(find solace)

Invité

- ezekiel freedman -
sam claflin | earth | @crédit

âge, lieu de naissance trente-trois ans, né ici, sur les terres de Forks. origines, nationalité s'il est américain, son père ne cesse de rabâcher qu'ils ont des origines croates, bien qu'il n'y ait lui-même jamais mis les pieds. statut civil célibataire, il sort d'une relation de trois ans avec une modèle narcissique. Autant vous dire qu'il aimait moins sa conversation que le galbe de ses jambes. Elle l'a quand même largué en beauté pour le nouveau chef vegan en poupe à New York. Si ça c'est pas tragique ! emploi, études ($$), écrivain en quête d'inspiration situation familiale Zeke, c'est le cadet. Gabe, l'aîné. Fils de pasteur, ils avaient du mal à faire un pas en ville sans qu'on les salue, étant gamins. Lorsque leur père est décédé il y a six ans, toute la communauté a pris le temps de l’honorer. Zeke, en pleine tournée, n'a pu lui accorder que quelques heures, le temps de la cérémonie. Gabe ne l'a jamais vraiment digéré. Et, dans ce merdier d'égos, leur mère, la douce Cathleen. Elle sert de tampon. Et, bien que sa santé décline, elle est encore capable de remettre ses deux grands gamins en place. a forks depuis il y est né, mais a quitté la ville il y a bientôt dix ans. Ça ne fait qu'un petit mois qu'il est revenu. traits de caractère taciturne, franc, sarcastique, intelligent, cultivé, curieux, flambeur, superficiel à certains égares, inconstant, à l'écoute, charmeur, solitaire, lunatique, lunaire.

• Flightless Bird, American Mouth.
Elle crie, la brune sculpturale, comme souvent pour ne rien dire. Ça a commencé par son chauffeur qui l’a embarquée dans des bouchons, et il n’a pas suivi la suite. Il est trop occupé à voir le curseur clignoter sur la page blanche de son ordinateur. Pas une foutue ligne depuis le début de journée. Pas la moindre idée. Et l’autre qui lui parle de la fourrure de son manteau ? Il soupire. Elle part en vrille. « Are you fucking kidding me ? » quand il relève les yeux sur elle, Zeke prend la mesure de sa personne. Un mètre soixante-seize d’une verve intense posée sur des talons indécents ; lui, assis sur sa chaise, ne fait pas le poids. Clairement pas. Alors il attend, patient. La soufflante va durer quelques minutes, il finira par lui dire qu’elle a raison, un petit compliment, un sourire un peu plus appuyé, ses lèves sur sa peau, le tour serait joué. Ils reprendraient le cours de leur insignifiante vie. Ils sont ensemble par convenance, parce qu’ils sont beaux, parce qu’elle était un challenge, au départ, qu’il représentait sa caution intellectuelle, c’était un bon deal. Ils ne s’entendaient pas mal. Au lit, surtout. Mais il n’avait jamais eu le souffle coupé en pensant à Eva. Quant à elle… « We’re done, Zeke. I’m in love. » amoureuse ? Une belle connerie, la brune ne savait aimer qu’elle même. C’est pour ça qu’il esquisse un sourire, qu’il pense qu’elle blague, qu’elle essaye de le faire réagir. Elle prend son rictus comme un énième affront. Si elle avait des doutes sur sa décision auparavant, c’était maintenant bel et bien clair dans son esprit. Elle ne dormirait pas là ce soir, quelqu’un viendrait chercher le reste de ses affaires dans la semaine. Comme une adolescente qui décide de tirer le plus simplement un trait sur trois ans de sa vie, Eva compte ne plus jamais croiser sa route. Effacer ses photos, toute trace de lui sur les réseaux. Comme s’il n’avait jamais existé. Elle enchaine, il n’en place pas une, il ne sait pas quoi dire. Dans le fond, Zeke sait bien qu’il ne peut rien dire. Il ne l’aime pas. Pas comme ça. Pas au point de se jeter corps et âme dans des excuses et explications pour tenter de la faire changer d’avis. Il ne dormirait pas plus mal ce soir ; peut-être même mieux. Mais il feint, juste pour ne pas s’en prendre une. Il sent la brune bouillonner, et ça risquerait de partir. « … and no shit you can’t write ! Face it Zeke, you’ve been staring at that same blank page for months now. You don’t have anything : nothing to like, nothing to love, nothing to feel, nothing to write… you’re empty. Just... empty. » plus que ses états d’âme, c’est la véracité de ses dires qui le touche. Uppercut, il est sonné. By the river, son premier roman, son seul succès, représentait des années de travail. Il avait passé des mois à imaginer des lieux inspirés de Forks, à cartographier chaque personnage, à puiser dans ses désirs fous de gamins grandissant, dans ses espoirs, ses craintes, ses doutes. Bien sûr qu’il était réussi : ce bouquin avait été écrit et réécrit des dizaines de fois ! La suite, The darkest light, avait été pondue en six mois. Nécessité du marché, il ne pouvait plus se contenter de siroter du champagne en bonne compagnie en espérant que les royalties de ses ventes continuent d’alimenter son compte en banque ; et celui de son éditeur. Celui-ci avait toléré un échec. Lui avait laissé le temps de se faire oublier, de se recentrer. Deux ans déjà qu’il se recentre. Qu’il s’essaye à la poésie, à la biographie, même à la sciène fiction ! Tout sonne faux. C’est qu’elle a raison, la modèle. Il est vide. Il est toujours bloqué sur cette idée quand elle passe la porte, définitivement. Pas une once de peine dans sa personne. Une simple remise en question. Qui est-il ? Qu’est devenu le gamin prometteur venu s’installer à New York dans l’espoir de se faire publier ? Qu’a t-il perdu, sur la route ?

• If you breathe, it's because I give you air.
Merci de répondre en 2/3 lignes aux questions posées ci-dessous.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? C'est toujours triste, la mort d'un gamin. Mais passé l'horreur, son histoire a un potentiel. Vous allez m'prendre pour un fou, mais son histoire m'intrigue. J'ai beau ne jamais l'avoir connu, il y a comme quelque chose entre nous. Quelque chose d'écrit. Ou à écrire...
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? Que voulez-vous que je vous dise ? Si un taré décide de décimer la population sans motif apparent, oui, il vaut mieux se protéger. L'arrêter. S'il faut le FBI pour en arriver là...
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? Pas du tout. C'est le genre de torchon que j'évite. Le blog d'un ado rageur qui se permet de donner sa vision d'un monde qu'il connait à peine sous couverture d'exposer les "mauvais", voilà ce que c'est selon moi. Aucun intérêt.

pseudo, prénom saturday. âge, lieu de résidence vingt-cinq ans, Paris. type de personnage inventé. un petit mot petite pépite que vous avez là (find solace) 2903781994