cursed lovers. (mads)

- maddox barrow -
diego barrueco | fire | @tumblr

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• Flightless Bird, American Mouth.
il se souvient encore. de ce sentiment amer contre sa langue. de ce poids contre sa poitrine.
on appelle ça la peur.
ça prend aux tripes. ça brouille la vision. ça pousse à regarder dans tous les recoins, à fouiller l'obscurité assassine et meurtrière.
meurtre.
et la rage qui gronde dans les entrailles. et ce goût âpre qui s'estompe peu à peu, rejoint les volutes d'arabesques formées par son souffle violant le froid extérieur. et la colère sourde, la hargne mortifère qui remplace cette peur humiliante. et ce besoin viscéral de faire quelque chose, tout et n'importe quoi, pour régler le souci.
pour se préserver.
loup égoïste parmi la bergerie. loup égoïste qui s'enlise dans un confort immérité. loup égoïste qui protège les autres pour être protégé lui-même. l'union fait la force... mais maddox, il s'amourache et enlace la solitude. maddox, il passe ses soirées dans les rues sombres et délabrées à la recherche de la personne masquée, encapuchonnée. de gens avec qui papoter, d'informations à glaner.
la ville n'a jamais connu autant d'émois qu'en ces temps immodérés. la ville qu'il a toujours tant détesté... le voilà à tenter de la sauvegarder.
maddox mads. maddox folie. maddox qui n'aura de cesse de rechercher le meurtrier. pour lui faire payer. pour faire taire l'alarme interne qui bafouille et crache cette terreur qui ne le quitte plus depuis quelques semaines, depuis l'annonce de la nouvelle. maddox qui se fiche bien d'être en danger. la vie lui a tout pris dès lors qu'il a hurlé ses premiers sons.
dédaigné.
alors il charme, mads. il trouve les bons mots à placer aux bons endroits, au bon moment. et il en apprend toujours davantage, tisse des alliances factices qui seront brisées au moindre courant d'air de terreur. maddox barrow, joueur de flûte, marionnettiste au talent brut et inégalé.

01. bâton-cancer. oh, le fait de savoir que c'est nocif rend la chose encore plus attrayante et excitante, n'est-ce pas ? exutoire qui lui permet de retrouver ses esprits en même temps que les bourrasques fraîches qui lui décoiffent la crinière de jais. le zippo qui ne quitte jamais la poche, les opales qui fouillent et farfouillent les âmes.
02. tatouages. lignes noires qui se découpent sur la peau matte. lignes noires qui recouvrent les blessures d'antan, à l'intérieur comme à l'extérieur. l'histoire qui s'écrit à même l'épiderme, qui recouvre la honte et les remords. les lignes noires qui font disparaître maddox au profit de mads.
03. fidélité. c'est quoi l'amour ? c'est quoi ce sentiment qui prend aux tripes, qui donne des nausées ? il a jamais expérimenté pour de vrai, maddox. à jamais détesté par la marâtre et par ses mioches. pour toujours adoré par le paternel qui n'a pourtant jamais trop su lui montrer. alors mads, il est incapable de se poser. incapable de considérer les femmes autrement que comme des jouets.
04. fruit défendu. les amis, c'est sacré. mads, y'a pas grand monde qui compte pour lui... mais alors les valeureux qui ont su toucher son cœur seront à jamais placés en haute estime. alors comment il a pu, mads ? s'amouracher à ce point de ce joli minois. baisers échangés, faute à jamais inavouée... besoin pressant et oppressant de la garder à ses côtés alors même qu'elle ne lui appartiendra jamais. palpitant enchaîné.
05. fiancé. ça fait mal au cœur, ça donne des palpitations. c'est inévitable, n'est-ce pas ? le destin qui se lève à l'est, se couche à l'ouest. bientôt marié, une femme qu'il n'aimera jamais à ses côtés. des enfants qui viendront ponctuer ce mariage foireux parce que c'est ce qu'il convient de faire quand on est marié... et une liberté entravée. jamais. maddox ne se résoudra jamais à accepter cet arrangement dont il est prisonnier.
06. c'est un marché. elle est belle, sa promise. c'est la première idée qui lui est passé par la tête quand il l'a aperçue, de loin, emmitouflée dans un manteau amidonné et d'un blanc immaculé à la fausse fourrure outrageusement luxueuse. elle est belle, et elle ne le mérite pas. il se souvient encore de ce moment où elle est venue le trouver dans les toilettes des hommes... les mots qu'elle a murmuré. « je ne veux pas plus de ce mariage que toi. ». oh, douces palabres qui sont parvenues à l'enflammer... si maddox n'est pas résigné à l'épouser, il l'est pourtant plus à l'idée de la sauter. don juan des temps modernes qui est incapable de la considérer comme la blanche colombe qui vieillira à ses côtés - personne n'est assez vile pour mériter un si funeste destin.
07. amitié. il ne se souvient plus combien d'années ça fait. mais son meilleur ami, il y tient beaucoup, mads. les rires graveleux et les échanges badins qui n'ont eu de cesse d'enfler. les mots qui ont toujours su réconforter, et quand ils en étaient incapable, les litres d'alcool qui ont flambé. le partage, toujours et à jamais. le partage qui va un peu trop loin. et ce jour fatidique où il l'a lui a présenté. jolie fleur aux pétales solaires, à la beauté dévastatrice et aux opales amères. l'impression de se trouver face à son double de sexe féminin. l'impression de n'avoir d'autre choix que de la courtiser, sans pouvoir le faire. trahison horrifique qui le fait grimacer alors qu'il tente d'oublier... de continuer de profiter de cet homme chanceux qui a su trouver l'alter-égo et l'âme-soeur de mads.
08. décadence. maddox, c'est pas le genre d'homme de qui il faille tomber amoureux. maddox, c'est le stupre et la luxure. maddox, il sait pas comment être convenable. peut-être que si maman l'avait aimé convenablement, il aurait pu prendre un chemin différent. les rues mal fréquentées dans lesquels il s'est retrouvé, dans lesquels il s'est perdu si souvent qu'il en a oublié qui il était. les ruelles étroites où il a connu ses premiers besoins, où il a touché pour la première fois des chairs à jamais privées de leur pureté. maddox qui regarde les femmes comme des objets, privé d'un palpitant qui ne battra plus jamais.
09. richesse. besoin de compenser ce que le manque d'amour ne lui a jamais apporté. le besoin d'accumuler, de savoir que quelque chose (même matériel) sera là pour lui en cas de coups durs. mais le travail éreintant. le travail plaisant. le travail dans lequel il se perd si souvent. il ne compte plus les heures, maddox, bricole pour son bon plaisir plus que pour rendre les biens encore plus désirables. et puis parfois, maddox s'en va dépenser une trop grande part de sa paie dans des casinos luxueux où il n'a pas sa place, où il repart tantôt avec plus d'argent, tantôt (plus souvent) avec les poches vides et la colère sinuant dans les veines d'avoir perdu. vilain défaitiste. quel mauvais joueur ! alors quand il a perdu déjà trop d'argent, maddox s'enfonce davantage dans la dépravation et va glisser quelques billets dans des culottes trop échancrées, à regarder des poitrines se dénuder à l'extérieur de la ville pour garder son statut d'enfant chéri et de personnalité appréciée de forks.
10. les nerfs à fleur de peau. les phalanges défoncées. la chair déchiquetée. les hématomes qui ne tarderont pas à fleurir sur l'épiderme amoché. la lèvre fendillée. les baisers maladroits et alcoolisés. la baston comme seule alliée. violence qu'il est incapable de canaliser, d'apaiser. besoin primaire et primitif de défendre son territoire, d'user de sa force physique pour se calmer. quand ce ne sont pas les combats et l'adrénaline qui serpente dans le corps musclé qui parviennent à l'apaiser, ce sont les séances animales qui ont lieu dans les ruelles adjacentes ou dans les toilettes qui finissent par lui remettre les idées en place. bête assoiffée de tout, bête à la gueule béante et au cœur vidé de toutes émotions.
déchet qui fait tout pour paraître bon aux yeux des autres alors que la tombe semble être la seule libération. et depuis peu, ce but auquel il s'accroche, ce besoin de vérité qui ne cesse de le faire trembler.

• If you breathe, it's because I give you air.
Merci de répondre en 2/3 lignes aux questions posées ci-dessous.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? oh, ray... tout le monde le connaissait plus ou moins, maddox y compris. quand on a toujours vécu dans la même bourgade avec l'envie lancinante de la quitter, on en voit passer, du monde... mais ray n'était pas comme ces inconnus sans visages que mads se plaisait à dévisager. si les mots n'ont jamais été échangés entre l'adolescent affable et l'homme amer, la présence implicite, la présence qui apaise sans le savoir, la présence qui apaise sans le vouloir, la présence détruite pour servir de défouloir. désespoir. perte qui, malgré toutes les variables inconnues qui se dressaient entre eux, est parvenue à toucher le palpitant inerte de la bête maudite, de la folie silencieuse. dommage. trop tôt. au revoir.
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? mads arguera à jamais qu'il est assez grand pour se défendre seul et qu'un inconnu encapuchonné ne saura jamais l'effrayer. pour autant, le climat dans les ruelles habituelles est tendu. les tensions sont présentes, l'électricité fait vibrer l'air. l'orage va bientôt éclater, c'est certain... et les regards ne peuvent s'empêcher de fouiller l'obscurité à la recherche de l'assassin. mads qui refuse d'être la prochaine victime, mads sanguinaire un peu trop certain de l'issue d'un potentiel combat. mads qui s'entraîne, développe sa force physique dans une salle de sport à quelques pas de son loft luxueux, pour être paré à toutes éventualités. il n'a jamais eu les épaules d'un flic, maddox, et pourtant... ouais, clairement, il aurait pu aimer l'être. mais la justice, il a jamais été vraiment capable de l'appliquer. et s'il trouve cette cagoule noire, la justice sera rendue à sa façon. une vie contre une autre.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? toutes les informations sont bonnes à prendre, c'est pourquoi les opales sombres s'attardent sur les lignes acerbes qui se développent sur l'écran criard. il s'amourache de l'écriture agressive, contraste choquant du noir sur du blanc. il suit avec un intérêt presque morbide le blog "under the woord", sans en penser grand chose. l'espoir est vain, et les informations récoltées triées sur le volet, vérifiées, annihilées. et s'il peut venir en aide à cette personne anonyme qui se plaît à démanteler les vérités atrophiées et cachées, alors il le fera, fierté rayonnante sur le minois éreinté.

pseudo, prénom indigo. âge, lieu de résidence 24, france. type de personnage scénario de lyanna fcking perfect.   un petit mot lyanna c'est la mienne.  

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<i>diego barrueco</i>, Maddox Barrow. (10/02)