 |  Sujet: child of the moon. Mar 13 Fév - 12:06 | |
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- solal hayes -
avatar | water | @luminousbeings
âge, lieu de naissance 25, forks, whassup nerds ? origines, nationalité inconnues, passeport américain (jamais utilisé). statut civil alors là, c'est rudement intéressant. la soeur de solal - ouais, il a une soeur, on y reviendra - se pique d'être un peu médium. son truc, c'est les prédictions en tous genres. quand ils avaient dix ans - ils sont jumeaux, ouais, on y reviendra aussi - elle lui a prédit que si jamais il tombait amoureux, il mourrait et puis la personne dont il tomberait amoureux, elle mourrait aussi. depuis, solal prend pas un risque et se comporte en parfait fuckboy. emploi, études ($$$$$$), solal joue les secrétaires pour sa foldingo de soeur et sinon, il bosse dans un cinéma. la joie, le luxe, le triomphe quoi. situation familiale on l'aura compris : solal a une soeur. ils sont jumeaux, ils s'aiment autant qu'ils se détestent et c'est les deux connards les plus co-dépendants qu'on n'a jamais vu. le reste ? leur mère les a abandonnés, leur père est inexistant. ils seraient les enfants d'une fée et d'un têtard qu'on n'en serait pas surpris. a forks depuis sa naissance. traits de caractère Bienvenue au hot sad boy club. Depuis que sa soeur lui a prédit une fin atroce si jamais il tombait amoureux lorsqu'il avait dix ans, Solal se complaît dans une sorte d'ennui cynique qui flirte avec l'anarchie mélancolique. Puisque rien n'a de sens ni de but, il aime détruire : les choses (avec ses nombreuses battes de base-ball), les gens (avec ses mots et puis ses battes de base-ball), lui-même (par tous les moyens possibles). Il n'en a même pas conscience : le mécanisme s'est enclenché lorsqu'il était enfant, et depuis, il continue à subir cette chienne de vie. Déconcertant de sarcasme, on ne sait jamais si les horreurs qu'il profère avec un sourire aussi charmant que désarmant sont sérieux ou s'il veut juste choquer. Désinvolte, il se fiche de tout et surtout de lui-même et accepte les aléas de la vie avec un simple haussement d'épaules. Toujours d'humeur égale, il se balade à Forks sa batte sur l'épaule et un trou sanglant au milieu du coeur. Une vie sans amour, sans attaches, sans aucune relation sincère à part sa soeur, voilà ce qui a forgé Solal Hayes et cela a fait de lui un véritable clown triste.  • Flightless Bird, American Mouth.› one Peut-on parler de Solal sans Alma ? Leurs noms sont peut-être des références au film de Dadid Lynch, Sailor et Lula ; on n'en saura rien, car leur mère a eu l'intelligence d'accoucher sous X et de partir de Forks sans jamais se retourner. Il y a sans doute, parmi les anciens, quelqu'un qui a connu l'envolée mais à Forks, le grand jeu, c'est de se taire et ainsi, les jumeaux Hayes - un nom emprunté à un annuaire - ne connaîtront sans doute jamais leur ascendance. Pas que ça les dérange : ils se suffisent l'un à l'autre, mais pas forcément dans le bon sens. Solal et Alma, c'est je t'aime moi non plus : inséparables, ils ne se supportent pas et passent leur temps à se tirer dans les pattes, à claquer les portes et à se hurler des horreurs jusqu'à ce que l'un d'entre eux ne fasse une remarque qui les fera rire. Ils seront alors les meilleurs amis du monde jusqu'à ce quelque chose n'aille de travers et rebelote. Ça a toujours été ainsi, depuis leur enfance chaotique de famille d'accueil en famille d'accueil et cela continue pendant leur cohabitation. Colocataires, les jumeaux Hayes prennent plaisir à se rendre la vie impossible, quand ils ne sont pas occupés à recevoir les clients d'Alma, qui officie en tant que médium : le truc, c'est que Hayes junior est incapable de prédire autre chose que des atrocités. Elle a même prédit à son propre frère, lorsqu'ils avaient six ans, que si jamais il tombait amoureux, il mourrait en un délai d'un an et que la personne qui lui rendrait son amour serait également condamnée. Solal aurait bien pris les lubies de sa soeur pour de l'affabulation s'il n'avait pas vu, de ses propres yeux et à répétition, les prédictions se réaliser : incendies, mort, factures impayées, etc. Et si Alma ne le quittait pas d'une semelle, il aurait pu croire qu'elle se rendait elle-même responsable de tous ces événements, juste pour le plaisir d'avoir raison. Il n'a donc d'autre choix que d'accepter son destin : jamais il ne tombera amoureux, jamais, jamais, jamais. › two Solal ne fait rien de sa vie. Il aurait pu quitter Forks, mais il ne l'a pas fait. Il aurait pu se donner en classe, en sport, faire quelque chose, n'importe rien, mais il semble se complaire dans un quotidien morne, ponctué d'éclats de violence ou de sexe sans aucun sens. Dilettante et apathique, il a traversé sa scolarité en parvenant à se maintenir avec une certaine médiocrité, tâchant de protéger sa soeur des moqueries avant de comprendre qu'elle n'avait pas besoin de lui pour être tranquille. A partir de là, Solal a surtout sécher les cours et brillait par sa faculté à se faire apprécier et désirer sans manifester aucun intérêt en retour pour ses camarades. Les filles le trouvent mignon, presque fascinant : après tout, sa "malédiction" est de notoriété publique et nombreuses ont été celles qui ont voulu le sauver de ce destin tragique. Les garçons y sont passés, également. Quitte à s'ennuyer, autant faire dans la variété. Le problème, c'est que Solal ne ressent rien, rien du tout. A force de s'empêcher de ressentir l'amour qui le condamnera à la mort, il semble avoir oublié de cultiver ses autres émotions. Et ça le terrifie, Solal, d'être aussi vide, de marcher sans cesse sur le fil du rasoir. Il donnerait n'importe quoi pour sentir son coeur tressauter, pour sentir ses tempes s'échauffer, ses jambes trembler. Mais rien, rien ne vient, sauf lorsqu'il éclate tout avec sa fidèle batte de base-ball, ou qu'il laisse Kell user et abuser de son corps. › three Kell, ses cheveux blonds, sa belle gueule, sa ceinture qui claque. L'histoire remonte au lycée et à la main (mal)heureuse d'un professeur qui les met ensemble pour un projet de sciences - la reproduction des batraciens. Kell et Solal, d'un commun accord qui n'a jamais besoin d'être exprimé à voix haute, préfèrent étudier la leur, de façon particulièrement approfondie. Rien n'est jamais tendre entre le gamin honni de Forks et le frère de la médium folle. Ils se battent plus qu'ils ne font l'amour, en témoignent les nombreuses traces sur le corps de Solal - coups de dents, marques autour de son cou et autres stigmates de leurs ébats classés adult content. Mais Solal aime ça. Il en a besoin même, pour se sentir exister, pour éprouver autre chose que ce vide, que le cynisme qui a rongé, petit à petit, le reste de ses émotions. Kell lui fait autant de mal que de bien, et il ne parvient pas à s'en passer. Ses mains dans les cheveux emmêlés du pyromane, écouter sa voix rauque lui souffler des ordres qu'il n'accepterait jamais en d'autres circonstances, onduler contre lui, sous lui, et puis le reste, fumer une clope après leur affaire, en venir aux mains sans raison, autant de raisons disparates qui font de Kell un élément central dans la vie de Solal. › four Solal, il a une batte de base-ball qu'il a entouré et emberlificoté de barbelés et qu'il se plaît à ramener partout où il va. Il aime bien taper, il aime bien détruire, ça lui passe les nerfs et puis ça le détend. A savoir qu'il tape rarement sur les gens, même si seigneur dieu jésus tout puissant, il aimerait bien parfois. Solal n'est pas connu pour sa patience et les bonnes gens de Forks ont tendance à épuiser ses réserves. › five mots-clé : soeur / matin / clou / kell / coeur / abandon / vide / sarcasme / froid / rosée / forêt / taper / brûlure / baiser(s) / regards / bleu(s) / chaîne / chien / bois / cigarette / gangsta rap / erreur / autoroute. forks, january 2018.Il était sorti sans but, Solal, un samedi soir, alors qu'Alma partait dans un monologue qui n'intéressait et ne faisait du sens que pour elle. Il avait enfilé sa veste en cuir usé par-dessus un simple tee-shirt et s'était laissé grelotter dans les rues de Forks, en regardant la brume tomber sur le bitume défoncé, voile de gaze ouatée fendue par-ci par-là par les phares hasardeux d'une voiture ou d'un pick-up. Appuyé contre un lampadaire diffusant une lumière pâle, Solal s'était réchauffé d'une cigarette en observant le silence. Derrière les quelques maisons du voisinage se dessinaient les bois, sombres, agités d'un vol de corbeaux. Pour s'occuper, il avait compté les poubelles, puis les fissures dans le béton, puis le nombre de respirations qu'il pouvait caler entre deux passages de véhicules, listes sans buts précis ni véritable utilité. Juste des listes, pour faire passer le temps, pour combler le vide intersidéral qui se logeait entre ses deux oreilles. Puis un pick-up était passé, avec dans son coffre ouvert les dépouilles de deux biches et d'un cerf – la saison de la chasse avait ouvert, il y a quelques semaines. Leurs yeux vides avaient fixé Solal, comme s'ils lui reprochaient quelque chose. L'odeur du sang avait plané, encore chaude, un peu écœurante, à peine atténuée par la fraîcheur de la nuit. Solal avait suivi le pick-up des yeux, l'avait regardé tourné dans la rue et disparaître vers une destination inconnue mais qu'il visualisait parfaitement : maison avec jardin, famille de rednecks, la cuisine carrelée et vieillie appartenant à un autre temps. Réalité ? Fantasme nourri de ses visionnages de séries et de films qu'il ne faisait que consommer sans jamais prendre le temps d'y réfléchir ? Il avait écrasé son mégot d'un coup de ranger, celles qui montaient et retroussaient son jean étroit, et avait pris l'avertissement silencieux des bêtes mortes au sérieux. Ce soir, il irait vivre un peu. C'est comme ça qu'il s'était retrouvé là, dans une boîte paumée pas loin de Forks, qui voyait son flot habituel de gamins esseulés, jeunes divorcé(e)s et autre faune nocturne de Forks et d'ailleurs. Il avait bu un whisky, puis deux, puis trois, et balançait son grand corps de gauche à droite, se fichant de heurter d'autres corps, grands et petits et beaux et laids. La musique lui explosait les tympans, décrochait sa cage thoracique à force de vibrer à l'intérieur et il se laissait porter par le flot, la chaleur moite, l'odeur de transpiration, d'alcool et de parfums saturés. Il ne se sentait ni bien ni mal ; il ne se sentait pas tout court, trop imbibé pour avoir prise sur quoi que ce soit. Des mains curieuses se glissèrent sur ses hanches et il rouvrit les yeux (quand les avait-il fermés?) pour découvrir une fille aux boucles brunes, les cernes creusées, les yeux clairs. Il l'avait déjà vue, il en était certain ; impossible de se souvenir, cependant, de son nom, de la trace qu'elle avait laissée sur lui. Elle colla son corps contre le sien et il retrouva les sensations familières qui caressèrent son épiderme surchauffé. Accueillant le contact, il enlaça la jeune femme et commença à danser avec elle, hanches contre hanches, ne cachant rien de ses intentions ultérieures et elle répondant à l'identique, sans mot dire. Avec le temps, Solal avait appris à se passer de finitions inutiles et allait directement à l'essentiel. Un automatisme bienvenu quand il n'avait pas envie de faire semblant, pas envie de feindre un sourire quand il avait juste envie de se perdre contre un corps accueillant et familier. Lentement, il glissa ses lèvres dans le cou de l'inconnue – pas vraiment, non, plutôt une oubliée – et goûta sa peau là où elle était fine, presque translucide, parcourue de veines pulsantes. Il prit son temps, apprécia la douceur de la peau, laissa son propre corps se gonfler d'un lent et douloureux désir et quand il releva les yeux, c'est là qu'il le vit. Kell, cheveux longs, débraillé, pas foutu d'être à sa place au beau milieu de la foule. Si leurs regards venaient de se croiser ou si Kell l'observait depuis plus longtemps, Solal n'aurait pas su le dire mais il savait parfaitement ce qui se passait dans la tête de son camarade. Il ne put réprimer un vague sourire narquois et sans lâcher Kell des yeux, continua son exploration du corps de la jeune femme, laissant glisser une main dans le bas du dos de l'oubliée tandis qu'il lui tirait légèrement les cheveux pour mieux l'embrasser. Mais entre ses mains, elle n'était qu'un instrument. Le but de Solal avait changé et il ne le lâchait pas des yeux, poussant jusqu'à la limite. Passe ou casse. Et connaissant Kell, il avait comme l'impression de savoir quel chemin il allait suivre. Et il sourit. Ce soir, il allait s'amuser.
• If you breathe, it's because I give you air.01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? solal aimerait jouer la carte de l'indifférence. après tout, il connait pas ce ray jones, il s'en fout royalement qu'un petit gosse de riches se soit fait descendre dans les buissons, mais n'empêche, il ne peut pas nier que ça l'embête. un gamin de dix-neuf ans... non, franchement, ça ne lui plaît pas. il trouve ça malpoli, vraiment.
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? franchement, on va pas se mentir, c'est super excitant tout ça. l'idée qu'un tueur en série se balade à forks, ça lui rappelle scream. il pense d'ailleurs dénoncer sa soeur incessamment sous peu au fbi, elle le saoule en ce moment, ça lui apprendra à la petite gueuse des fossés.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? un mot :
D-R-A-M-A. solal est mort de rire : pour lui, c'est une femme au foyer de cinquante ans qui tient ce blog et qui en profite pour se lâcher sur sharon qui ne lui a jamais ramené son plat de muffins ou sur gabriel, son jardinier cubain qu'elle n'a jamais réussi à pécho. hilarant, divertissant, bref, il met 10/10 et suit avec attention les prochains articles.
pseudo, prénom laura. âge, lieu de résidence 25, fr. type de personnage inventé. un petit mot this forum is bae.  (ah, et je reprends un ancien perso, désolée si la fiche est un peu 'inégale')
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Dernière édition par Solal Hayes le Mar 13 Fév - 13:36, édité 6 fois |
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