- there'll be things you never asked.

- kell rosenfeld -
austin butler | fire | @pinterest

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• Flightless Bird, American Mouth.
› Rosenfeld, un nom sur la bouche de pratiquement tout les habitants du coin, mais le fautif ce n'est pas Kell, pas encore en tout cas. Son père sérial killer notoire des environs a été arrêté il y a six ans suite à des meurtres sordides (très sanglants) commis dans la région - uniquement des femmes -, y compris celui de sa propre épouse. Les faits ont pas mal secoué la communauté, et Kell écope régulièrement des regards suspects, ainsi que de remarques acerbes. "Vla le fils du meurtrier, je suis sur qu'il finira comme le paternel. D'la mauvais graine" est typiquement le genre de propos qu'il entend à longueur de temps.
› De son père il garde des souvenirs qui l'empêchent de dormir et ponctuent ses journées de frissons glacials. Il a beau faire le gamin imperturbable et sur de lui, au fond il se pisse dessus à l'idée que le vieux ne sorte par on ne sait quel moyen. Faut dire qu'il a vécu longtemps à ses côtés, rien que tout les deux. De ses yeux, Kell n'a rien vu ou entendu, ça ne se passait jamais à la maison. Malgré tout Rosenfeld ainé lui a appris des choses. Des choses qui le hantent encore. Parfois lorsqu'il rentrait de l'école, il n'avait d'autre choix que de subir des cours sur la découpe de la chair animale, ou le maniement des couteaux pour retirer tel ou tel organe plus aisément. Aujourd'hui, cette simple pensée suffit à lui donner la nausée.
› Lui ce qu'il aime et suffit à tendre ses muscles d'excitation, c'est le feu. Depuis qu'il est gosse cet élément le fascine, et il peut rester des heures à fixer une flamme dans l'obscurité. Une obsession qui s'est très vite muée en désir de vouloir bruler des choses. D'abord infimes puis plus grandes. Toujours plus grandes. Son briquet avec lequel il s'amuse du bout de son pouce, ne quitte jamais ses poches.
› Il n'aime pas parler de sa mère. D'ailleurs il ne sait que très peu de choses d'elle, il ne l'a pratiquement pas connue car elle a disparu quand il n'était qu'un gosse. C'était ce qu'il lui avait affirmé en tout cas; que maman était partie parce qu'elle en avait marre de lui, qu'il était trop turbulent, trop fatiguant. Et comme les questions étaient interdites, il l'avait cru. Ce qu'il ne su que des années plus tard, c'était que sa génitrice dont il avait la même chevelure blonde, croupissait au fond du jardin, près de l'arbre où il jouait gamin. Un véritable désastre qui le fit vomir quand il l'apprit lors des interrogatoires multiples.
› Personne ne croit qu'il est une simple victime, et les policiers qu'il a longtemps eu sur le dos étaient persuadés qu'il participait aux crimes macabres du géniteur. Pourtant ce n'est pas un mensonge, Kell ignorait cette facette de son père. Certes il le savait différent, et sa proportion à la violence gratuite le faisait tiquer, mais il ne posait pas de questions. De toute façon l'ancien routard était régulièrement absent, laissant son fils à peine âgé de 10 ans, se débrouiller tout seul. Aujourd'hui encore il doit subir des passages obligés chez un conseiller, mais il ne parle pas. Il déteste ça; le social c'est pas son truc.
› Il n'a pas vraiment d'amis, et la personne qu'il fréquente le plus, reste son demi frère qu'il exècre. Il faut dire que son patronyme est source d'ennuis profonds, et que le commun des mortels craint sa compagnie. Quelques filles ont essayé par le passé avant de déguerpir en courant suite à un geste mal interprété - Regarde Gaby il a du sang sur ses doigts !!! - ou une parole blessante de sa part. Kell ne fait pas trop d'effort il faut bien l'admettre, et se fiche complètement de ce qu'on peut penser de lui. De toute façon que peut il arriver de pire ? Pas grand chose, il est déjà au fond du gouffre.... Mais (il y a toujours un mais n'est ce pas ?), il y a Solal. Ce petit con de Solal pour être plus exact, qu'il connait depuis ses années de lycée. Une classe redoublée et les voilà ensemble, les deux au fond de la classe à fixer l'extérieur d'un air absent. Ils ne se parlent pas mais se jaugent fièrement du regard, une pointe de défi sur leurs traits d'adolescents. Et puis voilà qu'on les colle en binôme pour un projet scolaire. Pas de marche arrière possible, et l'histoire commence ainsi. Ce n'est pas évident, ils ne s'apprécient pas, et sont méfiants à l'égard de l'un et de l'autre, mais ils finissent par dépasser leurs aprioris. C'est compliqué mais Solal lui fait du bien, c'est étrange de communiquer avec quelqu'un qui ne vous juge pas. Addictif même. Depuis ils entretiennent un lien compliqué mais qui perdure. Régulièrement ils se donnent rendez vous en ville pour des choses et d'autres, boire un verre, fumer quelques clopes, trainer sur les bords du lac, et s'embrasser ou se toucher. Ce n'est jamais doux, toujours brusque et violent, mais Kell se surprends à aimer ça. A le rechercher même.
› Yancy. Il est son demi frère, cet autre lui qu'il ne pensait pas avoir. Persuadé d'être fils unique depuis des années, Kell apprends son existence peu de temps après l'arrestation de son paternel. Il semblerait que sa mère n'était pas l'unique femme de sa vie, et qu'une autre l'avait précédé. Et voilà qu'on lui demande d'aller vivre avec lui, comme il est tout ce qu'il lui reste de famille proche. C'est ça ou le foyer. Il n'hésite pas longtemps et rejoint Yancy dans son quotidien. Mais il ne l'aime pas, il n'y arrive pas. Trop de choses l'empêchent de se tourner vers lui pour lui accorder sa confiance. Kell ne peut occulter le fait que lui ait eu la chance de se défaire de l'emprise du vieux, qu'il ait échappé à toutes ses obsessions, et remontrances permanentes. Et puis il sent bien que ce frère se méfie de lui (peut-être à juste titre d'ailleurs), qu'il le croit aussi taré que Rosenfeld père. La cohabitation est donc difficile, et les deux font tout pour s'éviter au lieu de former une équipe soudée.
› Il n'est pas stupide, il pourrait sans doute trouver un petit job si il s'en donnait vraiment la peine. Seulement voilà, rien ne l’intéresse, et puis reste le soucis appelé Rosenfeld. Rien que ça, suffit à faire fuir les plus conciliants. Alors il passe ses journées à trainasser dans le centre ville, mains dans les poches, casque sur les oreilles. Nul ne sait comment il survit (ou prétends ne pas savoir), mais Kell trouve son argent de poche dans les affaires de son demi frère. Ou parfois auprès des jeunes filles en échange d'un sourire malsain ou séduisant en fonction de qui se trouve en face.
› Il est violent de nature, une véritable boule de rage au regard sombre incendiaire. Pour cela il n'est pas rare qu'il prenne par à des rixes auprès des pires voyous de la ville, ou le cas échéant qu'il s'exile quelque part pour bruler quelques trucs. C'est un vice caché qu'il doit probablement hériter de son père mais il est comme ça. Impossible pour lui de changer.
› Il a peur de devenir comme son père, ça le hante et le ronge à chaque seconde. Parfois d'ailleurs, lorsqu'il voit une veine trop proéminente sur le cou d'une personne, il s'imagine en train d'appuyer dessus pour en sentir le battement cardiaque. Il lui est arrivé une fois de déraper avec une fille qu'il avait ramené à la maison. Kell avait un peu trop serré sa gorge pâle entre ses doigts, et la toux rauque de la victime l'avait sorti de son égarement. Elle, elle s'était enfuie, mais lui était parti se défouler dans la forêt, en donnant des coups de pied dans chaque tronc sur son passage.
› Il n'aime pas. Il ne sait pas le faire, personne ne le lui a appris, et la seule affection dont il est capable n'est pas à l'égard des humains mais du feu. Sans mère pour le choyer, de père pour s'occuper de lui comme le ferait un père normal ou d'amis avec qui se lier, il a tout simplement renié les rudiments élémentaires en la matière. En revanche, il se sait (d'instinct) être jaloux et possessif. Beaucoup trop d'ailleurs, mais personne n'en a fait les frais pour le moment, et personne ne le fera jamais. Il n'a pas l'esprit ni le tempérament pour être en couple de façon solide avec quelqu'un. A ce jour, il comble ses pulsions sexuelles n'importe comment avec des filles ou des garçons; il n'est pas très regardant. Ce qui l’intéresse dans ces étreintes éphémères - et sans attaches - , c'est la possession de l'autre aussi courte soit-elle.
› Il est cynique, revêche et blessant. En une poignée de mots il peut faire très mal sans l'ombre d'un remord. Les excuse ce n'est pas son truc, encore moins les regrets, qui sont une marque de faiblesse à ses yeux. Encore un enseignement qu'il tient de son père et dont les effets perdurent toujours.
› Divers : Il est ambidextre, mais préfère user de sa main gauche. / Il s'est rendu deux fois en prison pour rendre visite à son père, la dernière remonte à ses dix huit ans. Il lui a fait tellement peur, qu'il n'a pas osé retourner là bas, en dépit des appels de son géniteur, qui le contacte à chacun de ses anniversaires. / Il ne sort jamais sans 1) son couteau 2) son briquet. / Il dort plus souvent dehors (surtout l'été), que dans la vieille baraque qu'il occupe avec Yancy. Le contact de la nature le rassure et l’apaise. / Il a beaucoup de cicatrices dans le dos, héritées de réprimandes paternelles et des rixes auxquelles il prend part. / Personne ne le sait mais il joue au piano. Des mélodies lentes et tristes pour la plupart en totale opposition avec la brutalité de ses gestes.

• If you breathe, it's because I give you air.
Merci de répondre en 2/3 lignes aux questions posées ci-dessous.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? Aucun lien si ce n’est qu’on essaye de mettre le crime sur le dos de sa famille, et comme le père Rosenfeld est en prison, qui de mieux que son fils cadet dont on dit que la même folie habite le regard. Mais Kell s’en contrefout de ce que les gens peuvent bien penser, ça fait des années que le petit cinéma dure, et ce n’est pas  la mort de Jones qui va changer quoi que ce soit. Quant à qui l’a vraiment tué (un meurtre insipide, sans beauté, que dalle), il en sait fichtrement rien, maintenant que le paternel a disparu du paysage, visiblement quelqu’un l’a remplacé. Et si ce n’est pas Kell ou son frère, qui ?
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? Pas grand-chose en réalité, c’est qu’il les connait bien les deuxième du moins. Il en a vu tout une ribambelle défiler chez lui suite au coup de fil anonyme qui a vu Rosenfeld ainé atterrir derrière les barreaux. Il était jeune mais se souvient encore du grand moustachu qui l’a interrogé pendant des heures, la voix pleine de trémolos et de fausse complaisance. Si il avait su que pas loin du père se tenait le fils, en spectateur... Alors le FBI et la cagoule noire peuvent bien faire leur numéro, et jouer des gros bras pour trouver qui a buté Jones, mais surtout qu’ils viennent pas l’emmerder.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? Il n’est pas spécialement réseaux sociaux, il a tout juste un téléphone, et pas du dernier cri. Il n’a jamais trop aimé ceux et celles qui s’étalent sur internet pour raconter leur vie, poster des photos, tout ça  est assez futile. Le nom lui est cependant familier, il l’a entendu dans la bouche des gamins à la sortie du lycée et de ceux qui trainent près du skatepark. Mais Kell n’a jamais eu la curiosité d’aller voir, pour ça, faudrait déjà qu’il ait de quoi se payer un ordinateur.  

pseudo, prénom marido/castiells. âge, lieu de résidence france, et vieille. type de personnage inventé, je précise que je recycle un de mes personnages donc si il ressemble à quelque chose de familier, c'est normal   . un petit mot bisou à mon small bean, ton fav psycho is here    

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<i>célébrité</i>, Austin Butler. (21/02)