PERFECT PLACES -- (DANAE)

- danae deluca -
rosie tupper | water | @tumblr

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• Flightless Bird, American Mouth.
(1) danae provient d'un milieu modeste. elle a toujours eu suffisamment pour la combler, mais jamais pour rêver de plus. pourtant elle sait que ses parents travaillent d'arrache pied. elle souhaite les aider comme elle peut. c'est pour cela qu'elle travaille avec eux. qu'elle aide à confectionner les bouquets de fleurs. à faire les livraisons. elle ne rechigne jamais devant la tâche, car elle sait qu'au fond c'est ce qui apportera de la nourriture sur la table. la famille deluca est considérée comme étant fourmi. ils mettent beaucoup de coté mais ne dépensent rien. juste au cas où qu'ils disent. juste en cas de besoin. cependant, cela ne les empêche pas de se faire plaisir. de parfois partir en vacance. d'aller manger au restaurant. ce n'est pas parce qu'ils sont près de leur sous, qu'ils sont radins. bien au contraire, s'ils peuvent aider des plus démunis ils mettront la main au porte-feuille. (2) danae, elle est là depuis toujours. elle a fait toutes ses classes à forks. ses premiers amis, ainsi que ses premiers ennemis. souvent plongée dans une solitude profonde, un livre bien rempli en main, elle s'évade.  intelligente et discrète, la jeune deluca se fond dans le paysage. elle fait son chemin. elle sait quelles routes emprunter pour réussir. pour toucher le firmament des doigts. d'une beauté quelconque, elle n'attire point l'oeil. toujours caché derrière des vêtements trop grand. comme pour se protéger du monde extérieur et de ses malheurs.  (3) elle ne pleure pas. du moins elle tente d'éviter. elle n'aime pas voir ses joues s'empourprer et ses yeux s'inonder. si certains peuvent y voir de la faiblesse, elle y voit de la compassion. ce simple geste soulage, la rend libre de ses insécurités, de ses doutes. parfois elle pense trop n'appréciant pas le moment présent. son cerveau surchauffe, et elle panique. alors elle respire un bon coup et se met à chantonner. elle est bizarre dans un sens. à la fois douce et ferme, la jeune deluca n'hésite pas à montrer les griffes. elle a horreur de l'irrespect, du mensonge. elle aime honnêteté. elle s'en fiche si la vérité fait mal, c'es qu'une excuse à la con lorsqu'on fait une erreur. non tout ce qu'elle veut c'est de savoir à quoi s'attendre. il n'y a rien de pire qu'avoir des attentes et de les voir s'évaporer. si elle sait qu'elle va se faire mal, elle se prépare, s'enroule dans une couverture et se jette sur le sol.  (4)  danae, elle a toujours été complexée par son teint trop pâle, ses cheveux trop fins, son corps sans forme et son visage d'enfant. elle se sent fade à coté des autres filles. des individus au corps de femme. cette illusion de perfection. elle n'a jamais compris que les gens puissent la trouver belle, charmante. elle n'est personne. loin de ressembler aux autres. une adulte dans un corps d'enfant. elle aimerait être plus grande, plus charnue. elle aimerait qu'on ne lui donne plus quinze ans, qu'on la prenne pour ce qu'elle est et non ce qu'elle reflète. parce que danae, c'est loin d'être une fille sans défense. une fille sur qui on peut marcher. sous ses yeux innocents, c'est une femme forte. pleine de dignité. (5) danae, elle a les pieds sur terre. peut-être un peu trop. loin de croire en peter pan et à la poussière de fée.  elle ne croit plus aux mensonges des adultes. à ceux qu'ils utilisent pour s’abriter de leur connerie. mais parfois elle se laisse aller à la contemplation. elle regarde les étoiles. elle admire le ciel céleste. puis elle se rappelle de ce que sa mère disait toujours lorsqu'elle était petite. que le ciel était un voile tout noir. et qu'il y avait des petits trous dedans. mais que c'était normal. car à travers ses petits trous on pouvait y voir la lumière provenant du paradis. c'est beau, poétique. son père, lui,  disait toujours quand il pleut que c'était dieu qui faisait pipi sur les gens. bien moins larmoyant. c'est partagé entre deux paradoxe qu'elle a grandi.  (6) danae est loin d'être proche de ses parents. bien au contraire. à force de vivre sous leur toit, et de travailler avec eux, la jeune deluca a besoin de se sentir libre. d'avoir une bouffée d'air. elle a besoin d'aller voir ailleurs. et redoute plus que tout les appels de sa mère. parfois elle tente de la contacter trois fois par jour. si ce n'est plus. juste pour savoir où elle est. ce qu'elle fait. toujours sur son dos. cela l'horripile au plus haut point. bordel elle a vingt-trois ans! pas quatre. elle a surement peur de la perdre, et de la voir déployer ses ailes. quitter le cocon familial. n'avoir plus personne de qui s'occuper. et dans un sens c'est ce qui arrive. danae, elle vole. elle touche le ciel. elle se sent libre. (7) depuis quelque temps, elle vit dans un appartement avec une fille. iska qu'elle s'appelle. son opposé. danae pensa naivement qu'elles allaient s'entendre. coopérer pour se faciliter mutuellement la vie. l'étudiante pensait quelle n'allait pas le déranger. mais elle est pire que tout. sans gêne. complètement désinhiber. presque vulgaire. danae regretterait presque le cocon familiale. tout ça à cause d'une stupide erreur. d'une arnaque. de gratter encore plus de fric sur le dos d'honnête gens. mais son irritation ne fait qu'accroître au fil des jours. danae, elle prend la fuite. la confrontation, elle aime pas ça. alors elle trouve un échappatoire à la bibliothèque. au moins une des deux s'instruit. ne va pas chercher la bagarre et se foutre dans un merdier sans nom. elle refuse de foutre tout son futur en l'air pour cette fille.  ( 8 )leur guerre prend une tournure plus douce. presque acceptable. à la place des insultes et des piques, elles se lancent des petits sourires timides. comme si aucunes des deux ne savaient comment réagir. savait comment se montrer douce. peut-être parce qu'elles étaient habituées à se détester. à se plaindre de l'autre. de tout ce qui n'allait pas. iska, avec ses long cheveux bruns et son corps tout en volupté, elle l'apprécierait presque. presque, si tentait qu'elle savait pointé du doigt sur ce qu'elle ressentait. (9) elle se dit que tout ça n'est que temporaire. les rêves pleins les yeux. elle s'imagine déjà ailleurs. à parcourir le monde. à découvrir de nouvelles choses. à écrire ses aventures dans un vieux cahier. à faire des rencontres inoubliables. puis, lorsque ses mains deviennent moites, et que la boule au creux de son ventre fait son apparition. elle en perd tout son courage. mais elle continue d'espérer. elle refuse de finir sa vie ici. elle se voit déjà briller comme une étoile filante. (10) parfois, elle fume. son seul acte de rebellion. en cachette,comme si elle avait honte de cette faiblesse. le goudron dans ses poumons l'aide à respirer. à réduire son stress. à retirer la pression de ses épaules. d'avoir l'impression que pour une fois, elle est capable de se comporter comme les gens de son âge.

• If you breathe, it's because I give you air.

01. Que pensez-vous de la mort de Ray Jones ? Aviez-vu un quelconque lien avec lui ?ray jones. je l'ai déjà croisé. dans une ville si petite, c'est difficile d'éviter les gens. il a toujours été gentil avec moi. il m'a même aider à porter mes sacs de course. un homme normal pour cette petite bourgade. jamais je ne me serais doutée de son activité. il n'avait pas l'air plus riche qu'un autre. c'est peut-être un peu naif de ma part. des préjugés. des stéréotypes, mais en même temps je ne connais rien au domaine. alors s'il y a eu des signes avant coureurs, je ne les ai pas vu. peut-être trop aveugle, pas assez investie dans sa vie.
02. Que ressentez-vous suite à la venue de la cagoule noire et du F.B.I ? je ne vais pas vous mentir. ça fout plutôt les jetons . c'est le fbi bordel. j'veux dire, les mêmes hommes qu'à la télé dans les séries. mais si vous voulez mon avis, en bien moins cool, et bien moins sexys. en tout cas, je les trouve intimidant. mais au moins, je me sens un peu plus en sécurité. c'est peut-être qu'une illusion. mais c'est toujours mieux que la cagoule.
03. Suivez-vous le blog "Under The Wood" ? Qu'en pensez-vous ? je suis de loin.ça m'intéresse mais sans plus. beaucoup de rumeurs, de "j'ai entendu dire" alors forcément dans une ville aussi petite je me méfie des ragots. des commères qui n'ont rien d'autre à faire de leur journée. des illuminés. ils tentent de semer la pagaille à leur façon. je n'ai même pas besoin de suivre le blog pour être informé.

pseudo, prénom dune. âge, lieu de résidence vingt ans et des poussières + quelque part en france.    type de personnage le pré-lien de la jolie iska.   un petit motc'est tout mignon par ici.    

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