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 la fête est finie - (ft judy)

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Ulrich Jäger
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Ulrich Jäger
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MessageSujet: la fête est finie - (ft judy)    la fête est finie - (ft judy)  EmptyLun 5 Mar - 21:53


 
la fête est finie
judy , ulrich

 
Mille et une nuances qui s'enlaçaient sur quelques centimètres de chaires, douloureuse peintures aux poings. L'oeuvre d'art se planquait du monde, rasait les murs dans des pas peu sereins. Il tanguait, vieille barques déchiquetée de part et d'autre qui, bercée par la houle furieuse, tentait malgré tout de garder le cap. Ses semelles embrassaient les pavés crasseux noircis de poussière et d'un peu de bière. Il traînait les pattes, chien galeux qu'on ne voudrait approcher pour rien au monde par peur d'y laisser une main, peut-être deux, la carcasse entière. Alors, le garçon, il continuait son chemin, fendant les airs de son corps terriblement lourd, il se fondait presque avec le voile noir, qui, à l'horizon, semblait s'embraser timidement, se vêtir d'une robe rosée, la ville se couvrant au loin de ses habits de lumière.  C'était à ce moment que les animaux, chassés dans leurs terriers, courraient les grandes artères pour se réfugier dans les bras de Morphée. Ils vivaient en décalé, s'endormaient loin des rayons chaleureux de cette sphère flamboyante, s'éveillaient sous les pâles lueurs d'une lune froide. Des bêtes qui creusaient leurs nids dans les bars et boîtes de la ville, chez des amis, chez des amants, ils y restaient des heures à rire, à s'embrasser, à s'enlacer. Parfois, les grondements succédaient aux éclats de joies, de féroces grognements dont on ne voulait que s'éloigner pour éviter les claques perdus et les poings ratés. Il était de ces hommes qui laissaient leur bestialité rugir au milieu de cadavres de bières, entre deux cigarettes, dans une avenue en fête. Quelques mots lancés comme de l'huile sur le feu, et, enfin, les os qui s'entrechoquaient, se brisaient, s'écrasaient contre les visages, les corps et enflammaient les esprits. L'Allemand portaient les stigmates d'un bête quiproquo pris au quart de tour, une insulte, un mot cru, rien de bien méchant, rien qui ne nécessitait l'intervention d'une dizaine de phalanges. Mais ils étaient là, marquant sa belle gueule, quelques nébuleuses aux coins des yeux, sur les joues et dans le cou, noires ou violacées, légères ou marquées, des stries où perlaient de petites billes écarlate qui roulaient sur sa peau pour venir mourir tantôt sur sa veste, tantôt sur le sol. Il se trainait, le garçon, il se traînait jusqu'à ses quelques mètres carré de bonheur qu'il partageait dorénavant avec une âme douce et bienveillante. Elle n'était pas méchante, ni envahissante, il aurait aimé lui mordre les flancs de temps à autre, lui hurler de prendre ses affaires, la mettre à la porte, il aurait aimé s'énerver ne serait-ce qu'une fois. Mais Judy. Judy n'était rien d'autre que la petite étoile scintillante qui, dans les moments les plus sombres, permettait à l'Allemand de retrouver un peu de lumière, un peu de chaleur, de se laisser aller à quelques confidences, à cracher son venin contre le monde. Elle avait les mots pour panser les maux, de délicieuses phrases que l'univers aimerait entendre, assimiler, écouter. Mais cette nuit, le garçon, il se faisait discret, laissait ses pattes se poser délicatement sur chaque marche qui se rapprochaient un peu plus de son foyer. Il s'était glissé à l'intérieur de son appartement avec une agilité féline, se laissant porter d'une pièce à l'autre sans un bruit avec l'envie de n'être en ces murs qu'un triste fantôme errant. Son pauvre reflet dans la glace, quelques perle glacé lui roulant sur les blessures lui arrachant au passage quelques rictus de douleur. Et ses deux billes pétillantes glissant vers l'encadrement de la porte. Et son étoile qui, ce soir, brillait non loin de sa carcasse.
(c) DΛNDELION
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