(perfect places)

- lou harrisburg -
matthew daddario | earth | @tumblr

---

• Flightless Bird, American Mouth.
tes études à new york, c'était la meilleure partie de ta vie. tu étais quelqu'un d'autre là-bas, loins de ce que tes parents voulaient de toi. tu aimais la ville, tu laissais le vent te porter, tu avais l'impression d'être où tu devais être. ~ quand tu es rentré et que tu as dû retourner chez toi, ils n'ont même pas pris la peine de venir te chercher. tu n'as pas pu t'empêcher de pleurer dans ta voiture, garé devant l'aréoport. ça t'a pris tout le trajet pour arriver à te controler. ~ tu as toujours eu une scolarité médiocre, jamais mauvais, mais jamais bon non plus. maintenant, tu te donnes à cent pourcent dans ton travail au point de le faire passer avant tout, par peur de décevoir. ~ ton père est l'ancien sénateur de washington, républicain jusqu'à l'os, perdu dans sa gloire passée. tu sais qu'il ne t'aime pas, tu ne sais pas depuis quand, ni même s'il t'a déjà aimé, mais pourtant tu ne peux pas t'empêcher d'essayer de l'impressionner, d'avoir un signe d'affection de sa part. c'est toujours ta mère qui t'appelle, il se contente de faire la conversation cinq minutes quand elle lui passe le téléphone. tu n'as jamais compris pourquoi il est aussi distant avec toi. probablement parce que malgré tous tes efforts, tu ne seras jamais le fils qu'il voulait. ~ ta mère, tu lui ressembles beaucoup. on te le dit toujours quand tu montres des photos d'elle. tu as toujours été triste pour elle. elle avait des rêves, elle ne voulait pas de cette vie. mariée trop tôt, elle a depuis longtemps abandonné l'idée d'une vie meilleure. ~ les voitures, tu te sens bien quand tu es dans l'un d'être elles. siège arrière, le regard fixé sur le paysage. tu te sens un peu gamin quand tu fais ça, mais tu t'imagines toujours faire la course avec elles, tu calcules au bout de combien de temps tu serais à bout de souffle, au bout de combien de temps les feux arrières te laisseraient seul dans le noir. ~la musique, c'est une sorte d'échappatoire pour toi. tu as ton casque collé sur tes oreilles dès que tu en as l'occasion, pour étouffer tes pensées, pour te calmer. tu as appris le piano en premier, puis la guitare, puis la basse. maintenant, tu t'essayes au saxophone. ~ ta famille n'est pas la plus aimée de l'état. ton père a été impliqué dans plus d'un scandale d'argent. tu ne peux pas passez plus d'une semaine sans que quelqu'un te le rapelle au travail. ~ tu sais que quelque chose manque à ta vie. tu ne sais pas quoi, mais tu sais que tu l'avais avant et que tu as besoin de le ravoir maintenant. comme un junkie, ça t'empêche de dormir la nuit, ça fait trembler ta jambe quand tu es assis au bureau.  ~ l'alcool, c'est un problème. tu n'as jamais aimé être bourré, mais tu n'as jamais su t'arrêter. tu aimerais pouvoir passer une nuit sans devoir te concentrer pour ne pas vomir et te réveiller sans une gueule de bois insoutenable. ~ tes cheveux, tu leur en as fait voir de toutes les couleurs, littéralement. pendant ton adolescence c'était ta façon d'avoir l'impression d'avoir du contrôle sur quelque chose, tu les laisses pousser juste pour pouvoir les couper, tu les teins de toutes les couleurs, sans être vraiment sûr du résultat et malgré les crises de ton père. ~ l'amour pour toi, c'est quelque chose qui n'arrive qu'au autre, quelque chose que tu ne comprends absolument pas. donc tu regardes les couples, autant envieux que dégouté. le plus proche que tu as été de l'amour c'était ce garçon au lycée, deux ans de plus que toi, un sourire qui ferait pleurer la vierge marie. des jours entiers passées à ses côtés et il a eu tout ce qu'il voulait. quelques rires venant de tes lèvres rouges, un baisé, ton corps et ton âme. il est parti pour l'université quelques jours plus tard, sans dire adieu. il t'a laissé sans rien d'autre que son pull et une cicatrice sur le poignet droit, résultat d'une course à vélo alcoolisée une nuit d'été. ~ quand la peur ou le stress s'empare de toi, tu freeze. incapable de bouger, incapable de penser, un réflexe étrange dont tu n'arrives pas à te débarrasser. ~ le futur, ça t'a toujours fait peur. tu n'as jamais su répondre à la question "lou, où est-ce que tu te vois dans dix ans?" tu as un bon travail, de l'argent à dépenser, plusieurs maisons que peu peuvent s'offrir, mais tu as toujours l'impression de ne pas être à ta place, de ne pas savoir ce que tu veux.

• If you breathe, it's because I give you air.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ? tu le connaissais un peu, pas un ami, pas un étranger. ta famille étant amie avec la sienne, sa mort a plus affectée tes parents que toi.
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? tu n'y prêtes pas vraiment attention. tu vois les agents en ville parfois, dans les diners et les cafés, essayant de se fondre dans la masse au point d'être impossible de les rater. leur présence te rassure autant qu'elle te fait peur.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? tu n'en avais jamais entendu parlé avant il y a quelques jours. bien que tu n'y sois jamais allé, le site t'intrigue, comme si quelque chose de mal allait t'arriver si tu te connectais.

pseudo, prénom cam. âge, lieu de résidence 20, france. type de personnage inventé. un petit mot   .

---

N'oubliez pas que la réservation d'avatar est de 5 jours une fois votre fiche postée.

Code:

<i>matthew daddario</i>, lou harrisburg. (15/2)