afin que vous puissiez voir les choses sous l’angle de vue de Cedrella. Par ici :).