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 Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan)

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MessageSujet: Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan)   Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan) EmptyLun 19 Fév - 22:49

Nothing's that bad if it feels good
Loan & Kassian

PLACE KENNEDY

Montgomery Place était l'un des quartiers les plus riches de Forks. L'autre étant celui où tu avais raccompagné Loan l'autre jour. Mais tu préférais infiniment plus celui-ci. Même si tu savais qu'il n'y avait pas que des gens d'une classe élevée qui y circulaient, que la place du marché, lorsque le marché s'y trouvait, voyait des gens de classe moyenne y faire ses achats. Mais cela ne te dérangeait pas, c'était bien parmi eux que tu avais le plus de chance de t'amuser, de bannir l'impression d'être coincé dans une ville minuscule en comparaison de New York, et le diable savait à quel point les dérives de la grosse pomme te manquaient. A quel point les fêtes jusqu'à pas d'heures hantaient encore ton âme. Il y avait bien quelques bistrots, une discothèque, mais rien de comparable. Rien d'inestimable. Tu crevais. Tu étouffais. Aussi avais-tu pris tes marques là où tu le pouvais, profitant tout simplement de cette mise à l'écart forcée pour renouer avec tes amours musicaux, t'attarder chez le disquaire qui était logé non loin de chez toi. Ton loft. Décoré avec goût, sans regarder à la dépense, brillant par sa sobriété, et dans lequel tu t'attardais plus souvent qu'ailleurs par instant. Pieds-à-terre nécessaire sous cet exil temporaire qui semblait vouloir s'éterniser. Il fallait attendre que cela retombe, de pouvoir revenir à New York sans encombre. Mais à fuir les autorités, vous les aviez retrouvées avec cette affaire de meurtre qui secouait la ville. Rien d'extraordinaire en somme, du moins à ton avis, mais ici, c'était si peu courant que tout Forks frissonnait de crainte. Tout Forks ? Non. Tu faisais parti de ceux qui érigeaient un doigt d'honneur à la "Cagoule Noire", que tu buterais bien volontiers si elle osait tenter de s'en prendre à toi ou à ta famille. Et en plus tu pourrais jouer sur la légitime défense. Tu l'espérais presque, cette fichue rencontre, tant il t'arrivait de t'ennuyer.

Tu étais donc sorti de chez toi, bien enveloppé de ton manteau sous l'air frais de la saison, de l'humidité ambiante de cette ville qui semblait rejeter le soleil aussi souvent qu'elle le pouvait. Passant sans t'attarder à côté de ta voiture, qui resterait là où elle se trouvait, puisque le quartier n'était pas bien grand. Profitant de cette marche, matinale à tes yeux, pour glisser une clope entre tes lèvres, en savourant la saveur de nicotine sur le creux de ta langue. Tu prenais la direction du disquaire, coupant par une place que tu évitais généralement les mercredi et samedi matin, par la faute de son sempiternel marché qui te donnait l'impression de retomber cinquante ans en arrière. Tes iris glissaient paresseusement, sans qu'un intérêt quelconque ne viennent y étinceler. Tu ne t'attendais à rien de particulier. Pourtant tes prunelles accrochèrent une silhouette familière, discrète, silencieuse, que l'on ne remarquait pas forcément. Loan. Presque un murmure au creux de ton âme, alors que tu n'imaginais pas le croiser si rapidement. Tu avais déjà été surpris de l'apercevoir à la fête des présidents, alors qu'il t'avait affirmé ne plus sortir énormément. Rayons solaires de l'astre invisible qui vinrent te guider dans sa direction, alors qu'un sourire taquin étirait tes lèvres. Tu ignorais de quelle manière il allait accueillir ton arrivée, alors qu'il lisait le livre qu'il avait emprunté lors de votre toute première rencontre. Loan King. soufflas-tu en extirpant ta clope de tes lèvres, lui adressant un sourire en coin, tandis que tu t'installais à ses côtés avec nonchalance, étirant ton bras sur le dossier du banc, derrière ses épaules. Sans pour autant donner l'impression de l'enlacer, mais te permettant d'être tourné vers lui. Décontracté. A l'aise. Comme si le monde entier était tien. Difficile de te laisser m'oublier si tu viens jusque chez moi. Mais peut-être que tu me cherchais ? ajoutas-tu, taquin, alors que tu lui souriais toujours. Tu n'avais plus l'intention d'aller ailleurs, et tes doigts tapotaient presque distraitement le bois. Tu crevais d'envie d'esquisser sa nuque, d'effleurer sa peau. Mais tu craignais d'aller trop vite, de le faire fuir, ton oisillon aux ailes brisées.

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MessageSujet: Re: Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan)   Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan) EmptyLun 19 Fév - 23:50

Nothing's that bad if it feels good
Loan & Kassian
sans savoir pourquoi, tu retrouves peu à peu l'envie de sortir, de pouvoir respirer l'air frais. c'est pas tout le temps, loin d'être tout les jours. des mini périodes dans la journée, il ne faut pas que tu rates le moment ou bien, c'est foutu. mais, en général, tu n'es pas en état de sortir. pas habillé, pas douché. et tu n'as clairement pas la motivation de tout ça, simplement pour franchir le pas de la porte et avoir l'envie de rentrer après quelques instants seulement. alors, en général, tu restes dans ton lit, à ne rien faire, à pleurer parfois, souvent même. mais, étrangement ... pas aujourd'hui. aujourd'hui, tu enfiles des habits convenables. aujourd'hui, tu attrapes ton éternel sac de cours, ainsi que tes clés. même ta mère en est étonnée, mais elle ne dit rien, sans doute par peur de casser cet élan qui se fait si rare, ces derniers temps. tu ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis ta sortie à la bibliothèque. oh, ton frère avait bien réussi à te traîner à la fête des présidents, mais tu n'as pas attendu longtemps avant de quitter l'endroit. mais aujourd'hui, c'est sans doute un de tes bons jours. tu marches dans la ville, ne faisant pas attention à l'endroit ou tu te trouves. jusqu'à remarquer que tu as fais le trajet jusqu'à la place kennedy. tant qu'à t'y trouver ... la place est assez calme, en dehors des jours de marché. tu te mords l'intérieur de la joue, venant t'asseoir sur un des bancs s'y trouvant. c'est calme. quelques personnes dans la rue, comme bien souvent, mais la ville est calme. c'est la campagne, après tout. tu laisses ton sac tomber à tes pieds, te penchant pour récupérer le livre y trônant. et tu y prêtes enfin attention. zola. classique français que tu apprécies bien. ce n'était sans doute pas une mauvaise pioche, au final. tu t'installes le plus confortablement possible et tu commences tranquillement à lire, ne prêtant pas attention au temps qui passe ni même aux gens qui peuvent bouger autour de toi. ton monde. ta bulle. ça fait du bien, même si tu es à l'extérieur. tu te perds rapidement dans ta lecture. loan king. tu relèves à peine la tête pour remarquer kassian. ton regard qui ne quitte pas vraiment la ligne que tu étais en train de lire. tu ne réponds pas pour le moment, souhaitant au moins terminer un paragraphe. difficile de te laisser m'oublier si tu viens jusque chez moi. mais peut-être que tu me cherchais ? tu retiens un soupir, les sourcils légèrement froncés, maintenant. tu détestes être interrompu quand tu lis. tu ne prends pas la peine de t'arrêter, ton regard continuant de parcourir les mots ancré dans la page, jusqu'à ce que tu arrives à la fin d'un paragraphe. seulement à cet instant, tu attrapes ton marque-page. zola raconte la vie des mineurs pendant les années mille huit cent quatre-vingts. tu savais qu'il s'est lui-même rendu dans des bassins miniers français ? tu demandes, tes doigts glissant contre la page, tandis que tu refermes le livre avec un petit soupir. tu aurais bien continué de lire. tu veux savoir ce qu'il arrive à étienne lantier et ses camarades. tu termines par tourner la tete vers le brun. je ne savais pas que tu habitais ici. tu consens enfin à répondre à sa question. je m'en contre-fiche, pour être honnête. j'aime bien la place. je venais y jouer avec mes frères et sœurs quand j'étais plus jeune. pendant que nos parents faisaient le marché. tu souffles, la voix légèrement tremblante. tant de souvenirs heureux. des souvenirs avec ton père. tu fermes les yeux quelques secondes, avant de tourner la tête et de venir balayer la place du regard. beaucoup trop de souvenirs, quand tu y penses réellement.

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MessageSujet: Re: Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan)   Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan) EmptyMar 20 Fév - 0:51

Nothing's that bad if it feels good
Loan & Kassian
Son prénom énoncé, alors qu'il ne releva qu'à peine la tête dans ta direction, à croire que tu ne l'intéressais pas. Ego de merde que tu sentis s'égratigner à son indifférence. Plaie plus douloureuse encore pour l'arrogant que tu as toujours été et que tu seras sans doute à jamais, alors qu'il préférait continuer sa lecture. Comme s'il t'avait réellement rayé de sa vie. Comme s'il ne comptait réellement pas t'adresser l'ombre d'un regard ou d'une réponse. Tu sentais cette colère ravageuse, qui s'étirait langoureusement dans tes entrailles... étouffée malgré tout lorsqu'il attrapa son marque page et commença à te parler. zola raconte la vie des mineurs pendant les années mille huit cent quatre-vingts. tu savais qu'il s'est lui-même rendu dans des bassins miniers français ? Germinal ? Sérieusement ? Il voulait que vous parliez de Germinal ? Tu fronças légèrement les sourcils. Si tu devais avoir une préférence pour l'un des livres de Zola, tu dirais quelques mots sur Nana. Catin aux mœurs dissolues à la mort lamentablement foirée. La variole. L'ironie du récit, immanquablement. Histoire peut-être mille fois plus à ton image, à tes déviances, à la perdition de ton univers. Et l'écrivain lui-même... Non, mais je n'ai pas vraiment cherché à savoir. ... tu lisais les histoires, tu te moquais des écrivains morts. Si encore ils étaient vivants et avaient un intérêt quelconque. Mais non. Cela offrait pourtant une idée de la société de l'époque, mais tu avais tellement sombré sous tout ce que tu étais sensé connaître, apprendre, ces résultats parfaits à obtenir, que sincèrement, la France était le cadet de tes soucis. Je ne l'ai jamais fini, celui-là. que tu soufflas, avant de tirer une nouvelle taffe à ta clope, croisant finalement le regard du gamin. Non, toi tu avais avalé les Rougon Macquart. Toi...

je ne savais pas que tu habitais ici. Ton sourire revint effleurer tes lèvres, plus sarcastique. Fatalement, tu ne lui avais rien dit lors de votre première rencontre, et cela sous-entendait qu'il ne t'avait pas cherché. Dommage. je m'en contre-fiche, pour être honnête. Un rire amusé glissa de tes lèvres, alors qu'il te rappelait précisément pourquoi tu t'étais à ce point intéressé à lui la première fois. Vérité rafraichissante qui agaçait ta fierté. j'aime bien la place. je venais y jouer avec mes frères et sœurs quand j'étais plus jeune. pendant que nos parents faisaient le marché. Puis tu l'entendis, cette voix tremblante qui portait ces autres mots, laissant ton rire mourir lentement. Tes prunelles captivées par ses paupières closes, avant que son regard s'attarde sur la place. Il te confiait des choses, des vérités visiblement douloureuses, peut-être sans même réaliser que tu n'étais encore qu'un étranger et qu'il t'invitais dans les lésions de son âme. Je vois. glissas-tu, laissant ton pouce effleurer évasivement sa nuque, mieux que des mots, presque un soutien muet sur ce qui t'échappait encore vis-à-vis de sa douleur. Mais tu ne lui demanderais pas ce qui le détruisait à petit feu. S'il le voulait. S'il le souhaitais. Mais tu ne le pousserais pas à fuir ces paroles qui pourraient réouvrir une blessure alors qu'il ne se trouvait pas encore entre tes mains. Car toi, tu l'avais presque goûté du bout de la langue, saveur qui s'attardait, t'affamant. Moi aussi je l'aime bien. Surtout le disquaire un peu plus loin. soufflas-tu juste pour qu'il saisisse que tu étais là, loin de ses souvenirs, mais dans le présent, ton doigt continuant à caresser, presque le contact du vent, cette nuque. Premier vrai contact. Vile araignée qui tissait laborieusement sa toile, fil robuste qui s'attardait contre sa peau, alors que tu désignais la direction du magasin où tu comptais aller à l'origine. Mais tu as raison, le coin est pas mal pour lire ou écouter de la musique. Tu devrais y venir plus souvent.

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MessageSujet: Re: Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan)   Nothing's that bad if it feels good. (ft. Loan) EmptyMar 20 Fév - 1:47

Nothing's that bad if it feels good
Loan & Kassian
tu l'ignores volontairement. que ça lui fasse les pieds, tiens. tu restes concentré sur tes lignes, sur ce roman que tu n'avais jamais réellement envisagé de lire, même si tu t'es intéressé plusieurs fois à son auteur. émile zola. tu aimes beaucoup les auteurs français et ce qu'ils racontent. tu retiens un petit soupir tout en consentant enfin à reposer le bouquin, le fermant, le déposant sur le banc, à tes côtés. tu te mords l'intérieur de la joue et tu te redresses un peu, tournant la tête vers kassian. non, mais je n'ai pas vraiment cherché à savoir. je ne l'ai jamais fini, celui-là. tu ris doucement. celui que j'ai emprunté l'autre jour. je dois avouer que je n'ai pas eu beaucoup de temps pour le choisir. ni beaucoup de possibilités. tu ajoutes en haussant les épaules. tu es un féru de littérature. alors tu as décidé de le lire tout de même, malgré tout. parce que ce serait du gâchis, sinon. tu n'es pas capable de ne pas terminer un livre, même quand il ne t'intéresse pas alors ... ne même pas le lire ? non. pas dans ta nature. définitivement pas. et tu t'en fiches bien, de savoir s'il habite ici ou dans le trou du cul de forks. t'en as pas grand chose à faire et tu l'avoues sans trop de mal. tu manques un nouveau soupir, tu arques un sourcil face à son sourire. et puis, il y a ces souvenirs. ceux qui reviennent à la charge quand tu fais attention à l'endroit. les souvenirs de famille. ton père. ta mère. heureux. toi et tes frères et sœurs. rien de plus, rien de moins, si ce n'est que ta voix tremblante. je vois. tu ne sais pas pourquoi tu parles. pourquoi c'est si facile, d'un coup. les mots viennent tout seul, tu n'as même pas besoin de les chercher. pas avec lui. c'est ... vraiment étrange, comme sensation. pas foncièrement désagréable. tu te raidis imperceptiblement quand tu sens son pouce effleurer ta nuque. douce inspiration, tes épaules qui se détendent finalement. moi aussi je l'aime bien. surtout le disquaire un peu plus loin. tu tournes la tête par automatisme, ton regard se posant sur le magasin au loin. son doigt continue d'effleurer ta nuque, et ça te grise. tes sourcils sont légèrement froncés, tu ne sais pas vraiment ce qu'il se passe dans ton esprit à ce moment précis. mais tu as raison, le coin est pas mal pour lire ou écouter de la musique. tu devrais y venir plus souvent. tu hausses évasivement les épaules. je ne veux pas te retarder dans ce que tu as à faire, tu sais. tu lâches finalement. tu te mords l'intérieur de la joue et, finalement, tu reviens t'adosser totalement contre le banc, ta nuque s'appuyant légèrement contre son doigt. tu restes silencieux sur ce contact. il n'est pas désagréable, au fond. forks est agréable. c'est calme, par ici. tu souffles simplement. tu viens te gratter l'intérieur de la joue, tu hausses doucement les épaules. mais tu viens de la ville. tu ajoutes après quelques instants. new-york. c'est agité. c'est immense. tu dois te sentir à l'étroit ici, ce n'est pas étonnant que forks t'ennuies. tu te remémores sans mal votre première discussion. si on peut vraiment appeler cette rencontre une discussion. sans doute pas. c'était assez étrange. tu te pinces délicatement les lèvres. les gens de la ville sont toujours ennuyés. tu souffles finalement, fermant les yeux en sentant une brise glisser contre tes traits. tu as appris à aimer le calme de la ville et le fait d'être perdu au milieu de nul part. et tu te demandes ce qu'il vient faire ici, le new-yorkais. surtout que c'est loin, new york. qu'il vienne de seattle t'aurais moins étonné. tu observes toujours la place, face à toi. beaucoup trop de souvenirs qui reviennent, d'un coup.

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