(arcadio), say you'll come, and set me free.

âge, lieu de naissance il a trente-trois ans, et déjà trop de temps perdu dans sa vie, alors même qu'il avait tout ce dont il rêvé dans la vie. C'est dans la petite ville de Forks, au fin fond de Washington qu'il est né, un 22 février. origines, nationalité il est de nationalité américaine, même si on l'a souvent traité d'étranger qui ferait mieux de retourner dans son pays, parce qu'il est mexicain d'origine, il est né sur le sol américain après tout et ses parents ont obtenu leur carte verte depuis un moment. statut civil il est marié, aux dernières nouvelles, bien qu'il ne soit plus sûr que ce soit encore d'actualité, peut-être que sa femme a réussi à obtenir le divorce pendant qu'il croupissait en prison. emploi, études ($$), il n'a plus grand chose sur son compte depuis sa sortie de prison. Il est flic, inspecteur, il travaille dans la criminelle, un job qui lui a valu de passer deux ans en prison, une affaire qui a mal tourné, un piège qui s'est refermé sur lui et il aura fallu deux ans pour que la vérité éclate au grand jour ; aujourd'hui, il a été réhabilité dans la police, après un tas de tests et plusieurs semaines au chômage après sa sortie de prison. Il a hésité à changé complètement de voie, se sentant trahi par la justice, mais finalement, y a que ça qu'il sait faire et il faut bien quelques flics sachant faire leur boulot. situation familiale marié, père d'une petite fille de deux, c'est en tout cas comme ça sur le papier, en vérité il a été séparé de sa famille contre son gré et il ne sait pas franchement s'il pourra la retrouver un jour. a forks depuis il est né à Forks, mais il a quitté la ville pour suivre sa petite amie quand cette dernière a voulu poursuivre ses études loin de ce bled perdu, ça faisait une bonne dizaine d'années qu'il vivait à Seattle ; il vient tout juste de revenir en ville, pour retrouver sa famille, après avoir passé deux ans en prison, à cause d'une erreur judiciaire. traits de caractère dynamique ; impulsif ; loyal ; nerveux ; sportif ; lunatique ; franc ; colérique ; protecteur ; rancunier ; altruiste ; pessimiste ; indépendant ; déterminé ; nerveux ; sincère.

seattle, washington (2015).
« Je l’ai pas tuée, tu sais que je l’ai pas tuée hein ? » Il ne pouvait lui parler qu’à travers un combinait de téléphone, y avait cette épaisse vitre entre eux deux. Il ne pouvait même pas la toucher, l’embrasser, la prendre dans ses bras pour essayer de la rassurer, de la soutenir, alors que tout ce qui allait suivre allait forcément être bien plus compliqué qu’il ne l’aurait voulu. Les flics avaient débarqué un beau jour chez eux, pour l’arrêter pour un crime qu’il n’avait pas commis. Il avait été en train de terminer de monter le berceau pour le bébé et quelques minutes après il s’était retrouver, menottes aux poignets, à l’arrière d’une voiture de police. Il n’avait tué personne et pourtant, y avait un tas de preuves accablante contre lui, il ne savait pas pourquoi ni comment elles étaient arrivées là, ces preuves, il n’avait rien fait. Forcément, y avait personne pour lui donner le moindre alibi, parce qu’il avait été tout seul chez lui ce soir là, sa femme avait été retenue aux urgences. Merde, c’était arrivait plein de fois dans leur vie, que l’un rentre trop tard du boulot, ça ne voulait pas dire pour autant qu’il en profitait pour aller tuer une fille ou deux pour passer le temps. Il avait su depuis le début qu’il y avait quelque chose de louche dans l’affaire sur laquelle il travaillait, il avait été bloqué à chaque étape de l’enquête par une hiérarchie qui semblait décidée à vouloir boucler l’affaire au plus vite, mais il avait continué de fouiller lui, trop têtu pour laisser tomber simplement parce qu’on le lui disait. Fallait croire qu’il allait en payer le prix. Mais qui est-ce qui allait bien vouloir le croire hein ? Il aurait juste l’air d’un pauvre type cherchant à se défendre là où tout l’accablait. Y avait des preuves contre lui, scientifiques et solides. C’était sa parole contre celle de tous les experts du coin.  Mais merde, y avait bien quelqu’un qui allait se demander pourquoi est-ce qu’il serait allé buter une pauvre fille comme ça, qu’il n’avait jamais vue de sa vie non ? Personne n’allait faire attention à ça, parce qu’on voulait juste envoyer toute cette histoire au placard et il était le coupable idéal. Mexicain en plus, y avait rien de mieux que ses origines pour le faire passer pour un criminel, dans un pays comme les États-Unis, après tous les gens avaient bien élu un président qui voulait construire un mur entre le pays et le Mexique, ça en disait long sur ses chances d’être innocenté. « Je sais. » Iris savait, évidemment qu’elle savait, ils se connaissaient depuis tellement longtemps, ils étaient mariés et elle savait qu’elle n’avait pas épousé un meurtrier. Il aurait presque pu dire que si, elle, elle le croyait c’était suffisant, malheureusement, ce ne serait pas ses mots à elle qui l’aiderait à sortir de prison. Elle non plus, personne n’allait la croire. « Je suis désolé … » De quoi ? Il n’avait rien fait ? Mais à cause de toute cette histoire, ils allaient être séparés, elle allait avoir un bébé et il ne serait même pas à ses côtés pour l’aider. C’était pourtant tout ce qu’il voulait lui, être avec elle, avec leur bébé, dans cette petite famille qu’ils avaient décidé de se construire. « Je t’aime. » Ce fut les derniers mots qu’il pu prononcer avant qu’on lui fasse comprendre qu’il était temps qu’il retourne dans sa cellule. Il n’avait que trop peu de temps avec elle et il n’était même pas sûr de pouvoir un jour pouvoir remettre les pieds dehors.

forks, washington (2018).
« Merci pour me laisser rester. » Il adressa un léger sourire à sa sœur. Il n’avait nulle part où aller, certainement pas la volonté de rester à Seattle alors que tout ce qu’il avait trouvé là-bas, ça avait été une maison complètement vide. Depuis combien de temps est-ce qu’il n’avait pas revu Iris ? Au début, il avait compté les jours cent, deux-cent, trois-cent et puis ça avait été trop, il avait préféré oublier. Il s’était dit qu’elle avait peut-être rencontré quelqu’un, qu’elle était alors décidée à l’oublier, à refaire sa vie. Est-ce qu’il pouvait vraiment lui en vouloir ? Il avait été censé passer le restant de ses jours en prison, il ne pouvait pas exiger d’elle qu’elle passe sa vie à l’attendre. Mais il aurait aimé avoir un mot, un signe, quelque chose, n’importe quoi de moins lourd que l’épais silence qu’il avait dû supporter du fond de sa cellule. Il avait écrit, encore et encore, mais il avait retrouvé toutes les lettres sur le sol de la maison, qu’elle avait dû quitter depuis longtemps maintenant. Quand il était sorti de prison, il avait cru qu’elle serait là, à l’attendre et que tout rentrerait dans l’ordre. Mais elle n’avait pas été là. Est-ce qu’elle savait seulement qu’il était sorti de prison ? Si sa condamnation avait fait beaucoup de bruit, sa libération elle, avait été bien silencieuse, à croire que personne ne désirait montrer à quel point le système juridique pouvait être pourri, corrompu même. Finalement, y avait eu que sa sœur pour lui venir en aide, il l’avait appelée et elle avait rapidement fait le trajet depuis Forks pour le retrouver y avait bien qu’elle et son fils qui semblaient heureux de le revoir. Finalement, la vie dehors n’était pas ce à quoi il s’était attendu. C’était mieux évidemment, être un flic en prison, ça n’avait rien d’une partie de plaisir, il s’était pris des coups dans la tronche, il s’était retrouvé à l’infirmerie parce qu’on l’avait poignardé, il en avait vu de toutes les couleurs là-bas. Au moins, il ne s’était pas fait avoir par le coup de la savonnette, c’était déjà ça. Il avait dit ça comme ça, sur le ton de la plaisanterie, à sa sœur, quand elle l’avait questionné sur son état par rapport à ce qu’il avait vécu pendant ses deux ans et quelques mois et elle s’était contenté de lui lancer un regard noir, apparemment ce n’était pas un bon sujet de plaisanterie. Elle lui avait aussi dit qu’Iris était à Forks, avec leur fille, ça lui avait donné une raison de plus de ne pas s’attarder à Seattle. Peut-être bien qu’elle avait refait sa vie Iris, il n’en savait rien. Lui, il l’aimait toujours, évidemment, dès qu’il était sorti de prison, il avait récupérer son alliance, elle était de nouveau à son doigt et ça avait été le plus important, dans tous les objets qu’on avait pu lui rendre. Dans tous les cas, qu’elle ait quelqu’un d’autre dans sa vie ou non, il était le père de sa fille et il avait déjà loupé beaucoup trop de temps dans la vie de son enfant, alors, il n’avait pas l’intention de rester encore bien longtemps loin d’elle. Sans doute que s’il voulait avoir une chance de récupérer ses droits parentaux, il allait falloir qu’il trouve mieux comme habitation, que le canapé de sa sœur. « Y a pas de quoi, c’est normal, je suis contente de te retrouver. Bonne nuit. » Elle déposa un baiser contre sa joue avant de s’éclipser dans sa chambre. Le canapé de sa sœur, il était plutôt confortable dans le fond, il se sentait bien ici, alors faudrait bien qu’il fasse l’affaire, encore quelques temps, il avait bien besoin du soutien de sa famille pour se reprendre en mains.