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 (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?

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Iris Castillo
shooting the moon
Iris Castillo
never think
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Pseudo : MARY-W. + marie.
Id Card : eliza taylor (@sweet poison).
Points : 1258
Age : vingt-sept ans, le cœur lourd de déceptions, la réalité pour rides.
Civil status : mariée, accrochée à la bague à son doigt- pourtant, elle est seule. trop seule.
Job|Studies : fut un temps, sauver des vies était son oxygène; elle aimait être infirmière. mais maintenant, à forks, elle s'est fait peau neuve, comme si tout dans son ancienne vie est trop douloureux. elle est alors iris, organisatrice événementielle, elle distribue le bonheur aux autres, au moins.
In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
satellite heart
MessageSujet: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyVen 23 Fév - 2:34



loving can heal
iris castillo & arcadio castillo
i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

Les jours qui venaient de passer avaient été compliqués ; encore une fois, c’était la moindre des choses à dire, pour résumer l’ambiance générale qui avait tourné partout autour d’Iris. Ou qu’elle avait fait tourner autour d’elle-même, l’esprit et le cœur sans cesse ailleurs, hantés par des mots ou des silences qu’elle regrettait, des réactions qui lui pesaient sur les tripes, des possibilités envolées qui avaient mis le bordel dans ses sentiments. Et pendant tout ce temps, elle avait fixé son téléphone, à se demander quoi faire du numéro que son mari lui avait laissé, avant de partir. Elle avait dû changer  de mobile quand elle avait quitté Seattle, et c’était avec douleur à l’époque déjà, qu’elle avait compris qu’elle y perdrait de nombreuses choses : leurs photos aussi anodines que remplaçables, avaient semblé être les pires pertes qu’elle avait pu subir, dans sa vie. Et aujourd’hui encore, elle n’avait aucun cliché rattaché au nom d’Arcadio dans son répertoire- rien d’autre que le vide, un genre d’étrangeté terriblement ressemblante à l’humeur qui flottait dans l’air, quand ils étaient ensemble désormais. Est-c’que c’était censé durer ? Est-c’que c’était censé dicter quelque-chose pour leur avenir, écrire qu’ils n’étaient plus mari et femme comme ils l’avaient si évidemment été, trois ans plus tôt, avant que la prison ne les sépare ? Alors qu’elle avait débattu entre sa conscience et ses ressentis, Iris n’avait rien fait avec ce fameux numéro que le brun lui avait laissé. L’appeler avait malgré tout été une envie qui l’avait submergée, dès qu’elle avait arrêté de pleurer une fois qu’il était parti. Ç’avait été un désir permanent, inscrit en elle avec chaque jour qui commençait depuis qu’il était apparu sur le perron de sa maison, pour mieux se volatiliser, déjà. C’était étrange, quand même, au combien Forks pouvait paraître immense parfois, quand on espérait au moins un peu, croiser quelqu’un par hasard. Peu importait l’ardeur avec laquelle elle avait pu essayer de provoquer le destin, Arcadio et elle n’avaient pas été réunis grâce à un p’tit coup de pouce de la vie – comme si celle-ci cherchait à lui donner une bonne leçon, à Iris, sa victime préférée. Comme si on essayait d’lui faire comprendre que rien n’se ferait, tant qu’elle n’prenait pas son courage à deux mains. A force de s’tourner elle-même en bourrique, la jeune femme s’était réveillée ce matin du vingt-deux février, à ne savoir qu’une chose : c’était l’anniversaire d’Arcadio, ses trente-trois ans, qu’encore une fois, il ne fêterait pas avec elle. Et cette fois, pas à cause d’une cellule, d’un jugement qu’ils pourraient continuer de blâmer pour aussi longtemps qu’ils le voudraient. Mais parce qu’il n’semblait pas en avoir envie – c’était, putain, ce que continuait de dire son cœur meurtris, à la blonde, quand elle comptait les heures et les jours sans qu’il ne revienne. Et aussi, parce qu’elle n’l’avait pas appelé, et qu’on pourrait très bien s’projeter vers lui, les conclusions qu’il avait pu tirer de cette attitude qu’elle avait eue. Le reste de la matinée et une bonne partie de l’après-midi, elle les passa à tergiverser encore, à prendre son téléphone entre ses doigts, à fixer l’écran de celui-ci pour ne rien en faire. Et encore, et encore. Est-ce qu’il attendait vraiment un signe de sa part ? Ou l’avait-elle juste trop déçu, de toute manière ? Et elle dans tout ça, hein ? Et comme une idiote, elle avait, cette année aussi, pris sur elle de se dégager le maximum de temps libre – un réflexe qu’elle avait toujours eu quand ils avaient été en couple encore ; ç’avait été son occasion idéale de faire les choses parfaitement, de mettre les petits plats dans les grands pour l’homme qu’elle aimait.

Parce qu’Iris, elle n’avait jamais lésiné sur les moyens pour démontrer à Arcadio, au combien lui, son bonheur, sa présence à ses côtés, comptaient. Mais le vingt-deux février de cette année deux-mille-dix-huit, elle était vouée à le passer toute seule. Et encore une fois, pas parce qu’Arcadio était à Seattle, à des centaines de kilomètres de là, coincé dans une cellule lugubre. Il était sur le canapé de sa sœur, ou elle n’osait imaginer où d’autre, et il n’semblait pas avoir envie de venir jusqu’à elle non plus. Pendant combien d’années avait-elle la première à coup sûr, à lui souhaiter son anniversaire ? Pendant combien d’temps, hein, est-c’que ça lui avait tenu à cœur plus que d’autres fêtes dans l’année, ou son propre anniversaire à elle ? Maintenant, c’était sur Nancy qu’elle déversait tous ses efforts – son anniversaire à elle, ça faisait deux ans qu’elle ne le fêtait plus, malgré l’insistance de certaines personnes, et les messages qu’elle pouvait recevoir dans cette journée. Sans Arcadio, sa vie s’était arrêtée, d’une certaine façon ; et ce sentiment était encore plus lourd à porter pour la Castillo, alors qu’elle savait très bien qu’il était là, quelque part à Forks, mais pas là, avec elle. Alors y’avait des phases dans son quotidien où elle ne pouvait s’empêcher de s’dire qu’y’avait une certaine légitimité, dans la rancœur qu’elle portait sur ses épaules, que c’était normal, qu’elle ait les nerfs en pelote à cause de tout ce qui était arrivé. Qu’c’était normal aussi, qu’elle ait besoin de lui, qu’elle puisse espérer qu’il pense à ça également ; parce qu’ils étaient encore mariés, parce qu’il disait qu’il voulait revenir – un jour, elle ne savait quand. Elle oscillait, Iris, basculait d’un état à l’autre : la seule stabilité à laquelle elle avait droit, c’était quand elle s’occupait de Nancy. Toute la rigueur dont elle devait faire preuve pour aider sa fille à se sentir plus sauve et en confiance dans la vie de tous les jours, était un gouvernail assez stable pour qu’elle tienne bon, Iris, la plupart du temps. Mais encore et toujours, Nancy continuait de faire deux siestes par jour ; et le matin comme l’après-midi, tout ce à quoi la mère de famille put se livrer en l’absence de sa fille, ce fut réfléchir. Et réfléchir encore. Elle tenait à Arcadio, Iris ; elle avait besoin et envie de lui dans sa vie. Elle avait commis ses fautes, il avait commis les siennes, même encore récemment – alors quoi ? A tâtons, la jeune femme avait réussi à attraper son téléphone, encore une fois s’armant d’assez de courage pour écrire quelque-chose. Qu’elle mit un quart d’heure à envoyer. Des simples mots qu’elle noya dans d’autres sms qui suivirent bien vite comme si, frénétiquement, pendant son élan de courage, elle devait caser un maximum de choses. Elle était désolée ouais, de sa réaction incontrôlable- pas de la légitimité de celle-ci, au fond. C’était pas comme si elle pourrait plier ses sentiments à sa volonté ; c’était pas comme si elle allait bien quoiqu’il en pense, quoiqu’il puisse croire en la voyant de prime abord. Iris, elle vacillait, elle n’tenait pas si bon que ça, mais personne n’était là pour l’aider. Ou peut-être était-ce elle qui n’s’ouvrait à personne. Elle se retrouva quand même à inviter Arcadio ce soir – à venir ici, dans cette fameuse maison où il ne voulait pas venir habiter, parce que ‘ce n’était pas chez lui’ mais qui lui semblait, à elle, terriblement vide sans lui dedans. Et tout autant que, par peur, elle aurait pu avoir envie de tout rembobiner, d’faire disparaître ces messages et leurs conséquences, avec l’invitation lancée et acceptée, elle n’avait plus que ça à faire. Au moins de quoi s’occuper, s’concentrer sur autre chose que tout ce qui trainait dans son crâne ou dans sa poitrine.

Le temps que Nancy dorme encore, elle appela sa mère, et elle se lança dans la préparation ambitieuse d’un gâteau : une recette qu’elle connaissait sur le bout des doigts, puisque ç’avait été le gâteau qu’elle avait toujours préparé pour son anniversaire. Les fois où elle n’avait pas eu le temps de faire les courses à cause du travail, les fois où elle avait même oublié de faire les courses, les fois où elle avait improvisé soudainement – un gâteau d’anniversaire simple, au fond, symbolique pour eux deux. Surtout pour elle, la mélancolique mièvre qu’elle était. Laisser sa fille en baby-sitting à quelqu’un pour aller prendre du temps pour elle, en revanche, c’n’était pas quelque-chose qu’elle avait fait très souvent. Rarement était même le mot à utiliser et une fois arrivées chez mamie, Nancy comme Iris, mirent presque une heure à se séparer. De longues minutes durant lesquelles la jeune femme expliqua à sa fille que sa grand-mère allait bien s’occuper d’elle ; elle lui montra ses jouets, ses affaires, ces repères essentiels qu’elle avait ramené avec la petite, et dont elle avait désespérément besoin pour se calmer peu à peu. A l’agitation, suivit le calme, ce genre de distance froide qu’elle ressentait, Iris, quand sa fille jouait dans son coin, happée par son petit univers, au point d’en oublier le reste. C’est donc à elle surtout, qu’il lui fallut une cascade de bisous, de caresses, de câlins, avant d’avoir assez de courage pour laisser Nancy à la charge de quelqu’un d’autre : soi-disant quelque-chose sur quoi elle devait travailler, si elle voulait un jour être capable de mettre sa fille à la crèche. S’il existait, du moins, quelque-part à Forks, une crèche prête à l’accepter. Le cœur lourd, elle parvint quand même à se résoudre à partir, à continuer avec cette motivation qui la rendait si efficace, capable de faire des dizaines de choses en peu de temps. Elle alla faire quelques courses, principalement chez le traiteur, trop consciente qu’elle ne pourrait pas tout cuisiner elle-même ; et elle rentra, enfin, inspectant l’heure à sa montre comme si elle avait un rendez-vous important. Mais c’était important, non ? L’était-ce ? Au moment de se retrouver devant son placard, à s’poser mille questions, Iris ne sut plus vraiment. Devait-elle mettre quelque-chose de formel ? Quelque-chose de ‘relax’ et sans pression ? Quelque-chose de classe ? Sexy ? Ou tout au contraire, sans ambiguïté ? Soudainement, ces habits devant elle, ressemblaient à une montagne imposante de laquelle elle ne sortirait jamais. Elle fut même condamnée à aller à la douche sans avoir trouvé d’idée parfaite, continuant de cogiter alors même que pendant longtemps, ces moments pour elle, à sentir l’eau couler sur sa peau et à être entourée du bruit relaxant des gouttelettes, avaient été son seul refuge. En fin de compte, elle opta quand même pour une robe – l’exemple même du mystère, ni trop sexy, ni trop formelle, ni juste une robe- peut-être bien ce genre de tenue qu’elle avait laissé pourrir dans son placard, depuis qu’elle n’avait plus personne aux yeux de qui plaire. Désordonnée mine de rien, elle se retrouva à allumer un feu de cheminée avec sa fameuse robe, ses cheveux encore humides, et les talons qu’elle avait ajouté au tout : clairement de quoi bien incruster l’odeur du vieux feu de cheminée dans chaque pore de sa peau. Ça embaumait toujours toute la maison, de toute manière ; et dans le nord du pays, en plein mois de février, c’était indispensable. Au moment de s’observer vite fait dans le premier miroir qu’elle croisa, au moins, Iris put observer la femme qu’elle était, plus que le rôle de maman duquel elle s’habillait tous les jours, toute seule depuis des années maintenant. Et ça faisait du bien, non ? Elle n’eut pas vraiment le temps de le déterminer, dévisageant le reflet de ses doigts qui s’entouraient nerveusement autour de son alliance, quand on toqua à la porte. Pour d’ultimes secondes, la blonde se retrouva même à s’demander si elle devait la retirer, si elle devait la garder, si elle comprenait quoique ce soit. Peu importait le reste, elle ne put retenir son sourire rayonnant d’être la première chose accueillant Arcadio, alors que quand elle le voyait, son cœur battait toujours comme un fou. « Hey. » elle n’avait pas rêvé, cette dernière fois-là où il avait été sur le pas de cette porte. Et dans ce réel-là, imprévisible à souhait, elle dut se forcer à se contrôler un peu, son sourire s’atténuant au coin de ses lippes, comme si elle s’pinçait subitement les zygomatiques pour ne pas qu’elles la trahissent. « Em… entre, hein. » elle s’écarta, maladroite sur ses pieds – et encore plus gauche quand il se retrouva face à elle, dans la maison, et qu’elle n’avait plus qu’à fermer la porte pour qu’ils ne soient que tous les deux. Comme ça. Et quoi, maintenant, hein ? « Bon anniversaire.... » lui offrit-elle encore, avec un sourire, un léger mouvement où elle se hissa sur la pointe de ses pieds comme si elle sautillait sur place, pour mieux se raviser l’instant d’après. Ses prunelles, pourtant, elles s’accrochèrent pour une longue seconde sur les lèvres du brun, parce qu’elle avait envie de l’embrasser – parce que ces mots avaient toujours été accompagnés d’un baiser. Mais ‘les choses avaient changé’, hein ? Et pour le meilleur ou pour le pire, fallait juste qu’elle s’y fasse.
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Arcadio Castillo
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Arcadio Castillo
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Age : trente-trois ans.
Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
In your pocket : son portable, son portefeuille (avec une photo de sa femme et de leur fille dedans), un paquet de clopes, un briquet et des clés.
Address : il squatte sur le canapé de sa frangine.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyVen 23 Fév - 13:11

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
iris castillo et arcadio castillo

C’était difficile de savoir exactement où ils en étaient Iris et lui, alors même que leurs retrouvailles ne s’étaient pas passées aussi bien qu’ils l’auraient voulu. Pendant un moment, alors qu’il avait quitté la maison, il avait hésité à revenir frapper à cette porte pour prétendre que rien de tout ça n’était arrivé et qu’ils pouvaient s’offrir une deuxième chance de se retrouver. Est-ce que ça aurait vraiment été différent ? Il n’avait pas changé de point de vue en quelques minutes et sans doute qu’il en allait de même pour la blonde. Alors, malgré l’hésitation lovée au fond de ses tripes, l’envie de refaire les choses d’une façon plus idéale, il n’était pas revenu. Il n’avait même pas su quand est-ce qu’il allait revenir, alors même qu’il n’avait pas eu envie d’être confronté à une situation similaire celle qu’il avait connu quand il était allé la voir. Il ne savait pas ce qui l’attendait là-bas, et forcément le fait de rester en retrait, ça ne l’aidait pas à prendre ses marques comme il aurait pu le vouloir quand ils avaient été ensemble. En même temps, depuis qu’il avait confié son numéro de téléphone à Iris, il n’avait pas eu de nouvelles. Il avait attendu, encore et encore en fixant son écran. Il avait même fini par demandé à son  neveu – qui devait forcément mieux s’y connaitre que lui – s’il n’y avait pas un bug avec son téléphone, mais il avait bien été obligé d’admettre que s’il recevait tous les messages, à part ceux d’Iris, c’était qu’il n’y en avait pas venant de la blonde. Il avait attendu un signe, n’importe lequel venant de la blonde, si bien qu’il avait fini par se dire que le silence devait en être un, juste pas celui qu’il attendait, elle ne devait pas tant avoir besoin de lui dans sa vie, puisqu’il semblait bien qu’elle n’avait rien à lui dire. Elle n’avait pas eu grand-chose à raconter l’autre fois quand il avait été en face d’elle et elle n’avait pas tenté d’entrer en communication avec lui, alors même qu’il lui avait confié son numéro. Il s’en sentait vexé, déçu, mais surtout particulièrement triste, bien plus qu’il ne s’était l’imaginé l’être quand il avait songé à ses retrouvailles avec son épouse.

Il s’était dit qu’il allait falloir qu’il prenne la décision de frapper de nouveau à cette porte. Peut-être s’attendait-il à ce qu’il fasse le premier pas, ou le second, techniquement, parce que même si ça n’avait pas été de la façon dont elle l’aurait voulu, il était quand même revenu vers elle une première fois. Mais il avait l’impression qu’elle attendait surtout de lui qu’il revienne avec ses valises, la prochaine fois qu’il frapperait à cette porte et il ne se sentait pas plus prêt à le faire aujourd’hui  que quelques jours plus tôt. Comment est-ce qu’il pourrait l’être, alors qu’il n’avait pas l’impression d’être franchement le bienvenu dans cette maison ? Est-ce que s’il se pointait avec ses valises elle aurait plus de trucs à lui dire qu’elle ne l’avait fait l’autre fois ? Ou qu’elle ne le faisait maintenant ? Est-ce que ça changeait vraiment tout ? Qu’elle voulait bien de lui, si et seulement si, il décidait de s’installer chez elle ? Lui il avait envie d’attendre encore un peu, que ça puisse ressembler plus à l’idée qu’il se ferait d’un chez eux que d’un chez elle. Encore aujourd’hui, il ne voyait pas ce qu’il y avait de mal à ça, il ne voyait pas non plus en quoi ça voulait dire qu’il n’était pas là pour elle. Il était là, pas franchement loin d’elle et merde, il serait venu en courant si son téléphone avait fini par lui indiquer qu’elle en avait vraiment l’envie. Finalement, en se levant le matin du vingt-deux février, il avait surtout eu envie de frapper la première personne qui lui souhaiterait son anniversaire. Il avait pourtant dû faire un effort en face de sa sœur et de son neveu, pour ne pas juste les envoyer balader. Il était allé bosser pendant un moment, satisfait de ne pas être assez proche de qui que ce soit au poste pour qu’on sache sa date de naissance. Il avait encore passé des heures à fixer son téléphone, sans qu’il n’indique quoi que ce soit d’utile. Y avait bien Maria qui avait pensé à lui, mais ce n’était pas d’elle dont il attendait des nouvelles. Il n’avait pas douté qu’elle y penserait. Finalement, il était rentré plus tôt que prévu, blasé, pour se foutre en jogging et vieux sweat devant la télévision. Il avait plein de programmes à rattraper après tout ce temps en prison, alors autant en profiter. Il ne l’attendait même plus le message d’Iris quand enfin, il vint jusqu’à sa boite de réception. Il aurait pu être vexé qu’elle mette autant de temps, mais il s’était juste retrouvé comme un adolescent qui venait juste de recevoir un message de la fille dont il était amoureux au lycée. Il avait eu les mains moites sur son téléphone et il avait écrit un truc, qu’il avait effacé, puis un autre pour finalement envoyer le premier message qu’il avait tapé et il était resté à fixé l’écran, en chacun des messages qu’elle avait envoyés. Maintenant, il était invité chez elle, alors il quitta le canapé, dérangeant son pauvre petit chien qui était confortablement endormi sur ses genoux, pour filer sous la douche. Il voulait quand même être présentable pour l’occasion et puis, une fois sorti de la douche, il avait hésité entre le peu de fringues qu’il avait, comme une gonzesse, qu’elle lui avait dit Luisa, à chaque fois qu’il était venu lui demander ce qu’elle en pensait. Finalement, il avait opté pour un jean et une chemise, heureusement qu’il n’avait pas ramené de cravate avec lui, sinon il aurait été capable de se battre avec ça pendant une demi-heure, alors même que ça aurait probablement fait le pauvre gars en faisant des caisses. Il était sortit de chez sa sœur, en voiture cette fois, ce serait mieux qu’à pieds ou en courant cette fois, il avait pris le temps de s’arrêter chez le fleuriste, c’était son anniversaire à lui, mais bon, il avait regretté de n’avoir pas pu lui offrir de fleurs la dernière fois qu’il était venu, alors cette fois, il le ferait. Ça avait été stressant quand même, de frapper à la porte, avec en tête tous les souvenirs de la fois précédente, mais il avait osé et il était là, maintenant, en face de son épouse, dans cette fameuse maison. « Salut. » Qu’il répondit, un sourire au coin des lèvres. « Merci. » Qu’il lui répondit alors qu’elle lui souhaitait un joyeux anniversaire. Il tendit ensuite son bouquet de roses vers elle. « C’est pour toi. » Evidemment que c’était pour elle, ce n’était pas pour la voisine ou pour ses chats de toute évidence. « Comment ça va ? » Il savait bien que c’était le genre de question à laquelle tout le monde répondait ‘bien’ mais il espérait avoir quelque chose d’un peu plus précis que ça, qu’il ait déjà un peu moins l’impression d’être un inconnu pour elle. Il retira son manteau pour l’accrocher au portoir derrière lui, histoire de dire qu’il faisait quand même un peu ‘comme chez lui’ fallait bien que ça commence par ce genre de petits gestes anodins, après tout, c’était mieux que de débarquer et de se mettre à déplacer les meubles juste pour justifier qu’il voulait se sentir chez lui, de toute façon, il n’était pas décorateur d’intérieur alors les meubles, ils lui semblaient très bien comme ils étaient. Cette maison était très bien de toute façon, il n’avait rien à redire là-dessus, mais ce n’était pas celle qu’il avait quitté quelques années plus tôt, alors évidemment qu’un temps d’adaptation était nécessaire.

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Dernière édition par Arcadio Castillo le Sam 24 Fév - 15:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyVen 23 Fév - 19:53



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Les amoureux avaient bien des raisons d’aimer le mois de février – c’était la période de la Saint Valentin, cette fête que tout le monde moquait, la jugeant trop commerciale, mais une symbolique à laquelle les couples tenaient, l’air de rien. Iris y avait pensé le jour du quatorze février ; peut-être avait-elle bêtement espéré quelque-chose, d’une façon bien hypocrite puisqu’elle n’avait elle-même pas donné signe de vie à Arcadio. Ç’avait été encore une année perdue, à ce niveau-là : car quand bien même elle avait pu se rebeller contre la Saint Valentin à l’adolescence, et elle-même la dévaloriser en l’appelant ‘trop commerciale’, les petites attentions qu’Arcadio et elle s’étaient offertes à cette date-là, l’avaient toujours remplie de bonheur. Peut-être qu’au bout d’un certain temps d’toute façon, les couples mariés ne se donnaient plus la peine de se la souhaiter- à force, ça devait perdre de son côté exceptionnel. Et puis, la blonde avait manqué de peu d’passer à côté de la date, tant elle avait été habituée depuis deux ans et demi, à devoir tracer sa route coûte que coûte, sans s’encombrer de songes parasitaires qui ne pourraient que faire redescendre son humeur. Pendant tout ce temps, elle avait essayé de n’pas ressentir le poids de l’absence de l’homme qu’elle aimait dans tout ce qu’elle vivait – ses propres anniversaires à elle et ceux de Nancy, les soirs du réveillon de Noël, quand les amoureux s’embrassaient pour la Nouvelle Année, ou à la St Valentin, aussi. Et il y avait aussi eu ces fameux vingt-deux février, - seulement trois techniquement, depuis qu’Arcadio n’était plus avec elle, mais pourtant, Iris pourrait jurer qu’elle en avait subi des centaines. Le temps, d’toute manière, il était passé d’une façon bien bizarre : long et douloureux au quotidien, et pourtant comme en accéléré, quand elle jetait un regard en arrière, aujourd’hui. Ça faisait déjà deux ans qu’elle vivait seule, à élever sa fille comme si elle était une mère célibataire, et à essayer de garder la tête hors de l’eau, au jour le jour. Mais Iris, si on devait lui demander moralement, combien d’années elle mettrait dans toute cette histoire, elle jurerait que ça f’sait dix ans qu’elle était coincée dans cette situation – prisonnière d’une solitude que personne jamais n’avait réussi à rendre un peu plus supportable. Alors oui, elle pouvait comprendre quelque-part, quand le brun lui disait que des choses avaient changé, des choses avaient changé aussi pour elle, mais qu’est-ce qu’ils gagnaient, à laisser ces fameuses choses changées, être toujours omniprésentes entre eux, hein ? Oui, c’était peut-être stupide, c’n’était peut-être pas la bonne solution, mais Iris, elle n’avait pas envie de reprendre sa vie comme essayerait de le faire une malade en voie de guérison, à montrer partout qu’elle n’allait pas bien mais qu’elle essayait. Ses proches avaient toujours pu soupçonner ce qu’était la vérité derrière les mots qu’elle balançait presque par réflexe, avec le temps – pour se rassurer elle-même, plus que pour mentir aux autres. Ouais, elle allait bien, parce que techniquement, elle avait encore et encore trouvé la force de s’occuper de Nancy, de l’habiller, de la faire jolie, de la garder sauve et en bonne santé. Elle avait réussi à suivre le rythme effréné d’un bébé qui venait tout juste de naître, et demandait une attention totale : changer des couches, faire des biberons, essayer d’endormir le bébé, ranger la maison, faire le ménage – c’était un cercle vicieux qui pouvait si souvent, si souvent faire péter un câble. Et personne n’avait été là quand Iris s’était sentie frôler la folie pure et dure.

Prendre du temps pour elle, était clairement un luxe que le reste du monde ne lui avait pas permis d’obtenir, depuis bien longtemps. Elle n’s’en était pas donnée la chance non plus, comme si par masochisme, par automatisme, ou un genre d’instinct de survie, elle avait surtout appris qu’elle avait besoin de s’occuper de Nancy. Ce soir, c’était bizarre de n’pas l’avoir avec elle – et ç’avait créé un grand vide autour d’elle, quand bien même la blonde s’octroya le privilège de prendre du temps sous la douche, de s’observer dans le miroir comme elle ne l’avait plus fait depuis bien longtemps. Quand on virevoltait à mille à l’heure dans une vie échevelée, on n’avait pas l’temps de se rendre compte à quel point on avait le cœur lourd, hein ? Peut-être alors qu’la question devait s’poser ; Iris l’avait eue, collée à son esprit depuis qu’Arcadio était parti, et qu’elle n’avait eu plus que ses mots à faire tourner dans son crâne : est-c’qu’elle était vraiment la bonne personne pour l’aider ? Est-c’que ça servirait à quelque-chose ? Est-c’qu’elle y serait à la hauteur de toute façon ? Aussi déraisonnable cela pouvait-il paraître, elle, elle était restée campée sur ses positions vis-à-vis d’eux deux, de son retour à la maison, au jeune homme. Et elle n’arrivait pas à le regretter, surtout pas alors qu’elle se sentait surtout, surtout, continuer sur un chemin de solitude qu’elle n’avait que trop connu pendant ces presque trois ans. Et si c’était le courage et l’envie de le voir qui l’avaient motivée à contacter Arcadio ce soir – c’était son anniversaire, après tout, le premier depuis qu’il était libre et elle aurait été folle de ne pas prendre l’occasion de le lui souhaiter – elle n’pouvait pas garantir en avoir assez pour tout le temps qu’ils passeraient ensemble. Il était juste sur le pas de sa porte qu’elle se sentait déjà vaciller- et qu’elle se retrouvait, comme prévu, au beau milieu d’un champ d’inconnues qui la laissaient plus hagarde et paumée que l’épouse qu’il avait toujours connue. La femme qu’il avait aimée. Elle n’s’était jamais sentie aussi peu à l’aise avec lui, à devoir compter ses mots, examiner ses gestes, à s’demander ce qu’elle devait faire, ce qu’elle devait répondre. Ce qu’ils pouvaient encore partager, qui n’avait pas changé, peut-être, malgré ce qu’ils pouvaient croire. Voir Arcadio, ça l’avait toujours rendue si heureuse : pour quelques secondes, tout son intérieur recréa ces mêmes sentiments, cette ivresse qui lui faisait tourner la tête, cette façon dont son cœur battait contre sa poitrine. Avant qu’elle n’se rappelle que quel que soit le bonheur qu’elle ressentait, elle n’pouvait pas l’exprimer : peut-être ne devait-elle-même pas le ressentir comme ça ; de toute manière, elle se prendrait un autre mur d’évidences, hein ? Ces fameuses pensées si logiques auxquelles le brun semblait s’accrocher si facilement lui, parce qu’il tenait vraiment à freiner des quatre fers avant qu’ils n’aillent où que ce soit, tous les deux. Alors elle se retrouva bête encore, quand il lui tendit ce bouquet de roses qu’il avait pour elle ; dans ces circonstances aussi, elle l’avait toujours embrassé pour le remercier, incapable de toute manière, de rester bien longtemps sans le toucher, sans chercher ses baisers et le contact de ses mains. « Merci. » c’est tout ce qu’elle dit, donc, malgré son sourire sincère, cette émotion indéniable à recevoir un bouquet de roses après tant de temps à avoir ses vases vides, et à ne plus espérer des attentions comme ça, pour elle-même. Et elle se sentit encore osciller sur ses pieds, hésiter, l’observer un instant avant de s’éloigner pour aller au comptoir de la cuisine, et commencer à s’occuper de ces fameuses fleurs. « Ca va... » répondit-elle par réflexe à Arcadio, non sans esquisser une petite moue dans son coin – ça va, c’était la réponse qu’elle servait à tous les plats, quelles que soient les circonstances ou ses interlocuteurs. C’était comme un mantra, qu’elle avait collé sur le bout de sa langue pour rester à flots, depuis ces deux dernières années. Et puis, si Arcadio voulait vraiment savoir, il serait là, non ? S’il voulait partager son quotidien, ou avoir une idée de ce à quoi il pouvait ressembler, il viendrait, non ? S’il s’en préoccupait ? Oh ces songes, elle les avait remués jusqu’à en avoir la nausée en plein dans son cœur, pendant ces jours et ces jours qu’elle avait passés plus seule que jamais, en n’sachant que trop bien que son mari était quelque-part en ville, mais peu désireux de reconnecter avec elle. Et puis, rien que comme ça, c’était son anniversaire, elle n’allait pas commencer la soirée en racontant tous ses malheurs, hein ? « Et toi ? Bonne journée ? » avec un ton assez souriant pour que ça ait presque l’arôme d’autrefois, quand ils avaient vécu ensemble et qu’elle lui avait posé cette question à chaque fois quand il rentrait. Mais c’n’était pas le cas, pour ce soir – et rien de tel que d’avoir les yeux accrochés sur des fleurs qu’elle essayait d’arranger dans un vase, pour ne pas regarder la réalité de plein fouet.
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Arcadio Castillo
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Age : trente-trois ans.
Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
In your pocket : son portable, son portefeuille (avec une photo de sa femme et de leur fille dedans), un paquet de clopes, un briquet et des clés.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyVen 23 Fév - 21:41

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
iris castillo et arcadio castillo

Il avait beaucoup réfléchi ces derniers temps à tout ce qui avait pu se passer entre Iris et lui et y avait rien qui pouvait expliquer toute cette situation, il avait presque l’impression qu’y avait rien de logique là-dedans, si bien qu’il en venait à se demander si sa conception des choses était juste complètement conne, pour qu’Iris semble ne pas la comprendre. Il ne comprenait pas en quoi le fait qu’ils ne vivent pas sous le même toit rende incompatible le fait qu’ils soient ensemble. C’était un peu comme si c’était le nœud du problème dans cette histoire, qu’Iris, elle avait pris la mouche au moment où il avait dit qu’il avait quand même besoin d’un peu de temps avant de venir s’installer dans cette maison avec elle. Il se demandait si ce besoin était logique et justifié, mais s’il le ressentait au fond de lui, mieux valait l’écouter plutôt que lutter contre non ? Après avoir passé deux ans et demi en prison, il n’arrivait pas à se jeter à nouveau dans la vie comme ça, sans se poser de questions, juste en fonçant, comme ce qui semblait être attendu de lui. C’était trop bizarre et trop compliqué pour lui et plus Iris avait été silencieuse ces derniers jours, plus il se disait qu’heureusement qu’il n’avait pas débarqué avec ses valises, parce que s’ils devaient vivre ensemble en étant mal à l’aise l’un avec l’autre, ça allait être pire que de prendre un peu de temps non ? Lui, il se disait qu’il valait mieux qu’ils se réhabituent progressivement à être ensemble avant de pouvoir aller plus loin. Il savait qu’il était facilement mal à l’aise quand il était avec d’autres personnes et finalement, ils n’avaient même pas passé assez de temps à s’embrasser, se toucher, s’enlacer la dernière fois pour être certain pour qu’il puisse être certain de ne pas mal réagir au contact de la blonde. Et s’il le faisait, sans même le vouloir, mais parce que c’était un genre de réflexe qu’il avait adopté à cause de la solitude dans laquelle il avait passé ces dernières années ? Ça la vexerait aussi la blonde non ? Il ne savait plus quelle était la meilleure solution dans tout ça et toutes ses réflexions ne l’avaient mené nulle part.

Y avait peut-être pas de bonne solution. C’était une leçon qu’il avait apprise à la dure ça. Y avait pas eu de bonne solution quand il s’était retrouvé sur le banc des accusés, pour un meurtre qu’il n’avait pas commis. Il avait beau avoir été innocent, il avait quand même été condamné, peu importait ce que son avocat avait pu essayer pour le tirer d’affaire. Peut-être que maintenant le tout, c’était de faire des efforts pour que les choses puissent marcher et sans doute qu’avec cette idée en tête, il aurait dû revenir vers Iris plus tôt, sans attendre qu’elle lui fasse signe pour ça. Mais il était susceptible et rancunier, des caractéristiques qu’on ne lui aurait pas attribué quelques temps plus tôt et qui pourtant faisaient partie de lui maintenant. Ça l’avait fait ‘bouder’ bêtement dans son coin en attendant un message de la part d’Iris. Le type qu’il était devenu n’aidait pas beaucoup à améliorer la situation à première vue, mais il s’était promis de faire des efforts, à partir du moment où il avait reçu ce message, au moins, il avait été déterminé à faire les choses un peu mieux qu’il ne les avait faites ces derniers temps. Il ne pouvait toujours pas débarquer chez Iris avec ses valises, mais peut-être qu’il aurait une chance de préciser le fond de sa pensée ou qu’au moins, la soirée serait assez idéale pour qu’ils puissent vraiment se retrouver l’un avec l’autre et qu’il puisse commencer à se sentir vraiment à l’aise, inéluctablement, ça aiderait à accélérer les choses, là où, leur dernier face à face avait plutôt eu l’effet inverse. En face d’Iris, il avait l’impression qu’ils repartaient du même point de départ que l’autre fois, avec la maladresse, la gêne et tout ce qui aurait dû – dans un monde idéal – disparaitre quand il l’avait embrassée. Il avait bien hésité à le faire, là en entrant dans cette maison, mais il avant l’impression de manquer cruellement d’assurance maintenant. Elle allait bien qu’elle disait. Est-ce que c’était vrai ? Il avait bien envie de poser la question, mais ça ferait surement le type déçu qu’elle aille bien ou quelque chose du genre. Ce n’était pas le cas, il voulait qu’elle aille bien, mais après tout ce qui avait pu se passer l’autre fois, est-ce que c’était la vérité ? Il garda ses pensées pour lui, rejoignant la jeune femme jusque dans la cuisine, ou il haussa les épaules, s’il voulait qu’elle soit sincère avec lui, peut-être qu’il devait commencer par l’être avec elle. « Pas terrible. Y a  pas mieux qu’un anniversaire pour se demander où sont passées les deux dernières années et puis passer la journée au commissariat, ça aide pas beaucoup. » Les deux dernières années de sa vie, elles étaient perdues, parce qu’il avait été en prison, pour un crime qu’il n’avait pas commis, la liberté ne lui permettait pas de récupérer ça. Il avait eu trente ans quand il avait été condamné et maintenant il fêtait ses trente-trois ans, y avait malheureusement pas de retour en arrière. « Merci, pour l’invitation, ça rend déjà la journée meilleure. » Il lui adressa un sourire, évidemment que maintenant qu’il était là avec elle, la journée était meilleure. Malgré les problèmes qu’ils pouvaient rencontrer Iris et lui, il était quand même content d’être là, rassuré aussi, ça prouvait quand même que tout n’était pas perdu et il avait l’impression que son cœur battait de nouveau dans sa poitrine alors même qu’il avait été complètement gelé ces derniers temps.



Dernière édition par Arcadio Castillo le Sam 24 Fév - 15:46, édité 1 fois
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Iris Castillo
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Civil status : mariée, accrochée à la bague à son doigt- pourtant, elle est seule. trop seule.
Job|Studies : fut un temps, sauver des vies était son oxygène; elle aimait être infirmière. mais maintenant, à forks, elle s'est fait peau neuve, comme si tout dans son ancienne vie est trop douloureux. elle est alors iris, organisatrice événementielle, elle distribue le bonheur aux autres, au moins.
In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyVen 23 Fév - 23:19



loving can heal
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i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

S’il y avait bien une chose de laquelle Iris tenait à être sure, c’était de la place d’Arcadio dans cette maison. Dans sa vie, même. Un peu comme si les deux étaient étroitement liés; comment ne le seraient-ils pas, à vrai dire? Être ensemble pour eux, ç’avait été vivre sous le même toit, une envie si forte que ça l’avait même mené, lui, à la suivre jusqu’à Seattle quand elle avait décidé d’aller y faire ses études. Tous les appartements qu’elle avait eus, en tant que ‘jeune femme qui essayait de s’assumer’, ç’avait été avec lui; ces petits lieux de vie où il fallait savoir se contenter du minimum, et vivre l’un sur l’autre: ça les avait beaucoup rapprochés, physiquement et moralement, alors qu’ils avaient bien évidemment connu les premières galères du fait de vivre par eux-mêmes, loin de ce Forks où ils avaient eu tous leurs repères. Cette maison dans laquelle elle vivait désormais, c’était la première que la blonde avait eu le courage d’acquérir sans son mari, celle qui avait semblé un peu moins vide en comparaison de celle qu’ils avaient tout juste obtenue à Seattle, après avoir changé quand elle avait appris qu’elle était enceinte. Le changement de décor avait effacé les souvenirs qui l’avaient harcelée entre les murs de cette fameuse maison, dans ces pièces dans lesquelles elle avait partagé la compagnie de l’homme qu’elle aimait, quoiqu’il puisse arriver. Elle ne savait pas ce qu’il avait pu chercher là-bas, lui, quand il avait été libéré de prison; mais quelque amour qu’il avait pu avoir encore pour ce foyer, s’était envolé du coeur de la jeune femme dès le moment où elle s’y était retrouvée toute seule. Cette baraque avait perdu son âme soudainement, l’entrain qui avait pu battre dans leurs entrailles, à Arcadio et elle, quand ils avaient commencé à imaginer la chambre de leur bébé, comment est-ce qu’ils changerait l’organisation du salon, de la salle de bain ou de la cuisine pour accueillir un enfant- et vivre à trois plutôt que deux, dans leur chez eux. Toute seule, elle s’était adaptée tant bien que mal, bien loin probablement, de toutes les belles images qu’ils avaient pu imaginer quand ils avaient été des parents juste impatients de rencontrer leur enfant pour la première fois. Heureusement, sans doute, que le brun avait peint la chambre de leur fille des mois à l’avance, parce qu’elle n’aurait pas eu le courage de le faire elle-même, et la pauvre Nancy aurait passé le début de sa vie à dormir dans la chambre la plus impersonnelle qui soit. Pourtant, aux yeux de la jeune femme, toutes ces choses un peu ‘matérielles’ accompagnaient forcément une grossesse: c’était important, non, de faire une belle chambre à son enfant? D’aller faire du shopping à un moment pendant le troisième trimestre, en couple, pour choisir quelques vêtements, quelques objets, des peluches, des doudous, des jouets? Iris avait dû faire ça toute seule - avec sa mère - et tout ce à quoi elle avait pu penser au détour des rayons ou au moment de faire les choix par elle-même, ç’avait été que ç’aurait été mieux, à cent pour cent, à mille pour cent, si Arcadio avait été à ses côtés. Et pour toutes les fois où elle avait daigné exprimer cette pensée à haute voix, ç’avait été comme si sa mère avait essayé de lui faire comprendre qu'il ne reviendrait pas de toute manière, ou pire encore, qu’il faudrait qu’elle se fasse à l’idée que peut-être, s’il était accusé, si son procès était si mal barré, c’était parce qu’il était coupable. Ils étaient comme ça, dans sa famille; pragmatiques, à croire en la justice, en ce pays dans lequel ils vivaient depuis des générations. L’Iris qui avait cru en tout ça, avait été complètement désillusionnée en un rien de temps.

C’était normal dans ces circonstances-là, qu’iris ait appris à tenir sa langue, hein? Qu’elle ne soit plus habituée à livrer le fond de ses pensées? Elle avait été confrontée à des gens qui l’avaient prise pour une folle, pour une décérébrée, une pauvre aveugle- et peut-être même une criminelle elle-même. Sa propre famille avait dû le penser à un moment. Et elle avait arrêté de compter les amis avec lesquels elle avait subitement coupé les ponts à cause de leurs idées à eux, bien faites. Plus rien ne l’avait retenue à Seattle: au final, le bilan avait été simple, sa mère n’avait eu de cesse de se taper des heures de route pour venir voler à son secours dans sa maison désespérément vide d’âme, alors qu’elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Retourner à Forks, ç’avait été comme se retrouver à nouveau dans ce cocon bien chaud, le ventre de sa mère ou au moins sa protection - et puisqu’il l’avait formulé lui-même à haute voix la dernière fois qu’ils s’étaient vus, Arcadio pouvait bien le comprendre, non? Peut-être faudrait-il encore qu’elle en dise quelque-chose, que ce soit des mots qu’elle arrive à exprimer; l’acceptation et le silence étaient devenus son mode par défaut, la seule chose qui pouvait avoir encore de l’importance. Parce qu’elle s’était épuisée, à s’exprimer, à vouloir que les autres l’entendent coûte que coûte quand elle martelait l’innocence de son mari; ça s’était bien retourné contre elle, et la seule force qu’elle avait pu avoir, ç’avait été celle de se construire d’épaisses murailles de protection- pour elle-même et pour Nancy. Au moins, elle se prenait moins la tête avec les autres, et à l’extérieur comme ça, elle semblait vraiment aller bien. Jamais n’avait-elle eu besoin d’agir ainsi avec Arcadio; alors ouais, ses premiers réflexes quand il s’était présenté devant elle, avaient été de lâcher ces larmes qui avaient été coincés en elle depuis si longtemps, d’émettre les mots qui cachaient un épuisement bien plus profond que ce qu’une mère devant éduquer sa fille malade toute seule, devait ressentir. Mais qu’est-ce que ça avait apporté, hein? Il avait quand même quitté cette maison - trop tôt - et il n’avait pas prêté une grande attention à ce qu’elle pouvait bien retenir. Au final, ç’avait été elle-même encore, qui avait dû se résoudre à arrêter de pleurer une fois qu’il était parti, elle-même qui s’était ‘remonté le moral’ du mieux qu’elle le pouvait et elle-même qui avait dû se consoler, bon gré mal gré, avec les rares choses positives qu’elle pouvait avoir dans sa vie. Nancy, et son travail. Et quand elle se concentrait sur ça, elle pouvait bien dire qu’elle ‘allait bien’: bien sûr qu’elle aimait toujours autant sa fille, sans faillir et sans s’poser de questions et même si Nancy pouvait être irritable, chiante et épuisante au cours d’une journée, Iris n’avait certainement pas pour première envie d’aller s’en plaindre à qui que ce soit. Pas même à Arcadio, au fond; y’avait plein de joies à être parent, qu’elle n’voulait pas lui gâcher- y’avait plein de moments avec Nancy qu’il devait pouvoir découvrir par lui-même. « Bah-... t’es sûr de vraiment pas vouloir essayer de trouver autre chose? Tu sais-... ce que j’ai dit sur le fait que j’te soutiendrais-... je l’pense. » parce qu’au fond, elle était rancunière elle aussi, au point de ne pas aimer l’idée qu’il soit dans la police à nouveau. Ils ne le méritaient pas- à Forks ou ailleurs, et tous les deux, ils en avaient déjà assez bavé à cause de ça. Et puis, peut-être bien y avait-il quelque-chose de vexant, dans le fait qu’il ait ‘besoin de temps’ pour eux deux, mais saute à nouveau à pieds joints, sans hésitation, dans ce job qui leur avait tout pris. Donc bon, à croire que même s’il râlait, il préférait quand même la perspective de passer son anniversaire dans ce poste de police qu’au sein de cette maison qui pourrait être la sienne. Une remarque qu’elle retint, et essaya même d’oublier quand il enchaina, la remercia, et qu’un sourire traversa le visage de la blonde, sans qu’elle ne puisse s’en empêcher. « Ouais. » qu’elle dit dans un premier temps, en suspension avec ses songes, ses confessions, ces mots maladroits qui pourraient facilement sortir et lui échapper- une attitude qui lui avait porté préjudice plus qu’autre chose la dernière fois qu’Arcadio avait été là. « J’suis contente d’avoir osé envoyer ces messages. » qu’elle admette au moins son ridicule, dans un rire moqueur, alors qu’elle levait les yeux au ciel. Ça leur permettrait de mettre ça au clair, non? Le silence qui s’était installé entre eux ces jours, ça n’avait pas été parce qu’elle avait eu mieux à faire ou pas envie de lui parler- elle avait eu honte d’elle, peur aussi, elle avait été gênée, et ouais, un vingt-deux février, c’était l’occasion idéale pour oser, après tout ce temps perdu.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptySam 24 Fév - 12:58

sometimes it’s hard to be still in your skin.
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Quand il était sorti de prison, il avait eu ses sœurs à ses côtés et ça l’avait aidé, au moins, ça lui avait donné l’impression de ne pas être complètement seul, mais elles avaient leur vie toutes les deux et il n’avait pas pu exiger d’elles qu’elles restent à ses côtés pendant tout le temps qu’il avait passé à Seattle. Alors y avait bien un moment où il s’était retrouvé affreusement seul dans cette baraque dans laquelle il avait vécu avant son arrestation. Ça avait été douloureux et ça lui avait donné l’impression d’être perdu, de ne pas savoir comment s’y prendre pour joindre les deux bouts. Ça avait créé un grand sentiment de panique en lui contre lequel il avait eu bien du mal à lutter. Peu de temps après, il s’était retrouvé en face d’un conseiller pénitencier qui avait eu l’air de penser que tout serait simple comme bonjour pour lui, parce qu’il était libre maintenant et qu’il fallait qu’il en profite. Il avait bien eu envie de lui coller son poing dans la figure à ce type, parce qu’il n’avait pas eu l’air de se rendre compte qu’au-delà des démarches administrative, y avait tout une vie qu’il réussisse à mettre en ordre et que pour ça, il n’avait pas des papiers à remplir et à signer pour les renvoyer à telle adresse. Tout ne marchait pas comme ça, si bien qu’il n’avait pas eu l’impression d’être aussi bien aidé qu’on avait bien voulu le dire. Il avait eu une compensation financière, une poignée de main et quelques excuses. L’argent, il refusait d’y toucher, s’il devait servir à quelqu’un, ce serait à Nancy, peut-être qu’au moins, ça pourrait aider à lui offrir de belles études, si jamais elle pouvait en faire, maintenant qu’il avait retrouvé Iris et leur fille, il ne savait plus trop comment se positionner quant à la situation de Nancy. Le fait était qu’il n’avait rien eu pour lui quand il été sorti de prison et qu’il avait quand même dû se démerder tout seul.

Aujourd’hui alors, il ne pouvait pas dire s’il s’y était bien pris ou pas, il ne pouvait pas dire qu’il avait choisi le chemin idéal et que maintenant tout allait pour le mieux. Il était encore mal en point, blessé et hésitant dans chaque aspect de sa vie. Il avait l’impression d’avoir tout fait de travers avec Iris, alors qu’il avait cru que ce serait au moins le truc qui se passerait bien et que quand il l’aurait retrouvée elle, le reste de sa vie se remettrait bien vite en place. Ça avait été une évidence toute tracée dans sa tête, assez claire pour que le temps dont il avait parlé avec Iris ne représente pas grand-chose, que très rapidement après l’avoir retrouvée, tout serait réglé pour lui et il pourrait vraiment tout rejoindre ensemble et retrouver la vie qu’on lui avait volée. Ça ne s’était pas passé comme ça, maintenant, il avait l’impression d’avoir encore plus de morceaux à recoller les uns avec les autres et ça semblait vraiment difficile. Il n’était même pas sûr de vouloir garder le job qu’il avait. La police, la justice et tout ce qui allait avec l’avait considérablement déçu. Mais en même temps, il n’avait pas voulu être au chômage, il dépendait déjà suffisamment de sa sœur comme ça, ce n’était pas facile pour lui, alors il avait bien besoin d’un job pour pouvoir gérer sa vie. C’était aussi un des trucs qui faisaient qu’il avait besoin de temps avant de venir vivre avec Iris. Il n’avait pas voulu se pointer à sa porte avec ses valises et pas de boulot, pour n’être que le pauvre gars qui serait entretenu par sa femme. Il avait été indépendant financièrement avant même de quitter Forks pour Seattle, il avait eu un job ici, puis à Seattle, il n’avait jamais eu besoin de demander de l’argent à qui que ce soit. Il voulait pouvoir gérer ça aussi, s’occuper de sa famille et ne pas être un poids pour elles. Ça avait un côté orgueilleux, mais il ne voulait pas être celui dont on s’occuperait parce qu’il serait au chômage et même pas certain de ce qu’il voulait faire de sa vie maintenant qu’il était libre. S’il devait vivre ici, il voulait pouvoir participer à payer tout ce qu’il y avait à payer et même si son compte en banque n’était pas complètement vide, il avait besoin de cette stabilité financière que lui offrait le fait d’avoir un job. « Je sais. » Il n’avait jamais douté de la parole de la blonde et puis il se disait qu’elle devait bien détester les forces de l’ordre autant que lui. « J’vais chercher, mais j’peux pas quitter la police sans être sûr d’avoir une solution de secours. »  Même au-delà de la question financière, il ne pouvait pas se retrouver au chômage de toute façon, il deviendrait fou s’il n’avait pas un truc sur lequel se concentrer. Peut-être bien qu’il ne donnait pas tout ce qu’il avait dans la police, qu’il passait plus de temps dans la paperasse qu’autre chose, mais au moins, ça lui occupait l’esprit assez longtemps pour qu’il ne remue pas toutes ses pensées encore et encore. Ça il le faisait déjà très bien la nuit, quand toutes ses pensées venaient le priver de sommeil, rendant les cernes sous ses yeux de plus en plus marquées au fil des jours. « Je suis content aussi que tu l’aies fait. » Il était soulagé aussi, alors qu’il avait craint qu’elle ne veuille juste plus entendre parler de lui, parce qu’il l’avait trop vexée ou trop blessée avec ses réactions. « Je suis désolé pour la dernière fois, j’aurais voulu que ça se passe mieux … J’aurais dû revenir plus tôt. J’me suis juste enfui et c’était lâche, je suis vraiment désolé. » C’était toujours plus simple de fuir que d’assumer ses erreurs de toute façon. Peut-être bien qu’il avait tort de vouloir prendre son temps, il n’en savait rien, mais il savait en tout cas qu’il n’aurait pas dû se barrer et juste se planquer derrière son téléphone en se disant que tant qu’elle n’envoyait rien, il ne pouvait rien faire lui. Il avait été lâche, c’était un fait qu’il se devait bien d’admettre, il était vraiment désolé pour ça et il espérait que ça n’allait pas lui porter préjudice dans cette relation qu’il avait vraiment envie de reconstruire avec elle.


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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptySam 24 Fév - 22:24



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Iris n’avait jamais été une fille prise de tête, qui aimait les conflits et fonçait tête baissée droit dans ceux-ci. La seule fois où elle y avait vraiment déversé ses efforts et consumé son âme, ç’avait été quand Arcadio avait été emprisonné, et qu’elle avait commencé à voir les vrais visages des gens autour d’elle. Là encore, pourtant, elle n’avait pas été une amoureuse de la confrontation, du débat houleux, des face à face acharnés – ç’avait été froidement qu’elle s’était contentée de se distancier des gens qui n’osaient pas la croire, de ceux qui lui tournaient eux-mêmes le dos, et de ceux qui la décevaient. Avec le temps, elle s’était persuadée qu’elle n’avait pas le temps pour ça, de toute manière, pas d’temps pour ces gens qui préféraient croire des journaux vomissant des conneries au quotidien, plutôt qu’elle, sa foi en l’homme qu’elle avait épousé, et sa capacité à voir les choses pour ce qu’elles étaient. S’occuper de Nancy avait été assez difficile au quotidien, si bien qu’elle avait arrêté d’essayer d’changer le monde, en plus de ses prouesses de mère. On lui avait fait comprendre que c’qu’elle faisait, c’était déjà assez – tenir à bout de bras une famille déchirée qui aurait dû être heureuse comme tout, c’n’était pas à la portée de tout le monde et la blonde elle-même, mise au pied du mur, avait été persuadée qu’elle n’y arriverait pas. Bien sûr que dans son monde idéal, elle aurait eu Arcadio avec elle à chaque tournant difficile de sa vie ; il aurait été le premier à voir leur enfant, à partager ce moment avec elle, il aurait été là quand elle était rentrée à la maison, une boule au ventre en réalisant que maintenant, c’était à elle de tout gérer avec ce bébé tout juste arrivé. Et il aurait été là pendant les stress des longues nuits de pleurs, les inquiétudes nées à cause de l’attitude de Nancy, de choses que pointaient les baby-sitters quand elles la gardaient et que la jeune femme, elle, essayait de continuer à avoir un job et à entretenir tout ce foyer bancal. Rien que l’fait d’avoir une petite vie fragile dépendant de vous alors que vous êtes au trente-sixième dessous, c’était quelque-chose ; et pendant longtemps, Iris ne s’était même plus accordé le privilège de pleurer sur son sort. Elle n’avait même plus eu le temps pour ça. Et puis ainsi, un beau matin, elle avait réalisé que c’était son anniversaire ; qu’elle s’prenait une année dans la tronche et qu’elle était censée bien le vivre. Que dans sa tête, la dernière fois qu’elle avait imaginé à quoi ressemblerait son année à venir, elle n’se serait jamais imaginée seule, vide, désespérée, et paumée. Elle connaissait bien, alors, le sentiment de soudainement compter les dates et de s’demander où le temps était passé, et même pourquoi est-ce que ce sadique avait continué d’avancer, alors qu’on aurait préféré qu’il s’arrête complètement. Iris, elle avait eu vingt-cinq ans, elle n’avait pas eu d’enfant, elle avait vécu à Seattle et avait été infirmière là-bas, la dernière fois qu’elle s’était sentie vraiment heureuse, sans un nuage à l’horizon et sans une inquiétude ici ou là, pour lui tordre les entrailles.

Maintenant, elle en avait vingt-sept – et même Arcadio, même lui qui pourtant, souffrait des mêmes événements tragiques ayant brisé leurs vies et des mêmes dommages causés par ceux-ci, s’attendait à ce qu’elle ait tout bien fait, bien construit et stabilisé, dans le coin de sa tête. Alors ouais, elle n’avait pu s’empêcher de penser que c’était injuste, qu’il soit parti l’autre jour ; qu’il s’attende à ce qu’elle accepte qu’il ait besoin d’temps comme si elle, elle n’avait pas besoin de quelque-chose aussi, d’son côté. Elle avait besoin d’amour, de sûreté, de savoir que les choses n’étaient pas perdues, qu’elle n’était plus toute seule, et qu’elle avait tenu bon pour quelque-chose : des sentiments que le brun ne lui avait pas faits passer depuis qu’il était revenu dans sa vie, quoiqu’il puisse croire et quels que soient les prétextes qu’il pourrait avoir pour lui-même, pour justifier ça. Il avait été en prison, ouais, une putain de cellule bétonnée de quatre mètres sur quatre, à subir des choses horribles. Et elle, hein ? Elle, elle s’estimait avoir été dans une toute autre prison ; un genre de cage mentale où la solitude était son seul repère, avec l’impression de se faire progressivement abandonner par tous ceux qu’elle avait connus et avec lesquels elle avait tissé un lien. Des gens qu’elle avait invités à son mariage, des gens avec qui elle avait passé des années à apprendre à se connaître et à se lier d’amitié. Tout ça pour ça – avec ajouté à la vie de tous les jours bien difficile, les violences verbales, mentales, les violences balancées sous forme de cailloux, d’œufs, de coups d’peinture sur sa maison ou où que ce soit où elle aurait pu se sentir sauve. Et elle avait passé tellement, tellement de temps à devoir ravaler ses propres sentiments, qu’elle n’savait plus quoi en faire, maintenant. C’était comme si elle s’était construit un barrage mental qui avait ‘tenu bon’ jusque-là, mais souffrait du poids de tout ce qui s’y était amassé. Et même avec Arcadio, elle n’arrivait pas à se sentir assez sauve et soutenue pour tout relâcher – le lui avait-il fait ressentir, après tout ? Il n’l’avait pas aidée à sécher ses pleurs la dernière fois qu’il l’avait vue, et il l’avait laissée à ce moment où toute sa vulnérabilité avait explosé hors d’elle. Il la connaissait assez, non, pour savoir qu’elle aurait eu besoin d’lui, qu’il reste même si ça devait lui peser, plutôt que d’partir comme il l’avait fait, au moment où il l’avait fait, hein ? Encore maintenant, alors, la Castillo avait remué en elle toute une ruée de sentiments contradictoires, de colère, de rancœur, de déception, de peine- opposés à l’impression d’perdre son temps, de s’planter, de faire n’importe quoi. Peut-être était-ce alors plus la culpabilité que l’envie vraie qui lui avait fait taper ce sms aujourd’hui. C’était compliqué à dire ; tout ce qu’elle savait, tout ce dont elle était sure, c’était qu’elle n’pouvait pas, elle n’pouvait physiquement pas laisser passer un autre vingt-deux février sans fêter l’anniversaire de l’homme qu’elle aimait avec lui. Un genre de responsabilité. Ou peut-être une mélancolie, comme s’ils allaient retrouver ce bonheur qu’ils avaient toujours eu quand ils avaient fêté ces grandes occasions ensemble. Ou peut-être ruineraient-ils tout encore, puisque de toute manière, ils n’arrivaient pas à s’comprendre ou s’accorder sur quoique ce soit. La discussion commençait déjà à l’agacer, Iris – en des signes imperceptibles qu’elle arrivait encore à masquer, pinçant les lèvres, le regard ailleurs, bénissant ces fleurs pour lui offrir une distraction bienvenue. « Pourquoi pas ? C’est pas comme si t’avais une famille à entretenir ou quelque-chose. » et oui, peut-être que c’était une attaque – déjà – peut-être qu’elle n’pouvait s’en empêcher. Elle assurait toutes les dépenses pour Nancy et elle depuis des années maintenant, et ça n’la dérangeait pas ; c’était la pression mentale qui était le pire, l’incessant devoir d’être debout et fonctionnel et d’avoir l’esprit assez clair pour faire les choses bien et n’pas perdre la boule. Y’avait pas Nancy ce soir, alors ouais, elle pouvait le dire, elle pouvait s’exprimer – il avait bon dos le ‘devoir’ qu’Arcadio se sentait avoir pour son job ou l’fait d’en avoir un. Il n’semblait pas ressentir la même dévotion aveugle pour sa famille. C’était lui, hein, qui jouait sur les cordes sensibles de cette facette qu’elle avait mis des semaines entières à reconstruire, depuis qu’il était venu. Ou peut-être était-ce parce que toutes ses cordes à elle étaient sensibles, quand il était question d’Arcadio. Une théorie qui se confirma, qui lui fit serrer les dents alors qu’elle n’avait plus son fameux bouquet vers lequel se tourner quand Arcadio sembla presque la coincer avec ses paroles. Il aurait voulu, il aurait dû – mais les choses s’étaient passées telles qu’elles s’étaient passées, et les excuses, elles ne changeaient rien à leur situation, hein ? Voilà que la fameuse soirée d’anniversaire pour Arcadio tournait mal, surtout alors qu’Iris avait à nouveau toute sa conviction bloquée dans sa gorge. Encore aujourd’hui, elle avait attendu et espéré, mais tout tournait déjà au drame, hein ? « Pourquoi t’agis comme si tu devais ‘prendre des précautions’ avec nous, hein ? Avec moi ? Pourquoi t’agis comme si tu s’rais mieux tout seul qu’avec nous ? » ou avec elle – c’était ça, l’impression qui avait le plus de mal à passer. La trahison qui lui pesait sur le cœur et lui faisait mal – elle avait tellement souffert de devoir partir de Seattle, de devoir continuer sans lui – et lui, c’était comme si c’était un choix délibéré qu’il faisait, alors qu’il était libre, qu’ils pouvaient être ensemble et que tout pourrait rentrer dans l’ordre. Est-c’qu’il allait lui ressortir qu’elle était partie la première, qu’elle n’avait rien à dire ? Elle n’avait pas envie de l’entendre, et déjà, elle regrettait les vérités qui lui avaient échappé si vite – Iris en pinça les lèvres, secouant la tête. « Tu sais quoi. Oublie ça. On n’est pas là pour ça ce soir. » il était là parce que c’était toujours mieux que Netflix ou elle n’savait quoi – et elle était là parce qu’elle était stupide et ridicule, à essayer de raccommoder des bouts de vie qui n’allaient plus ensemble. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’elle n’pouvait pas, elle ne pouvait pas, non, répéter la même scène que la dernière fois.
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In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 0:05

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
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Malheureusement, sortir de prison ne lui avait pas rendu sa vie pour autant. Il était sorti pour constater que beaucoup de choses avaient changées et que c’était dur de reprendre gout à la vie quand on l’avait perdu depuis longtemps. Il était soulagé d’être sorti de prison, mais il ne nageait clairement pas dans le bonheur pour autant. Il ne savait plus comment faire, il ne savait plus grand-chose et il faisait de son mieux, pour tenir le coup, envers et contre tout, même si c’était compliqué et que la montagne d’obstacles à franchir était si haute qu’il pouvait si facilement se sentir découragé. Il avait tenu bon dans cette cellule, alors ce serait débile de lâcher prise maintenant qu’il en était sorti non ? Il se répétait souvent ce genre de choses, mais ça n’aidait pas beaucoup. Il était déprimé, au fond du trou, toujours prisonnier quoi qu’on puisse en dire. Il faisait de son mieux avec ce qu’il avait et c’était loin d’être facile. Il se disait maintenant qu’il aurait dû attendre d’être un peu plus en forme avant de revenir vers Iris, que ça aurait rendu les choses plus simples. Il aurait eu moins peur de l’avenir, moins peur de lui-même et peut-être que là, il aurait eu assez de temps pour que revenir directement avec ses valises ne lui pose aucun problème. Probablement qu’elle lui aurait reproché de ne pas être revenu assez tôt, n’était-ce pas déjà ce qu’elle avait fait la dernière fois ? Ça ne faisait même pas un mois qu’il était à Forks et déjà, elle lui avait reproché de ne pas être revenu assez vite. Ce n’était pas comme si elle lui avait laissé une adresse en plus, alors certes, il avait demandé à sa sœur, mais est-ce que ça avait vraiment été à Luisa de lui dire où est-ce qu’il pourrait trouver sa femme hein ? A peine un mois et le temps qu’il avait pris était déjà un problème, qu’est-ce que ça aurait été s’il avait pris plus de temps hein ?

Elle lui aurait aussi reproché d’en avoir eu besoin, puisque c’était déjà ce qu’elle faisait. Elle, elle, avait besoin de lui d’après ce qu’elle disait. Qu’est-ce que ça voulait dire ? Qu’il fallait qu’in réponse à ses besoins à elle et qu’il en oublie les siens ? Pourquoi est-ce qu’y avait que dans ce sens là que ça devait marcher hein ? Parce qu’être un mec et pensé à soi-même ça faisait de lui un gros macho ? Est-ce qu’elle avait pensé à lui, le jour où elle avait décidé de quitter la ville, sans même venir le lui dire ? Il se souvenait bien de ce qu’elle avait dit l’autre fois. Elle avait eu besoin de quelqu’un qui était là, presque comme si lui, il avait choisi de ne pas être à ses côtés. Elle avait aussi dit qu’elle n’avait pas pu venir lui dire qu’elle partait, parce que cette décision qu’elle avait eu besoin de prendre allait les séparer. Et lui dans tout ça ? Il passait pour le connard qui aurait préféré qu’elle reste pour lui, toute seule, à essuyer les menaces et les insultes, comme si ça aurait été son avis sur la question. Personne ne s’était soucié de ce dont il pouvait avoir besoin lui, quand il avait été en prison. Pourquoi est-ce qu’on s’en serait donné la peine hein ? Il n’était plus vraiment un homme là-bas, il avait été un prisonnier, privé de ses droits, alors ses besoins ne comptaient pas. Il aurait eu besoin de savoir qu’elle partait, savoir ce qui n’allait pas chez sa fille. Lui, il avait eu besoin d’encore pouvoir lui parler, ne serait-ce que par le biais de courrier. Mais ça n’avait pas compté, de toute évidence, ce dont il pouvait avoir besoin et encore là, il fallait croire qu’il était censé fermer sa gueule et accepter les décisions qu’on prenait pour lui. Apparemment, maintenant, il fallait même qu’il démissionne, parce que c’était la solution qui convenait le mieux à Iris. Sa réplique elle lui coupa le souffle accéléra les battements de son cœur et le laissa bouche-bée, paralysé, comme s’il venait de se prendre une bonne droite dans la tronche. Il n’avait pas de famille à entretenir. Ça faisait mal, vraiment mal. Encore une réplique des plus accueillantes, qui lui donnait évidemment envie d’aller chercher ses bagages pour s’installer ici. Il serra les mâchoires avec force et s’efforça de respirer calmement pour essayer de calmer ses nerfs. Mais évidemment, elle ne s’arrêta pas là, Iris, c’était bien la peine d’essayer de s’excuser. Là encore, ses excuses à elle, il était censé les accepter en un claquement de doigts et passer à autre chose, mais l’inverse ne fonctionnait pas de la même façon. » J’sais pas, peut-être parce que j’ai pas de famille. » C’était ses mots à elle, pas les siens. Peut-être bien qu’il serait en effet, mieux seul qu’avec une femme lui balançant des répliques pareilles dans la tronche. Il le méritait sans doute, parce qu’il était le pauvre connard qui avait besoin de temps pour se remettre de ces deux ans en prison. En, plus, voilà qu’elle pensait pouvoir effacer tout ça d’un revers de la main, en une réplique. Ce serait facile hein de pouvoir simplement agir comme ça. Il en lâcha un rire ironique, il l’attaquait et il devait fermer sa gueule. Est-ce qu’il avait vraiment été si docile que ça avant ? Il n’en avait pas l’impression, mais si tel était le cas, il avait vraiment changé plus qu’il ne l’aurait cru. « Ouais c’est ça, j’ai qu’à prétendre passer un super anniversaire, juste parce que tu l’as décrété. » Encore une décision qu’elle prenait. Peut-être bien qu’elle avait besoin qu’il fasse comme s’il n’avait pas entendu ce qu’elle avait dit. Merde, si elle lui avait proposé de venir ce soir, juste pour pouvoir se défouler sur lui, leur mariage était vraiment en péril. « J’me souvenais pas que c’était comme ça que ça fonctionnait entre nous. Tu décides et j’obéis quoi qu’il arrive. Tu sais c’qu’est drôle ? C’est que tu as besoin de moi et que tu m’demandes pourquoi j’agis comme si je serais mieux sans vous, mais qu’à côté l’accueil est loin d’être franchement chaleureux. » C’était lui le méchant de l’histoire parce qu’il avait besoin de temps, peut-être qu’elle devrait aussi se remettre en question, parce qu’elle n’avait clairement pas été tendre là. « C’est sûr, j’ai vraiment envie de revenir ici pour le bouffer ce genre de remarques tous les jours. » Au moins, l’ambiance ne serait pas si différente que ça de ce qu’il avait connu en prison, fallait voir le bon côté des choses, il était habitué maintenant. « Si tu m’as proposé de venir juste pour ça, c’était pas la peine de t’embêter. Si c’est le but, dis le toute suite, parce que l’avantage comme j’ai pas de famille, c’est que je peux aller passer mon anniversaire à me bourrer la gueule au fond d’un bar, y a personne que ça devrait déranger et ce serait toujours une meilleure façon de célébrer mon anniversaire qu’en me faisant incendier. » Et peut-être bien qu’il pourrait picoler jusqu’à en crever, comme il n’avait pas de famille il ne manquerait à personne en plus. Mais peut-être qu’il fallait qu’il reste, parce que maintenant Iris avait besoin d’un punching ball et qu’évidemment, c’était de son devoir de répondre à l’ensemble de ses besoins, parce qu’ils étaient forcément plus légitimes que les siens.



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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 1:41



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Ces sms qu’elle avait envoyés, le gâteau qu’elle avait cuisiné elle-même ou le temps qu’elle avait passé à faire des courses pour le reste de l’après-midi – la robe qu’elle avait choisie avec tellement de soin après s’être prise la tête jusqu’à en devenir folle ; tout ça, ça n’avait pas été prévu pour rien. Ç’avait été mille actes du cœur qui se lançaient à la conquête d’un espoir difficilement perdu avec le temps, quand elle n’avait eu que la solitude pour répondre à son désarroi et à ses peines. Iris, elle n’s’était jamais vue comme étant quelqu’un de sauvage, impétueux, agressif comme un fauve qui bondissait sur ses proies, sans pitié : pourtant, il semblait bien que c’était ce qu’elle était devenue en un temps record, en expérimentant la vie dans tout ce qu’elle avait de plus dur. Les désillusions s’étaient enchainé, créant une toute nouvelle réalité où beaucoup trop de choses avaient dépendu d’elle, du fait qu’elle doive être forte et qu’elle ait constamment à se répéter qu’elle devait le faire : tenir bon, prendre une longue inspiration à la surface avant de se noyer, avec l’espoir quand même, de réussir à remonter des abysses avant de complètement perdre son souffle. Endurer, fallait croire que c’n’était pas son truc – pourtant, les gens autour d’elle n’avaient eu de cesse de l’admirer pour la témérité dont elle faisait preuve à avoir une fille toute seule, à gérer sa vie comme elle le faisait. A l’extérieur comme ça, elle avait presque l’allure d’une success story qui sortait ses talons et ses jolis vêtements pour aller conquérir le monde avec son nouveau travail. Mais tout ce qu’elle était Iris aujourd’hui, c’était une statue de marbre qui avait dû se construire avec les difficultés, les déceptions, les réalités qu’on avait essayé de lui faire entrer dans le crâne, parfois cruellement. Arcadio avait fini en prison, qu’elle le veuille ou non – et une poignée de semaines après, elle s’était retrouvée à l’hôpital, dans une salle d’accouchement, à devoir vivre le plus beau jour de sa vie, sans ressentir la moindre joie au fond d’elle. Elle avait dû prendre sa fille dans ses bras pour la toute première fois, avec rien d’autre que de la tristesse au fond de son cœur. Et peut-être que finalement, elle n’l’avait pas assez aimée, Nancy ; elle n’s’était pas assez occupée d’elle à la fin de sa grossesse, pendant les premières semaines ou les premiers mois de sa vie, ce qui faisait qu’aujourd’hui, Nancy était malade, inatteignable la plupart du temps – presque invisible parfois, comme si elle avait saisi un message subliminal physiquement envoyé par la blonde qui avait été occupée à autre chose encore et toujours. La culpabilité s’était ajoutée au lot : un peu plus ou un peu moins, ça n’avait pas fait d’différence, quand pour la première fois au moins, elle avait choisi Nancy à Arcadio. Comme si elle avait été assez bête pour croire que sa fille avait juste besoin d’un environnement plus stable, sans lettres menaçantes et attaques incessantes pour ruiner l’ambiance. A Forks, elle pouvait au moins dire, Iris, qu’elle avait passé plus de temps – tout son temps – à se focaliser sur Nancy, que ç’avait été au moins ça, qu’elle rattrapait un peu de la catastrophe ; tout ce qu’elle avait ruiné toute seule, comme leur propre enfant, à Arcadio et elle, ce si beau bébé pour lequel ils avaient eu plein de rêves et d’espoir. Aujourd’hui encore, elle avait arrêté d’oser aller voir un médecin pour faire suivre Nancy, comme si ne pas connaître l’ampleur des dégâts, ne pas voir la maladie empirer, allégerait au moins sa conscience.

Y avait-il quoique ce soit de mal à être épuisé, de vivre tout ça ? Epuisé par les désillusions et les peines, et les trahisons. Trop de choses sans doute, trop de traumatismes et de stigmates pour que ça s’envole en un jour, pour qu’Arcadio, venant vivre sous ce toit, soit un remède miracle qui arrange tout. Elle le savait, elle le savait, ça, Iris. Tout comme elle savait qu’il n’y avait pourtant bien qu’avec lui qu’elle pourrait guérir ou au moins vouloir essayer, et voir le monde autrement que comme cette chose horrible qu’elle haïssait parce qu’il était si injuste. C’était un peu comme s’il la prenait pour une superficielle, le brun, à croire que sa femme serait juste satisfaite d’avoir ce qu’elle voulait, qu’il vienne à la maison et que ça créer une apparence de famille qui lui conviendrait. Comme si c’était si simple ; elle aussi, elle savait que ça n’pourrait jamais être aussi simple, que c’était compliqué, qu’y’avait des choses qui avaient changé. Mais comment savoir ce qui avait changé, c’que ça faisait entre eux deux, c’que ça pourrait donner, s’il n’était pas là, hein ? Et jusque-là, ces dernières longues semaines qui venaient de passer, Arcadio n’s’était certainement pas appliqué à lui prouver que ‘même sans vivre sous ce toit, il serait quand même là pour elle et pour Nancy’ comme il avait pu le prétendre. Elle avait quand même dû tout gérer, en n’sachant que trop bien que son mari, le père de sa fille, était quelque-part en ville, trop occupé à reprendre son précieux, stupide job de flic, pour en avoir quoique ce soit à faire ! Et que d’toute manière, quoiqu’elle en dise quoiqu’elle en pense de ça aussi, il n’changerait ni de travail, ni d’vie, parce qu’il avait des bons prétextes à chaque détour : à croire que son ‘ouverture d’esprit’ pour changer d’air, pour croire qu’elle pourrait l’aider, ça n’avait été valable que dans ces ridicules messages qu’ils s’étaient envoyés pendant tout l’après-midi ! Il avait bon dos alors, leur mariage, leur couple, leur autrefois qu’ils n’étaient pas prêts de retrouver, parce que de toute manière, Arcadio avait mieux à faire. Des super journées de travail dans un job qu’il détestait soi-disant, des heures de thérapie à se confier à une psy plutôt qu’à sa propre femme, et des nuits passées sur le canapé de sa sœur ! N’était-ce pas la situation idéale des couples en crise, au bord du divorce, hein ? « Moi, c’que j’me souviens de comment ça fonctionnait entre nous, c’était qu’on était ensemble dans tout c’qui arrivait, que t’étais là et qu’tu passais pas ton temps à m’faire comprendre que tu préférais être ailleurs ! » il pouvait lui reprocher son accueil à elle – lequel ? Quand elle lui avait sauté dans les bras en le voyant pour la première fois ou tous les efforts qu’elle avait faits ce soir pour essayer de passer à autre chose, accepter tant bien que mal ce qu’il décidait pour eux deux ?! – et elle pouvait lui reprocher sa façon d’y répondre à chaque fois : avec sa froideur, avec ses reproches, avec cette distance qu’ils n’avaient jamais eue entre eux, et dont elle souffrait déjà assez quotidiennement, avec tous les autres gens de son entourage. Dont elle avait souffert quand il était venu la dernière fois. « Là maintenant, le seul qui force une situation à l’autre, c’est toi ! Toi qui décides que c’est comme ça que tu veux faire les choses, et moi qui dois quoi… attendre ?! T’accueillir ce soir sans savoir combien d’temps va passer avant que tu m’fasses encore comprendre que le canapé d’ta sœur c’est mieux qu’ici ?! A m’demander si j’vais avoir droit à un geste d’affection ou d’soutien de ta part ?! Ou alors tu vas encore subitement décider d’m’embrasser, pour voir c’que ça fait ?! » Elle avait été assez stupide pour croire que ça n’les toucherait jamais eux – pourquoi avait-elle été aussi conne, hein ?! Elle était partie après tout, comme ne manquerait pas d’le lui rappeler Arcadio d’ici peu, alors elle avait tout ce qu’elle méritait, hein ?! « Quel accueil, hein ?! Celui de quand t’es revenu juste pour m’faire comprendre que c’était juste en passant comme ça, jusqu’à c’que tu te décides que tu serais prêt ?! Et Nancy en attendant ? Et moi ?! » et le désespoir l’avait presque faite hurler, Iris, parce que pendant le procès, pendant tout ce drame, toute cette injustice, elle avait juste été victime de la tempête, jamais considérée par qui que ce soit, hormis par une presse qui n’avait jamais été son alliée. « Celui de ce soir, où je t’ai contacté, après des semaines sans nouvelle ?! » et ouais, si on devait s’limiter à lancer des pierres au coupable le plus évident, faudrait que ce soit elle parce qu’il lui avait laissé son numéro – mais au pire, Luisa avait son numéro à elle aussi, il n’était pas si introuvable que ça ! Après tout, il avait la responsabilité d’faire ce qu’il avait soi-disant promis, d’être là au moins un peu, même s’il n’était pas prêt à totalement revenir. Des promesses qu’il n’avait fait que trahir jusque-là. « Et toi, hein ? Tu vas faire ça, m’menacer d’partir ou le faire carrément dès que j’dirai un truc qui t’plait pas ? Tu vas encore disparaître pendant des semaines, là, si tu pars ?! Et c’est quoi ton prétexte ? M’présenter comme une salope manipulatrice qui fait tout ça juste pour t’saboter ?! »  c’était pas la première fois qu’on l’appelait manipulatrice, au pire. Mais Iris, cette fois, en plus de crier de désarroi, de chagrin, elle en tremblait, elle en pleurait d’cette fameuse peine si pure qu’elle n’avait jamais pu extérioriser, avec personne. « J’ai fini d’essayer. Alors tu sais quoi- » et la voilà, dans le coup de l’émotion, d’la rage, de l’étouffement, en train de lutter pour enlever la bague qu’elle avait gardé à son doigt pendant si longtemps, envers et contre tout. « Si un jour tu trouves une femme mieux qui t’donnera enfin l’envie d’faire quelque-chose vers elle, t’auras qu’à l’épouser, elle. » parce que c’n’était pas elle, apparemment. Et Arcadio avait toute une liste de bonnes raisons pour ça, bien préparée avec le temps : elle l’avait abandonné dans sa cellule, et il présentait volontiers ça comme si elle était partie en vacances s’amuser, et elle n’faisait, de toute manière, qu’essayer de le forcer à faire des choses qu’il ne voulait pas faire. Qu’il n’se donne plus la peine de les faire ou de prétendre alors, qu’il se casse, aille dans son bar de merde, qu’il fête son anniversaire avec Netflix, avec d’l’alcool en prétendant qu’elle était celle qui lui faisait comprendre qu’il n’avait pas de famille, quand c’était l’sentiment qu’il lui faisait passer, lui, depuis qu’il avait mis un pied sur le pas de cette porte. Et s’il devait partir, cette fois, elle n’voulait pas le voir, elle n’voulait pas être la pitoyable imbécile qui le regardait partir – alors après avoir lourdement fait tomber son alliance sur le comptoir de la cuisine, elle partit vers le salon, se laissa tomber sur son canapé, dans le coin le plus éloigné d’Arcadio possible, ne pouvant être contente que d’une chose, que Nancy soit pas là. Elle n’avait au moins pas assisté au carnage, et égoïstement, Iris pouvait se dire qu’elle aurait toute la nuit pour pleurer, comme ça.
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Arcadio Castillo
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Arcadio Castillo
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Age : trente-trois ans.
Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
In your pocket : son portable, son portefeuille (avec une photo de sa femme et de leur fille dedans), un paquet de clopes, un briquet et des clés.
Address : il squatte sur le canapé de sa frangine.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 3:42

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
iris castillo et arcadio castillo

Comment est-ce qu’ils en étaient arrivés là Iris et lui ? Malgré le temps qu’il avait passé en prison, il se souvenait bien de leur histoire à eux deux, des moments qu’ils avaient partagé ensemble, les joies, les crises, les doutes, les peines. Ils avaient tout connu ensemble, ils avaient tout surmonté. Il s’en était souvenu quand il avait été en prison, il s’était accroché à tout ça, il s’était laissé porter par ses songes, ceux qui l’avaient renvoyés à tous les bons moments qu’il avait passé avec Iris, tout le bonheur qu’il avait pu avoir dans sa vie et ça avait rendu le calvaire un peu plus facile à supporter, au moins jusqu’au moment où elle avait arrêté de venir. Les souvenirs avaient toujours été doux et agréables dans un premier temps, puis douloureux après coup. Il s’y était réfugié pour mieux en souffrir une poignée de minute après. Il avait fini par réaliser que c’était fini, que si Iris ne venait plus, ça voulait dire qu’il devait passer le restant de sa vie en prison, sans avoir de nouvelle de sa femme et de sa fille. Ça avait rendu la réalité de la condamnation plus douloureuse encore et bien vite, il en était arrivé à se demander à quoi est-ce que ça pouvait lui servir, de vivre encore dans ses conditions ? A quoi elle rimait sa vie, sans sa femme et sans leur fille ? C’était quoi l’intérêt de continuer à vivre, si c’était pour ne jamais pouvoir revoir sa femme et rencontrer sa fille ? C’était à ce moment là, qu’il avait fini par regretter la peine de mort. Si on l’avait achevé dès le début, le jugement aurait été plus clément que de le forcer à survivre jusqu’à ce que l’âge ne l’emporte, sans qu’il n’ait plus le droit à voir sa femme régulièrement. Ils avaient tout surmonté ensemble, ça il n’aurait pas pu le faire encore bien longtemps, seul dans cette cellule, avec aucun espoir auquel s’accrocher.

Maintenant qu’il était sorti, loin de cette cellule, il aurait pu croire qu’ils s’en sortiraient Iris et lui, que ça finirait par aller mieux et pourtant ce n’était pas le cas. Tout ce qu’il avait pu imaginer avait été beau et idéal, mais comme d’habitude, la réalité elle, elle était violente et cruelle. Peut-être que la vie avait décidé de s’acharner sur eux pour une raison qui les dépassait. Il avait cette impression qu’elle mettait plus d’embuches sur leurs routes qu’ils n’en méritaient. Ils n’arrivaient plus à se comprendre tous les deux et c’était frustrant, agaçant même, alors qu’autrefois, ça avait été si simple. » J’ai jamais dis que j’étais mieux ailleurs ! Je suis bien nulle-part ! » A part peut-être dans la toute petite cellule à laquelle il avait bien été obligé de s’habituer. Le monde lui semblait étrange à présent et s’y réhabituer était compliqué, il n’était à l’aise nulle part et avec personne et pourtant, il faisait de son mieux, il essayait de répondre à tout ce qu’on pouvait attendre de lui, mais c’était loin d’être facile. « Je suis vraiment désolé, si passer deux ans et demi de ma vie seul dans mon coin, avec comme seul contact physique les coups que je me suis pris dans la tronche m’ont rendu un peu distant avec les autres ! » Il essayait pourtant, il avait essayé avec elle, il l’avait embrassé, il lui avait pris la main et lui, il en avait été fier en plus, d’arriver à faire ça alors qu’il avait plus facilement tendance à repousser les autres quand ils s’approchaient trop de lui. Un petit pas en avant pour lui qu’Iris venait de démonter complètement, elle, elle n’était pas fière de lui, du résultat de ses efforts, elle était juste déçue par tout ce qu’il faisait, tout ce qu’il essayait, tout ce qu’il se sentait capable de faire. « Et moi ?! » Qu’il répondit à la blonde en haussant la voix, de la même façon qu’elle l’avait fait. « Pourquoi est-ce que ce dont moi j’ai besoin c’est si peu important hein ? Je demande pas la lune, j’ai jamais dis que je partais à l’autre bout du pays pour prendre l’air. Je suis là, dans cette ville et tout ce que je demande c’est de pouvoir reconstruire les choses à mon rythme. Je suis pas à l’aise avec les autres et j’y peux rien, j’fais de mon mieux ! » Elle faisait partie des autres, Nancy faisait partie des autres et ça ne lui faisait pas plaisir à lui d’avoir besoin de cette distance entre lui et les autres, de ne pas être capable de s’imaginer vivre sous le même toit que la femme dont il était amoureux et que leur fille, juste parce que les relations humaines était difficilement gérable pour lui et que ça le faisait flipper de vivre avec quelqu’un. Il ne vivait pas avec sa sœur, il squattait le canapé, il appréciait jouer aux jeux vidéos avec son neveu, regarder la télé, mais ce qu’il préférait encore, c’est le calme, la sensation de savoir qu’y avait du monde autour de lui, qu’il n’était pas seul, mais qu’on lui foutait la paix, qu’on le laissait dans son coin. S’il ne rentrait pas la nuit, Luisa, elle ne lui disait rien, elle le laissait vivre sa vie, il savait bien que ça ne fonctionnait pas pareil dans un mariage, qu’il aurait des comptes à rendre, qu’on les réclamerait, les gestes d’affection, n’est-ce pas ce qu’elle lui reprochait Iris, de n’en avoir eu que très peu à son égard ? Alors tout ce qu’il avait voulu, c’était y allait progressivement, apprendre à se connaitre à nouveau, retrouver les bases de leur histoire et doucement mais sûrement, il aurait réussi à se défaire de cette froideur qui lui collait encore à la peau. « Parce qu’y a aussi une loi universelle qui fait que je suis le seul dans cette histoire à pouvoir faire un pas vers l’autre ?! Tu crois quoi, que j’ai pas attendu des jours et des jours à fixer mon téléphone en me demandant si tu allais finir par donner signe de vie ? » Si elle avait attendu, il l’avait fait aussi. Au moins, il avait attendu moins longtemps cette fois que quand il avait été en prison, fallait voir le bon côté des choses. Il avait attendu qu’elle vienne vers lui et peut-être qu’il en avait eu besoin pour se sentir un peu plus à l’aise. « Viens pas me donner des leçons sur le fait de se barrer sans donner de nouvelles ! » Elle était bien mal placée pour ça après tout, mais c’était probablement plus légitime quand c’était elle qui le faisait, ses raisons étaient forcément meilleures que les siennes. Elle lui brisa encore le cœur en retirant son alliance, décidément, c’était le pire anniversaire qu’il avait connu de toute sa vie. Maintenant, il se disait qu’il aurait préféré être encore au fond de sa prison, au moins, il n’aurait pas eu besoin d’affronter tout ça. « Tu es celle qui s'en va, là ! » Voilà qu’elle avait disparu dans le salon et qu’est-ce qu’il était censé faire lui ? Apparemment, partir serait un tort de sa part, mais c’était facile de le faire pour elle, parce qu’elle était chez elle, qu’elle pouvait se barrer d’une pièce à l’autre sans que ce soit bizarre. Lui sa seule option c’était de rester là comme un con ou de quitter cette maison, mais évidemment, si c’était lui qui partait ce serait plus grave que quand c’était elle qui lui tournait le dos. Ou alors, est-ce qu’il fallait qu’il aille la rejoindre ? Qu’il fasse le premier pas pour s’en prendre plein la gueule ? C’était quoi la prochaine étape ? Maintenant qu’elle avait retiré son alliance ? S’il partait, est-ce qu’on allait lui déposer les papiers du divorce dans quelques jours ? Fallait croire qu’être mariée à lui avait été plus simple quand il avait été au fond de sa cellule, c’était sûr qu’en rompant tout contact avec lui, elle n’avait plus eu besoin de se préoccuper de ce qu’il pourrait vouloir. Il se laissa finalement tomber sur la première chaise, avant d’attraper l’alliance de la blonde entre ses doigts. La sienne, ça avait été le premier truc qu’il avait remis en sortant de prison, elle c’était le premier truc qu’elle retirait. Il fut bien vite rattrapé par les larmes, incapable de retenir toute cette peine qui lui faisait un mal de chien. C’était pas juste, ils avaient été tellement heureux ensemble, pourquoi est-ce qu’ils se faisaient juste du mal à présent ? Ils n’avaient pas mérité ça, ils n’avaient rien fait pour qu’on les punisse comme ça. Il n’en pouvait plus lui de tout ça, il en avait marre de payer pour les conneries des autres, que ce soit sa vie qui vole en éclats alors qu’il n’avait jamais fait de mal à personne. Il était épuisé, qu’elle y croit ou non, tout ce qu’il avait fait depuis qu’il était sorti de prison, ça avait été pour pouvoir la retrouver elle et leur fille. Sans elles il n’avait rien d’autre que la déception d’avoir tout perdu dans sa vie, rien de très motivant. Il l’avait réalisé quand il avait été dans son coin en prison, c’était pareil aujourd’hui, sans Iris, il ne voyait même pas l’intérêt de continuer à se débattre avec cette vie qu’on lui avait complètement détruite.




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Iris Castillo
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Age : vingt-sept ans, le cœur lourd de déceptions, la réalité pour rides.
Civil status : mariée, accrochée à la bague à son doigt- pourtant, elle est seule. trop seule.
Job|Studies : fut un temps, sauver des vies était son oxygène; elle aimait être infirmière. mais maintenant, à forks, elle s'est fait peau neuve, comme si tout dans son ancienne vie est trop douloureux. elle est alors iris, organisatrice événementielle, elle distribue le bonheur aux autres, au moins.
In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 4:53



loving can heal
iris castillo & arcadio castillo
i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

Des fiascos, elle pouvait dire qu’elle en avait connus dans sa vie, Iris; fallait forcément essuyer des échecs pour se relever, comme on disait. Ç’avait été quelque-chose qu’elle avait dû se répéter quand elle avait commencé à monter à dos de cheval, et que ç’avait été compliqué au début. Que ç’avait demandé de la rigueur, du sérieux, de la discipline. Aucune de ces difficultés de jeunesse n’auraient pu la préparer à ce qu’était la ‘vraie vie’, avec son lot de déceptions cuisantes, de mauvaises nouvelles, et de moments douloureux. Et encore, elle n’s’estimait pas être ‘la plus chanceuse des filles’ quand il était question d’exister au quotidien; c’était pas donné à tout le monde de voir son mariage, sa famille partir en éclats alors même qu’on avait fini par se persuader que tout serait parfait et sans nuage, pour aussi longtemps qu’on vivrait. Avec ce bébé en route, avec cette maison tout juste acquise et tous les projets qu’ils avaient eus dedans, comment les choses auraient-elles pu mal tourner? Ouais, en soit, Iris s’était toujours dit que même si elle devait essuyer des défaites et des déceptions, ce n’serait jamais toute sa vie qu’elle ressentirait comme un complet fiasco qu’elle voudrait effacer complètement. Et pourtant, qu’est-ce qu’elle avait pour elle, maintenant, hein? Une petite fille qui, probablement, aurait été mieux lotie en naissant n’importe où ailleurs, dans une famille saine et équilibrée, du ventre d’une mère qui ne l’aurait pas empoisonnée de l’intérieur avant même qu’elle ne naisse. Avec qui est-ce qu’elle aurait pu partager ces doutes et ces peines-là? Avec sa famille? Les siens avaient une façon d’être, de continuer à avancer, infaillibles, quoiqu’il puisse se passer: une force qu’ils croyaient peut-être avoir transmis à leur fille, mais Iris, fallait croire, elle était plus faible qu’il n’y paraissait. Alors chez les siens, on ne s’encombrait pas trop de savoir pourquoi Nancy était comme elle était; on l’avait acceptée comme ça, au moins, mais jamais Iris n’avait-elle daigné ouvrir la bouche pour livrer tout ce qu’elle avait, pesant comme du plomb sur sa conscience. Et qui d’autre aurait pu être là? Peut-être bien quelqu’un, si elle avait vraiment cherché. Elle avait voulu que ce soit Arcadio, au fond, dès le début, même si c’était impossible comme on le lui avait fait comprendre, et même si, mise devant le fait accompli, elle avait eu trop peur d’sa réaction, des conséquences de ses mots et de la réalité des choses, pour avouer quoique ce soit. Ça n’aurait été que légitime qu’il sache déjà à l’époque, pour les soupçons que les médecins avaient sur la santé de Nancy- mais mettre les mots avait été déjà assez compliqué pour elle. Pour elle, ouais; parce qu’il fallait croire qu’au moins à certains détours d’son histoire si chaotique, la blonde avait pensé à se sauver un tant soit peu. Peut-être qu’elle n’l’aurait pas mérité; au bout d’un moment, avec les reproches et la culpabilité qu’elle s’était elle-même construite, elle n’savait plus. Arcadio n’facilitait pas les choses, puisque contrairement aux belles histoires de pardon et d’acceptation, il n’pardonnait pas et il n’acceptait pas. Il était revenu dans sa vie avec ses reproches, avec ses idées toutes faites et aujourd’hui, peut-être bien que c’était des dommages irréparables.

Qu’y avait-il à réparer, hein? Elle avait dit qu’elle était partie pour Nancy, parce qu’elle en avait eu besoin, elle s’était expliquée, elle s’était excusée; elle avait été là, sur le pas de cette porte, à l’attendre d’une certaine façon ou juste à l’avoir toujours lui et uniquement lui dans sa vie, contrairement aux autres théories qu’il avait pu s’construire dans la tête. Qu’est-ce qu’elle aurait pu faire de plus, hein?! Qu’est-ce qu’il voulait d’plus, là maintenant? Elle avait l’impression de crier, de pleurer dans l’vide, ou peut-être pire, face à un mur ou une épaisse stature de glace qui n’en avait rien à faire, de toute l’impuissance et toute la peine qu’elle pouvait exposer. Ça faisait si mal, de se souvenir d’à quel point l’Arcadio qu’elle avait épousé, celui qu’elle avait aimé, n’l’aurait jamais laissée hurler et s’effondrer comme ça. Elle n’l’avait pas laissé s’effondrer, elle, quand il avait été là, à pleurer sous le porche de la maison, alors même qu’il avait semblé prendre la fuite plus qu’autre chose. Elle était sortie jusqu’à lui, malgré ses propres déceptions, ses propres ressentiments- et elle était allée vers lui. Alors qu’est-ce qu’il lui reprochait, hein?! Pourquoi est-ce qu’elle devait encore porter la croix de quelque problème entre eux deux, là maintenant?! Pourquoi est-c’que ça devrait être un match, à qui souffrait le plus, à qui avait le plus de ‘bonnes raisons’ de le faire, et non pas un soutien mutuel comme ils avaient eu l’habitude d’en connaitre? N’était-ce pas ça, le couple, l’amour, le partage qu’on avait forcément quand on voulait fonder une famille?! « En quoi est-c’que ce dont t’as besoin est 'si peu important', hein?! » ouais, elle n’pouvait s’empêcher de n’pas aimer l’accusation, de s’révolter, de vouloir crier encore plus fort, parce que, qu’est-ce qu’ils faisaient, là, si ce n’est respecter ses envies et ses ‘besoins’ à lui hein?! Elle avait passé de longues minutes à les écouter, ses besoins, et à essayer d’y répondre- même leur conversation par sms un peu plus tôt, avait fini par tourner autour de lui! Et quand est-c’que lui, il s’était donné la peine d’écouter ce dont elle avait besoin, ce dont elle pourrait avoir envie?! Elle avait lâché un ‘j’peux pas continuer comme ça’, une confession, une vraie, qu’elle avait faite à son mari qui avait toujours été là pour la soutenir comme il le pouvait, même en prison, même juste avec des mots ou des tentatives de mots: et il n’avait rien fait! Il n’en avait eu rien à faire, et encore maintenant, il n’en avait rien à faire! « On fait les choses à ton rythme, j’te signale! C’est ta décision, tout ça- cette situation dans laquelle on est! Ouais, tu veux prendre ton temps et en attendant, j’sais que j’suis censée accepter et rester en suspens comme ça, à quand t’iras mieux comme par magie, et j’parie qu’à ce moment-là, c’dont t’auras besoin c’est que tout aille bien dans le meilleur des mondes! Devine quoi, j'peux déjà t'dire que ce sera pas l'cas! » encore une fois, il pensait à ses envies, il se focalisait sur ça, comme s’il était le seul noeud du problème, comme s’il était le seul à avoir besoin d’aide, le seul qui souffrait, le seul qui avait subi ces années et les décisions qui avaient dû se faire pendant cette période.

« T’es celui qui dit que t’as besoin d’temps, merde! Celui qui dis qu’tu peux pas être avec nous, celui qui dis que ‘mais j’suis quand même là’ quand ça t’arrange! Celui qui a besoin d'un temps d'adaptation pour sa famille mais a aucun problème à retourner bosser dans l'même endroit qui a créé ce bordel pour commencer! Alors ouais peut-être que c’est à toi d’savoir quand est-c’que tu veux reprendre contact avec moi, puisque sinon ça veut dire que j'te force- même si c’est pour essayer d’fêter ton anniversaire! » ils n’arrangeaient clairement rien. Peut-être ne le voulait-il pas, de son côté, Arcadio: ça l’arrangerait au moins de ne pas avoir de foyer vers lequel retourner, hein? Et puis, de toute manière, elle était partie- voilà que l’argument revint, qu’il la fit ricaner jaune même si ça faisait encore mal - trop mal pour qu’elle daigne y répondre. Elle était partie, elle n’avait qu’à se la fermer alors. Il semblait que c’était ça la morale incessante que son propre mari essayait d’lui faire passer; et Iris, elle en avait marre. Assez marre pour partir sans se retourner- et souhaiter qu’il en fasse de même. Son doigt sans son alliance pourtant, lui paraissait si léger et si vide à la fois, marqué encore par les traces d’une bague, d’un symbole qu’elle avait gardés accrochés à elle pendant si longtemps, coûte que coûte. Mais s’il ne voulait plus de leur mariage, s’il ne voulait plus de ce bonheur qu’ils avaient pu goûter avant tout ça, elle n’allait pas le forcer, non, contrairement à ce qu’il pouvait croire. Il avait qu’à la filer à sa psy, cette alliance- cette femme à qui il parlait sans problème, peut-être parce qu’il devait légitimement croire qu’elle le comprenait mieux et répondait mieux à ses besoins qu’iris elle-même ne le ferait jamais. Tant mieux. Il aurait une vie bien plus facile comme ça, sans elle pour l’emmerder, lui nuire, le ruiner et l’abandonner comme elle avait eu le défaut de le faire une fois. Alors voilà, qu’ils s’arrêtent sur ça, s’il le fallait; et Arcadio n’avait qu’à retenir qu’elle ‘s’en était allée’ - à Forks pour son propre bien, ou dans le salon à trois pas de là - et qu’il trace sa route où il le voudrait, à faire sa vie comme il le voudrait, défait de tout fardeau ou toute responsabilité: c’était bien, comme ça, non? Peut-être qu’un jour, l’amertume prendrait le pas sur la tristesse intarissable que la jeune femme ressentait là maintenant, et qu’elle pourrait vraiment penser toutes ces choses. Un genre de colère qui lui ferait tourner la page, plutôt que pleurer comme la pauvre fille qu’on l’avait si souvent blâmée d’être. La vie avait essayé de l’user, elle n’aurait jamais cru que ce serait Arcadio qui la briserait pour de bon- lui à qui elle avait toujours voué toute sa confiance, tout son amour, tous ses espoirs. Arcadio avait été son fil rouge- et maintenant, elle n'avait plus rien pour maintenir les morceaux de sa vie ensemble. Ou vouloir essayer. Si c’était ce qu’il voulait, alors, la situation idéale à ressortir de tout ça, elle en avait vraiment fini et elle n’avait plus le courage de se relever de ce canapé, de défaire ses bras qui avaient entouré ses jambes, collé celles-ci contre sa poitrine pour essayer de camoufler le bruit de ses sanglots. Il avait gagné, elle voulait qu’il parte, maintenant- elle ne le retiendrait plus, alors qu’il soit libre de faire tout comme il voulait. Lui et uniquement lui.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 14:37

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I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
iris castillo et arcadio castillo

Il allait finir par vraiment tuer quelqu’un Arcadio, il avait l’impression que la frustration qu’il ressentait vis-à-vis de toute cette histoire pourrait vraiment le pousser au pire maintenant. Il ne savait pas comment il réagirait si finalement l’homme qui l’avait fait injustement condamné en manipulant les preuves, finissaient par être libre juste parce qu’il était influent, riche et qu’il pouvait tout se permettre sans que ce soit un problème. Techniquement, il avait tué une fille, il avait falsifié des preuves et il avait trahi et manipulé tout le système judiciaire. Est-ce que ça pouvait être jugé comme un crime de trahison, en plus d’un meurtre ? La peine n’en serait que plus lourde, peut-être que ce serait la peine de mort même, celle à laquelle lui il avait ‘bien heureusement’ échappé. Il préférait s’imaginer que ce type allait passer le restant de ses jours en prison et qu’il allait connaitre les mêmes peines que lui, la même solitude, la même violence, les mêmes traumatismes, là au moins, il aurait le sentiment que justice avait été faite. Mais franchement, il se sentait beaucoup trop énervé pour être capable de bien réagir si demain on lui disait que cet homme pouvait continuer sa petite vie tranquillement sans répondre de ses actes. C’était ce qu’il était devenu avec ces années en prison : une boule de nerfs complètement incontrôlable qui pouvait si facilement exploser. Il le savait, il n’avait pas eu besoin de tout foirer avec son épouse pour s’en rendre compte. Il s’était énervé contre ses sœurs, contre ses collègues, contre les objets, rien que pour ça, Iris aurait dû être contente de ne pas l’avoir chez elle. Elle pouvait être déçue de ce qu’il était aujourd’hui par rapport à l’homme qu’elle avait épousé, elle ne serait jamais aussi déçue que lui et encore, elle, elle n’en avait pas vu tous les travers. Arcadio, il se disait que c’était mieux comme et c’était là où le temps semblait nécessaire et pourtant, il avait l’impression que c’était complètement ridicule aux yeux d’Iris.

Peut-être que s’ils avaient vraiment fait les choses comme il l’avait voulu, comme ça avait été si bien dessiné dans sa tête, elle n’aurait pas eu à voir toutes les nouvelles facettes de sa personnalité que lui-même il détestait. L’égoïsme devait en faire partie. Il avait bien été le genre d’homme à toujours faire passer les besoins des autres avant les siens. Combien de fois est-ce que pour les autres il avait sacrifié ses soirées, ses nuits, parce qu’il s’était retrouvé en face de personnes complètement désespérées qui avaient besoin qu’on les aide ? Il en avait fait des sacrifices pour les autres, et concrètement, en prison, il avait largement eu le temps d’arriver à la conclusion que les autres, ils ne lui avaient jamais vraiment rendus. Les autres, ils l’avaient précipité en prison, ils l’avaient privé de sa femme, de sa fille et non contents d’avoir déjà bien foutu la merde, ils s’en étaient pris à sa femme. Alors aujourd’hui, c’était peut-être plus simple pour lui de ne penser qu’à sa tronche. Alors il était égoïste, en plus d’être colérique, impulsif, rancunier, susceptible, orgueilleux, rien qui ne dépeigne un très beau portrait de lui, rien qui ne lui permette à lui de se dire qu’il s’était bien remis de son séjour en prison. Ça l’énervait encore plus, de constater, jour après jour, les dégâts que toute cette histoire avait eu sur sa propre personnalité. L’homme qui était rentré dans cette prison n’était pas le même qui en était sorti et rien que ça c’était frustrant, alors évidemment que c’était dur de gérer ses émotions au quotidien et qu’il s’en retrouvait si facilement à s’énerver. « Parce que ça a l’air de plus t’emmerder qu’autre chose ! » Et que même ses tentatives d’excuses étaient vaines. Il n’était pas rentré dans cette maison depuis bien longtemps, il n’avait fait que s’excuser pour son comportement, qu’elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que de lui faire des reproches, qu’il aurait dû prendre en fermant sa gueule et en reprenant le cours de cette superbe soirée d’anniversaire. Fallait croire qu’ils avaient encore bien des choses en commun tous les deux, même d’un point de vue complètement négatif. « Ouais, tout est de ma faute ! Je suppose que c’est moi qui ait commencé à t’attaquer, aujourd’hui encore ! » Il n’avait rien dit, il avait répondu à sa question, il s’était excuser et il s’était pris des remarques particulièrement blessantes dans la tronche, mais il devait bien le mériter, parce qu’il était le seul responsable de la situation qui était installée entre eux. S’en excuser ne servait à rien, de toute évidence, à part à balancer de l’huile sur le feu. « J’avais pas l’intention de revenir ‘quand ça m’arrangerait’ ! Peut-être que ça peut paraitre fou, mais tout ça, c’est pas ce que j’avais en tête quand je suis revenu ou quand j’ai dis que j’avais besoin de temps ! Faut croire que j’avais juste pas compris que c’était à moi de faire tous les efforts ! » Et puis quel effort, un message, c’était tout ce qu’il lui avait demandé, un signe qu’il pouvait revenir, malgré ce qui avait pu se passer la dernière fois, peut-être que pour elle le message avait été clair et que c’était vraiment lui le problème, le pauvre con qui ne comprenait rien à rien. Il était celui à qui on demandé de pardonner mais qu’on ne pardonnait pas, de toute évidence. Il était aussi celui qui partait à en juger les propos de la blonde, alors même que c’était elle qui avait changé de pièce et voilà qu’il se retrouvait seul comme un abrutit dans cette cuisine à pleurer sur l’alliance qu’elle avait retiré de son doigt, comme si y avait plus aucune solution à leurs problèmes. Si c’était ce qu’elle pensait, alors c’était elle qui les condamnait, pas lui. Il avait bien l’envie de passer la porte de cette baraque et de s’en aller, poussé par la rancune, l’amertume et toutes les barrières qu’il s’était dressé au fil des années grâce auxquelles il avait survécu à tous les affrontements qu’il avait connu en prison. A quoi bon survivre à tout ça, si c’était pour ça hein ? Il ne voulait pas que sa vie ce soit ça. Il ne pouvait pas accepté d’être sorti de prison juste pour constater que son mariage était terminé. Est-ce que c’était ce qu’elle voulait Iris, juste abandonné ? Qu’il parte et qu’il ne revienne jamais ? Ça ne se passerait pas comme ça, ils avaient une fille et même si elle ne voulait plus de lui, il avait bien l’intention de se battre pour sa fille, même si fallait que ça passe encore par un tribunal. La colère l’avait poussé à se relever, le poing serré autour de cette fichue alliance, mais à peine trois pas plus tard, il réalisa que c’était peut-être une grande partie de leur problème, cette façon de réagir, de se balancer des trucs chargés de toute la colère et la frustration qu’ils avaient emmagasiné au fil des années. Il se força à prendre une bonne bouffée d’air alors, avant de franchir la distance qui le séparait du salon. « Iris … » Il était hésitant, la voix tremblante, enrouée à cause des pleurs qu’il avait quand même essayé de sécher rapidement. Peut-être qu’il aurait dû rester un peu plus longtemps dans la cuisine pour s’écrire un discours, parce que là, il était juste stressé, comme s’il jouait sa vie et c’était peut-être un peu le cas, Iris était sa vie et l’alliance qu’il serrait avec force dans son poing lui donnait l’impression qu’il était vraiment en train de la perdre. Il s’avança encore dans la pièce, pour rejoindre le canapé. Il avait envie de la serrer dans ses bras, d’essayer de la réconforter et de lui dire que tout irait bien, mais il n’était plus sûr de rien, il se demandait même s’il n’allait pas se prendre une baffe dans la tronche s’il la touchait. « J’pensais que ça allait s’arranger au début … Que ce serait normal qu’on se rende compte que tout ça c’était une grosse erreur, qu’on allait me libérer et que ça irait … » Et là, ça aurait été facile de tout reprendre sans se poser de question et ça, ça aurait été vraiment bien, mais malheureusement, il avait fallu plus de deux ans pour qu’ils réalisent qu’il y avait un problème dans cette affaire et qu’on s’intéresse de nouveau à son cas. « Et puis le temps à commencé à se faire long, et j’ai commencé à baisser les bras et après, t’as disparu … » Il avait bien dit qu’elle avait disparu, pas qu’elle était partie ou qu’elle l’avait laissé tomber. Disparaitre, c’était le verbe qui s’accorder le plus à ce qu’il avait ressenti, à ce qu’il ressentait encore quand il y repensait en étant défait de toute sa colère. « Alors j’ai abandonné … J’me suis même dit que finalement, c’était loin d’être clément de leur part de m’avoir épargné la peine de mort, que ça ressemblait juste à une autre façon de m’torturer, de m’faire payer j’sais même pas quelle erreur j’ai pu commettre … » Y avait bien quelqu’un qui avait voulu le voir souffrir, pour qu’on lui impose tout ça non ? En tout cas il avait cette impression. « Tout ça, ça m’a pas mal changé et quand je suis sorti, ça a été une surprise à laquelle je m’attendais pas et tout le monde avait l’air de dire que ça allait tout arrangé mais en fait, ça a juste tout empiré. » Il avait déjà été bien amer, bien colérique, bien susceptible et tout ce qui allait avec, quand il avait été en prison et depuis qu’il était sorti il avait l’impression de n’être plus que ça. « Et t’as raison, je crois dans ma tête, c’était censé se régler comme par magie, ou au moins, parce que je faisais l’effort d’aller voir le psy, comme si c’était son boulot de claquer des doigts et de tout arranger. » Ça n’avait pas marché aussi bien qu’il l’aurait voulu de toute évidence, peu importait les heures qu’il avait passé chez le psy, ça n’allait pas mieux, y avait même pas grand-chose qui avait changé, juste un genre de déni qui s’était créé et qui s’envolait en éclats dès qu’il se retrouvait en face de son épouse. « J’pensais vraiment que le temps pourrait me réparer et que quand je reviendrais vers toi, je serais le même type que celui que t’as épousé … J’pensais que je pourrais le cacher assez longtemps pour que ça disparaisse … » Y avait qu’à voir la situation ici et maintenant pour se rendre compte d’à quel point il s’était planté dans ses décisions et qu’il avait entrainé Iris avec lui. « C’était égoïste … J’ai pas pris en compte ce que toi tu pouvais en penser, j’étais vraiment sûr que ça pourrait marcher comme ça … J’ai pris l’habitude de fonctionner tout seul et même si je sais que je le suis plus maintenant, j’ai du mal à m’en défaire. Je suis vraiment désolé. » Il l’était et il espérait qu’elle puisse y croire, qu’elle puisse lui laisser une seconde chance, parce qu’il était prêt à faire des efforts, de véritables efforts, bien plus concret que tout ce qu’il avait laissé croire et qu’il n’avait pas fait dernièrement. « J’veux vraiment être là pour toi, même si j’ai pas assuré dernièrement … et j’ai besoin de toi. » Même s’il était égoïste, rancunier et orgueilleux, qu’il avait cru qu’il pouvait s’en sortir par lui-même jusqu’à présent, c’était faux, sinon, ils n’en seraient pas là tous les deux.





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Iris Castillo
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Iris Castillo
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Civil status : mariée, accrochée à la bague à son doigt- pourtant, elle est seule. trop seule.
Job|Studies : fut un temps, sauver des vies était son oxygène; elle aimait être infirmière. mais maintenant, à forks, elle s'est fait peau neuve, comme si tout dans son ancienne vie est trop douloureux. elle est alors iris, organisatrice événementielle, elle distribue le bonheur aux autres, au moins.
In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 19:47



loving can heal
iris castillo & arcadio castillo
i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

Les disputes, elles existaient dans tous les couples: après s’être fait des idées folles et s’être souvent inquiétée à la moindre rixe dans ses premières histoires, Iris avait fini par s’en rendre compte - les prises de tête, parfois, elles étaient nécessaires. Après tout, qu’est-ce qu’était une histoire d’amour, si ce n’est deux personnes, essayant de vivre ensemble, pour aussi longtemps qu’elles le pourraient? Et personne n’avait les mêmes idées, personne n’fonctionnait exactement de la même façon, personne n’était la copie conforme d’un autre. Le monde était vaste et compliqué, et aux yeux de beaucoup - de ses propres parents, par exemple - la blonde avait tout pour appartenir déjà elle-même, au ‘compliqué’ que d’autres préféraient ne pas voir. Surtout à Forks. Ses relations avec des filles, aussi peu nombreuses avaient-elles été, avaient été secrètes plus qu’autre chose- privées parce que dans la petite ville dans laquelle elle était née, les on-dit tournaient vite, et parfois, ils ne tombaient pas dans les bonnes oreilles. Mais même si elle avait toujours été une jeune fille ouverte d’esprit, souriante et amusante, Iris avait toujours su s’exprimer, pour les choses qui lui tenaient à coeur: alors ouais, quand il avait été question d’son coeur, d’ses sentiments, de sa confiance ou de sa vie toute entière, elle n’avait jamais eu peur de dire les choses. L’air de rien, ce qui avait fait que ça marchait si bien entre Arcadio et elle, ç’avait été peut-être que malgré ces moments difficiles, ils avaient toujours réussi à se comprendre, à accepter l’autre pour ce qu’il était, et à passer à autre chose, après en avoir parlé. Après qu’il ait fini en prison et alors qu’elle n’avait plus que ses souvenirs à ressasser avec mélancolie, de toute manière, la blonde n’avait jamais retenu leurs disputes: ils avaient eu tellement de bons instants, ensemble, des images capturées dans son esprit, qui avaient toujours chassé le négatif, et n’avaient fait que le rendre insignifiant. Ils s’étaient rarement disputés, un fait qui avait presque confirmé à la jeune femme que, peut-être, il était le bon, Arcadio, celui avec lequel elle entamait sa vie de femme et avec lequel elle connaitrait toutes les étapes heureuses qu’on pouvait attendre d’une existence. Ils n’s’étaient pas disputés quant au choix du berceau, par exemple; ils ne s’étaient même pas disputés parce que le brun avait passé tellement de temps à le construire, que la frustration et l’agacement avaient été tout ce qui était ressorti de ça - et aussi incroyable que cela puisse paraître pour certains, ils ne s’étaient pas non plus disputés quand il avait été question d’organiser leur mariage. Des perspectives qui avaient toujours rempli Iris d’une joie telle qu’aucune inquiétude, aucun stress n’étaient jamais venus assombrir l’avenir tel qu’elle avait pu se l’imaginer: elle avait été trop heureuse à l’idée de l’épouser et d’avoir un enfant avec lui, que rien n’aurait jamais pu lui faire penser l’inverse, à l’époque. Et maintenant, hein? Maintenant quoi? Iris avait retiré cette bague qu’elle avait tant aimé dès le moment où il lui avait passée au doigt, à la mairie, quand ils s’étaient promis d’être ensemble pour toujours. Cette fameuse alliance à laquelle on lui avait reproché de trop se raccrocher, alors même que son mari avait été condamné à de la prison à perpétuité, et qu’aucun hasard bienheureux ne pourrait y changer quoique ce soit. Elle avait juste voulu se marier, fonder une famille, avoir une vie on ne peut plus banale comme ça pouvait en dégoûter certains autres- alors quel avait été son crime, sérieusement, pour que tout tourne mal juste sous ses yeux, pour que ses rêves soient réduits à néant, et qu’elle n’ait, à la fin, que ses yeux pour pleurer?!

Ça et sa culpabilité, et tous les mots que d’autres avaient pu lui servir, pour l’inciter à avancer, en lui disant de ‘se secouer’, d’arrêter d’rêver, de déprimer, de s’lamenter. Elle aurait bien eu envie d’avoir la force en elle, de se disputer avec les gens qui avaient pu lui balancer des choses pareilles dans la tronche, quand elle avait été au plus bas. Elle aurait commencé par l’avocat de son mari, elle aurait enchainé avec sa propre mère, tous ces gens qui l’avaient silencieusement ou ouvertement jugée. Peut-être qu’à cette Iris-là, on n’aurait fait qu’envoyer une lettre incendiaire avant qu’elle ne riposte avec toute sa volonté et toute sa hargne. Peut-être qu’on n’serait jamais allé peindre des insultes sur la porte de son garage, à la vue de tous. Et peut-être que là, maintenant, elle ferait tout bien comme il fallait avec Arcadio, plutôt que d’se sentir faiblir encore et encore, incapable d’être autre chose que blessée- complètement blessée. Peut-être aussi qu’elle aurait été apte à faire mieux que juste se laisser tomber sur son canapé, recroquevillée dans son coin à se lamenter sur des choses qui ne changeraient pas, de toute manière. Avec Arcadio, ils se livraient à un duel de sourds comme ils n’en avaient jamais eus; et elle criait, elle pleurait, elle tremblait et pourtant, ça n’arrangeait rien. Elle espérait qu’une fois la tristesse ardente passée, elle découvrirait qu’un dixième de ce noeud de stress et de peine né en elle avec les années, se serait envolé. Mais est-c’que c’n’était pas rêver en vain, hein? Visiblement, rien jamais, n’pourrait améliorer la condition déplorable dans laquelle ils étaient tous les deux, si étrangers l’un à l’autre, si opposés l’un à l’autre. Comme s’ils ne s’étaient jamais aimés, presque- et rien que comme ça, Iris n’pouvait s’empêcher de s’imaginer que de toute manière, pour tous les torts qu’elle avait commis à ses yeux, son mari n’devait même plus l’aimer. Alors pourquoi est-ce qu’il était là, hein?! Ses petites révoltes explosant dans sa tête n’étaient pas assez pour l’aider à se relever, à s’relancer dans un littéral combat avec l’homme qu’elle avait le plus aimé au monde, pendant si longtemps. L’homme dont les reproches, les cris, les peines et la distance lui faisaient si mal. Elle avait essayé, ce soir, et il fallait croire que ce serait le seul sentiment réconfortant auquel elle aurait droit, pour tenir bon encore. Ils n’avaient pas de famille, pas de bonheur, pas de rêves; peut-être même plus de mariage. Et penser à ça ne faisait que renforcer les larmes de la Castillo. Et dans ses pleurs, elle fut surprise, l’air de rien, d’entendre sa voix revenir jusqu’à elle; la dernière fois qu’elle avait laissé la vérité de ses sentiments la rattraper, il était parti en quatrième vitesse, et cette longue séance de pleurs, elle l’avait passée toute seule. Et peut-être qu’il avait pleuré lui aussi, ce jour-là - peut-être qu’il avait aussi vraiment été blessé et attristé par la tournure des choses; peut-être également qu’elle n’y avait pas assez pensé. Quelque-chose à quoi elle songea, après avoir remarqué que ce soir, lui aussi, il avait pleuré. La culpabilité la fit se renfrogner, se redresser légèrement sur elle-même, et détourner le regard, même, quand il s’assit à côté d’elle. Au point où elle en était, il aurait probablement mieux valu qu’il parte cette fois, parce qu’elle devait avoir l’air ridicule, une véritable loque humaine qui n’avait pas pu faire survivre les apparats bien longtemps. Alors même qu’elle avait passé tellement de temps à choisir cette robe, à se coiffer et à se maquiller, comme si ça pouvait servir à quelque-chose.

Mais ses tentatives à garder contenance s’effritèrent dès qu’il parla, d’un autrefois si loin, qu’elle avait à l’époque, encore eu des espoirs surdimensionnés. Ils avaient tous les deux su que ç’avait été une erreur, cette histoire- et ils avaient tous les deux cru que tout rentrerait dans l’ordre bien assez vite. Au tout début, elle avait été encore assez idiote pour s’imaginer que son mari rentrerait à la maison pour sa prochaine échographie, et que le bonheur qui suivrait ce petit drame effacerait complètement le négatif. Elle avait cru qu’ils pourraient être assez forts pour surmonter ça. Qu’elle le serait. Mais ouais, elle avait disparu, et si elle ne put retenir un sanglot face à ce mot, elle ne dit rien pour essayer de changer la réalité des choses: elle savait, elle savait qu’elle s’était plantée, sur beaucoup de choses. « J’ai jamais voulu partir... » elle se retrouva à lâcher, elle, en premier, incapable de penser à autre chose qu’à cette culpabilité qui ne s’était jamais envolée, bien au contraire. Personne, pas même Arcadio, n’pouvait la haïr pour ce choix, pour cette façon d’faire, qu’elle n’se haïssait elle-même. « Mais j’étais-... tellement seule. Tout c’que je voyais, à Seattle-... dans notre quartier, à l’hôpital, c’était des gens qui croyaient que t’étais un tueur... J’ai jamais cru-... » et Iris, elle, fallait croire qu’elle n’arrivait pas à parler sans pleurer, c’était des mots qu’elle n’avait jamais dits, ni à un psy, ni à ses parents pour justifier son retour à Forks, ni à qui que ce soit. ‘Changer d’air’ avait été le prétexte qu’elle avait servi à toutes les sauces, et tout le monde s’était joyeusement contenté de ça. « J’ai jamais cru que j’pourrais me sentir-... comme ça, si t’étais pas là. » meurtrie et perdue, vide, désespérée- elle ne savait même pas jusqu’où ça allait. « Et j’ai passé tellement d’temps à essayer d’changer les choses, à essayer d’convaincre qui pourrait l’entendre que tout ça, c’était injuste, que-... » et pour le peu de contenance qu’elle avait réussi à obtenir pour enchainer ces mots, tout s’effondra encore, ses lèvres tremblèrent, sa voix s’enroua quand sa gorge se serra; « J’m’étais pas rendue compte que Nancy arriverait comme ça. Que ce serait si vite et que j’serai toute seule-... » et tant pis si l’histoire devait retenir qu’il y avait eu sa mère à ses côtés, ça n’avait rien été, comparé aux rêves qu’elle avait pu se faire déjà dans la tête, quand elle avait annoncé à Arcadio qu’il allait être papa. Quand il avait été si heureux et qu’elle avait été sûre, sûre qu’il serait toujours là pour elle. « J’en voulais plus, de ce bébé, Arcadio. » ça lui faisait si mal à dire, elle en avait la nausée, Iris, de dégoût contre elle-même, contre sa faiblesse, contre tout ce qu’elle avait pu penser de mal, d’horrible, de méchant contre ce bébé qui arrivait à un moment si maudit de sa vie. Leur bébé à eux deux, qui leur avait été si précieux, qui leur avait amené tant de joie dès le moment où ils l’avaient vu pour la première fois, un tout petit haricot, un point noir qu’ils avaient prétendu repérer, sur une échographie. Et tout ça, forcément que ç’avait dû faire quelque-chose à Nancy, que ç’avait dû créer tous les problèmes qu’elle avait aujourd’hui, sa pauvre fille qui n’avait rien demandé à personne. « Et-... et peut-être que j’ai fait quelque-chose, que quelqu'un a fait un truc pour m’punir d’avoir pensé ça-... » de toute manière, qu’on y croit ou non, elle avait blessé Nancy, d’une façon ou d’une autre, à avoir de tels sentiments pour elle quelque-part dans son coeur, de n’pas avoir réussi à faire les choses bien. « Alors-... peut-être que j’suis pas non plus, la femme dont t’es tombé amoureux. Et-... et peut-être même que c’est c’que j’mérite, d’être toute seule. » et en colère, triste, culpabilisée- qu’elle pleure sur son sort, hein, c’était tout ce qu’elle méritait, non? Elle avait blessé sa fille, blessé son mari- manqué à tous ces devoirs pour lesquels elle avait prétendu être si parfaite à une époque. Dans la réalité des choses, elle avait juste tout foiré, et ni un berceau soigneusement conservé avec le temps, ni une fête d’anniversaire après ces années sans nouvelle, n’allaient arranger quoique ce soit.
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Arcadio Castillo
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Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
In your pocket : son portable, son portefeuille (avec une photo de sa femme et de leur fille dedans), un paquet de clopes, un briquet et des clés.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 20:58

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
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Malheureusement, ces deux dernières années ne pouvaient pas s’envoler par magie, les choses qui s’étaient passées pendant cette période elles étaient bien réelles, qu’Arcadio soit sorti de prison n’y changeait absolument rien. Il n’avait pourtant de cesse de se dire que tout aurait été beaucoup plus simple, si la prison, ça avait été une bulle isolée du monde et que tout ce qui pouvait se passer là-dedans, avait si peu d’importance, qu’une fois dehors, Arcadio aurait pu juste retrouver sa vie exactement comme elle l’avait été. Ça aurait été parfaitement légitime qu’on lui rende tout ça, alors même qu’on l’avait accusé à tort et qu’il avait passé deux ans et demi en prison, pour un crime qu’il n’avait pas commis. Mais la vie, elle était bien plus compliquée que ça, elle était capable de faire des ravages et c’était ce à quoi ils étaient confrontés Arcadio et elle. A bien y réfléchir, il ne se souvenait même plus de quand avait eu lieu leur dernière dispute. En prison, ce n’était pas sur ces détails qu’il s’était concentré, il avait préféré pensé à tout ce qu’il y avait eu de bien et de bon dans leur relation, les moments heureux qui lui avaient rappelés qu’avant tout ça, il avait eu une vie idéale. Ils n’étaient pas non plus ce couple parfait qui ne s’était jamais disputé, ils avaient été confrontés à quelques mésententes, des frictions qu’ils avaient toujours su régler sans qu’ils finissent dans le même état que ce soir. Il avait plus l’impression qu’ils avaient été en train de se déchirer que de se disputer. Ils ne pouvaient pas juste laisser les choses se passer comme ça non ? Malgré la colère, la frustration et tout ce qui se mettait trop facilement à bouillir en lui, Arcadio, il se disait qu’il ne pouvait pas partir et mettre un terme définitif à cette histoire. C’était son mariage, c’était toute sa vie et il savait qu’ils valaient mieux que ça tous les deux.

Ça avait été dur de franchir les quelques pas qui séparaient la cuisine du salon et ça avait été dur de rejoindre le canapé, alors même qu’il n’avait pas su par quel bout s’y prendre, qu’il avait eu peur de dire encore des trucs qui n’allaient pas, comme si une malédiction faisait qu’y avait rien de bon qui pouvait franchir le seuil de ses lèvres. Finalement, une fois lancé, il s’était livré bien plus facilement qu’il n’aurait pu le penser, il avait dit ce qu’il avait sur le cœur, revenant sur ce qu’il avait vécu et connu en prison, sur les conséquences que ça avait eu sur lui, sur celles que ça avait sur eux à présent. Maintenant tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle veuille encore être auprès de lui, qu’il puisse s’aider à se reconstruire l’un l’autre, plutôt que de s’acharner à se détruire encore plus. « Je sais … » Il murmura, aux paroles de la blonde, parce qu’il savait qu’elle n’avait pas voulu partir, même s’il l’en accusait, il avait bien compris quand elle lui avait la dernière fois qu’elle avait été obligée de partir à cause de l’ambiance à laquelle elle avait été confrontée là-bas. Il avait entendu ses mots et ils comprenaient, même s’il avait si facilement sous-entendu le contraire. Le reste des confidences de la blonde le rendait plus triste qu’il ne l’était, plus déçu encore contre ce maudit système qui avait tout gâché et qui en plus de l’enfermer injustement, de le brisé, avait également blessé la femme qu’il aimait. Ce n’était vraiment pas juste, ils n’avaient rien mérité de tout ça et fallait pourtant bien faire avec maintenant. « Ce qui compte le plus, c’est que tu l’aimes, Nancy. » Ce qu’elle avait pensé à un moment donné pendant sa grossesse, c’était un détail, certainement pas quelque chose qui avait influencé ou qui influencerait la vie de Nancy. Probablement que c’était douloureux pour Iris, mais mieux valait qu’elle s’accroche à tout ce qu’elle faisait de bien pour sa fille. « J’y connais pas grand-chose en autisme, mais pour ce que j’en ai lu, ça fait plus de cinquante ans qu’ils ont laissé tombé la théorie impliquant toutes les causes à la mère. » Il avait lu des trucs, depuis qu’il était venu la dernière fois et il avait bien retenu ça, que les parents n’y pouvaient pas grand-chose. Ça ressemblait plus à un genre de hasard qui leur serait tombé dessus, sans que rien ne puisse l’expliquer. « J’crois que ça aurait été pareil, même sans tout ça. » Il ne pouvait pas croire que s’il n’avait pas été emprisonné, leur fille n’aurait pas hérité de cette pathologie. Si jamais c’était dans ses gênes, ça avait été décidé bien vite après sa conception et si c’était un problème de développement neurologique, c’était de la faute de personne. » Même là-bas, j’me suis toujours dit que j’voulais que tu sois heureuse. » Même sans lui, avec quelqu’un d’autre et dans toute sa rancœur, à un moment quand il avait cessé d’avoir de ses nouvelles, il s’était dit que si elle était partie avec un autre homme, c’était une bonne chose, au moins pour elle, puisqu’il ne voulait pas qu’elle passe sa vie à l’attendre, alors même qu’il n’avait pas été censé sortir de cette maudite cellule. En sortant, ça avait été plus compliqué à gérer tout ça, mais voilà, ici et maintenant, il voulait qu’elle soit heureuse. » T’es une excellente mère Iris, je le sais, je l’ai toujours su … et Nancy, elle est parfaite. » Se mettre à penser qu’elle avait raté quelque chose, ce serait remettre ça en question et lui, il en était incapable. Il l’avait trouvée parfaite sur les photos qu’elle lui avait montré et encore plus quand il avait été en face d’elle quelques temps plus tôt, ce n’était certainement pas Nancy qui l’avait fait fuir, et prendre ses distances comme il l’avait fait, ça avait été juste lui et son incapacité à gérer les choses. Il se pencha vers la table pour y déposer l’alliance qu’il avait gardée dans la main, et dont la trace devait être à présent gravée dans sa paume. Puis il tira Iris vers lui pour la prendre dans ses bras Il avait vraiment l’impression d’être maladroit, même pour une étreinte, parce que ce n’était vraiment plus une habitude chez lui, mais il ne voulait pas la lâcher pour autant. » Ça va aller …On est plus forts que ça … » Ils l’avaient toujours été en tout cas, plus forts que ces deux personnes qui se tiraient dans les pattes comme ils l’avaient fait ce soir. Ils pouvaient s’en sortir non ? Il ne voulait pas laisser tomber, il ne pouvait pas. Ils avaient connu des moments vraiment difficiles, chacun de leur côté, mais maintenant ils étaient ensemble et il n’avait plus envie partir nulle part, il n’avait plus envie de fuir et de se comporter comme un lâche, même si ça semblait plus facile comme ça. Il pouvait le faire, ils pouvaient tout faire tous les deux, tant qu’ils étaient ensemble, c’était l’un des nombreux avantages du mariage non ?



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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 22:23



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En quelques secondes à peine, Iris était passée d’une jeune femme pleine d’envies, d’espoirs, de volonté à une hystérique qui se disait qu’elle était face à une cause perdue. Peut-être à cause d’elle-même, peut-être à cause d’Arcadio aussi un peu ; un savant mélange d’esprits explosifs marqués par des épreuves qui n’avaient rien eu de facile à encaisser. Oui, quand elle avait pris son téléphone dans l’après-midi, qu’elle avait écrit un premier sms, avant de mettre quinze longues minutes à se décider à l’envoyer, la blonde avait juste eu le désir de retrouver Arcadio. Peut-être dans le déni, peut-être en jouant un rôle comme si tout allait bien et qu’elle s’adaptait à ce qu’il voulait, comme il le voulait. Que tout aille dans le meilleur des mondes, si ça devait signifier qu’il serait là, dans sa vie d’une quelconque manière. Clairement, elle n’avait pas tenu bien longtemps, probablement parce que des semaines à cogiter de son côté à elle sans rien régler avec le jeune homme, n’était pas la solution idéale pour vraiment progresser. Mais son mari était parti de la maison, il l’avait laissée avec uniquement un numéro de téléphone et un ‘si jamais’ duquel elle n’avait pas su quoi faire : n’avait-elle pas déjà assez exprimé qu’elle avait besoin de lui, de son soutien, de sa présence ? Qu’elle avait envie de ça, elle, de son côté ? Et ouais, certes, de prime abord, leurs deux besoins avaient semblé totalement opposés, mais pourquoi est-ce qu’il fallait en choisir un plutôt que l’autre, donner plus de légitimité à l’un et oublier l’autre ? Malheureusement, Iris s’était sentie abdiquer au moment de laisser le brun partir, parce qu’elle n’avait pas eu en elle la force de protester encore. Pour quoi faire ? Se prendre d’autres remarques, alourdir encore plus l’atmosphère de leurs retrouvailles ? Si elle avait ouvert la bouche, ç’aurait été ce jour-là qui aurait tourné au vinaigre comme venait de le faire cette soirée. Et pourtant, ils étaient un vingt-deux février ; et elle avait toujours tant tenu à rendre son mari heureux pour ses anniversaires, que même aujourd’hui et maintenant, dans une situation si désespérée, elle n’se serait jamais imaginée céder à tous ces mots qu’elle n’avait pas pu exprimer la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Et la peine était devenue colère, agacement- une tension nerveuse qui avait électrifié tout son corps dès lors qu’elle s’était retrouvée confrontée à des mots qui la ramenaient à ce jour-là, qui avait si mal tourné pour elle. Alors ouais, elle n’avait pas pu s’en empêcher, elle n’avait pas pu retenir entre ses lèvres cette tristesse cristallisée par l’injustice de toute cette situation – ou à ses yeux à elle, de comment Arcadio gérait tout ça. Parce que ses questions étaient légitimes, hein ; pourquoi est-c’que pour lui, la meilleure façon de se remettre de ces deux années, c’était sans tenir compte de ce qu’elle avait à dire ou à ressentir ? Pourquoi est-c’que reconstruire quelque-chose devait se faire sans qu’il n’prenne en compte ce qui avait été ruiné de son côté à elle, aussi ?! Quitte à n’pas s’être fait entendue la dernière fois, elle n’avait rien trouvé de mieux à faire que hurler – et baisser les bras, ç’avait été comme enfin céder à ce murmure sourd omniprésent dans son crâne, dès le moment où, dans ce tribunal, à entendre la condamnation de son mari, y’avait eu une part d’elle qui avait réalisé qu’elle serait toute seule pour toujours.

Et si habituée à la solitude, à s’exprimer et à crier dans le vide, elle ne s’était pas attendue à ce que quelqu’un vienne pour elle, cette fois. Même Arcadio- parce qu’au fond, elle s’y était déjà brûlée par deux fois en deux retrouvailles à peine, à croire qu’il pourrait tenir compte de ce qu’elle ressentait, éprouver quelque-chose face à son désarroi ou à ses propres douleurs, sans que ça n’donne le moindre résultat. Pourtant, ça n’avait jamais été dans ses envies à elle de l’repousser, de faire comme si elle n’avait pas besoin de lui : ç’avait été une déclaration honnête et claire qu’elle avait faite depuis le début – elle avait besoin de lui, et elle avait envie qu’il soit là. Et elle le prenait endommagé et brisé comme il était – pourquoi est-c’qu’il n’pouvait pas la croire et lui faire confiance sur ça, hein ?! – parce que derrière les apparences, elle l’était elle aussi, brisée et endommagée. Mais face à lui, sans oser le regarder, le visage encore à moitié enfoui sous ses genoux et baigné de larmes, c’était bien la première fois qu’elle disait ces choses si vraies à quelqu’un. C’était sans doute pire de les dire à Arcadio plutôt qu’à n’importe qui- comment admettre qu’elle avait osé, pendant un instant, haïr ce bébé qu’ils avaient tant aimé, quand tout était allé bien ? Comment vivre avec ça, reconstruire quoique ce soit à partir de sentiments comme ceux-ci, qu’elle n’aurait jamais imaginé avoir à connaître de toute son existence. Nancy était le fruit de ses entrailles, cet enfant qu’elle avait aimé dès l’instant où elle avait su qu’il existait, et qu’elle avait été persuadée d’aimer pour toujours. Mais elle avait déjà failli à ce devoir de mère, si basique et indispensable à tout enfant – elle avait déjà foiré quelque-chose, et en toute âme et conscience, la blonde sentait cette noirceur horrible lui coller à la peau, même deux ans et quelques plus tard. Et pourtant, oui, elle l’aimait aujourd’hui Nancy, à l’extérieur comme ça, on l’appelait souvent ‘la mère idéale’ tant elle déversait de son temps et de son attention pour sa fille. Personne ne savait pour toutes les horreurs qui avaient pu exister dans sa tête, pendant trop longtemps. « Oui, je l’aime… Oui. Mais peut-être que c’est trop tard. » et encore une fois, qui que ce soit avec du recul dirait que c’était ridicule et illogique, qu’elle pense ça de sa fille de deux ans et demi, qu’elle couvrait d’attention et ne manquait de rien. C’n’était pas trop tard, pour aussi longtemps que Nancy serait vivante, grandirait et aurait besoin d’elle, hein ? Oui, c’était comme ça que la raison devait agir- qu’une personne saine d’esprit devait penser ; mais Iris, elle ne pouvait s’empêcher d’avoir ce pincement au cœur, cette impression qu’elle n’avait jamais fait assez pour sa fille, à chaque fois qu’elle la ressentait si distante. C’était la maladie qui faisait ça, mais ç’avait tout l’air d’une punition divine- elle qui n’avait pas voulu ce bébé pendant un temps quelconque, elle qui avait cru qu’elle n’pourrait jamais l’aimer ce bébé, elle avait eu droit à une enfant qui n’avait pas besoin d’elle. On n’avait pas besoin d’elle, hein ? A croire que c’était aussi le message que lui avait fait passer Arcadio pendant si longtemps – quelques semaines à peine, mais ça lui avait semblé être une éternité douloureuse, à elle. Et elle aussi, elle avait lu des tonnes et des tonnes de choses sur l’autisme, elle avait réfléchi, cogité, elle s’était torturée l’esprit- mais dans son cœur, dans chaque fibre de son être, elle n’pouvait s’empêcher d’avoir cette part d’elle-même auto-punitive, qui se plaisait bien à lui faire comprendre qu’au pire, ce bébé, c’était ce qu’elle avait demandé, de la vie. Quoiqu’elle ait pu tenter jusque-là, ses pleurs ne firent que redoubler, dès qu’elle entendit le brun lui dire que Nancy était parfaite – elle l’était, hein ? Et Iris, Iris sa propre mère, elle avait eu le malheur de penser tellement de choses horribles et indicibles maintenant, parce qu’elle avait été seule et mal, et qu’elle aurait pu jurer, à cette époque, que tout l’amour avait été aspiré hors de son corps. Elle avait fait du mal à leur fille, et c’n’était que justice qu’elle le paye – au moins un crime commis qui méritait rétribution, contrairement à ce qu’Arcadio avait subi, lui. Peut-être qu’elle s’était appliquée à s’infliger ça, pour ces deux dernières années, plus ou moins consciemment ; parce que même pour elle, les étreintes semblaient désormais d’étranges gestes dont elle n’avait plus l’habitude. Pourtant, elle se laissa entrainer dans les bras de son époux, et elle ne chercha pas à savoir si c’était le contact le plus parfait ou le plus maladroit qui soit ; elle avait juste besoin de lui, besoin de ça. Comme une gamine elle continua de pleurer, alors, incapable de se sentir forte, là maintenant – et au moment de coller sa paume contre un de ses yeux pour essayer d’en essuyer les larmes, elle ne put que grogner de douleur, en sentant son mascara complètement couler dans ses yeux. « Aoutch. » fut la première chose qu’elle marmonna, une peine qui, au moins, cette fois, la forçait à calmer ses sanglots : elle n’allait pas rester une pauvre fille qui pleurait toute la soirée, non ? « J’ai ruiné ta chemise... désolée. » qu’elle releva, quand elle se redressa un peu sur elle-même pour atteindre une boite de mouchoirs, et essayer de limiter les dégâts des yeux de panda qu’elle devait forcément avoir. « J’voulais pas t’inviter pour que la soirée tourne comme ça… » et si, encore à fleur de peau, elle sentit les larmes revenir si facilement au bord de ses yeux et couler dans sa gorge, elle se forçat à les retenir – à être un peu une femme plutôt qu’une gamine ayant désespérément besoin de lui. « J’voulais juste te voir… pour ton anniversaire. » parce que ça faisait si longtemps maintenant qu’ils n’avaient pas pu partager un de leurs anniversaires. Une larme lui échappa contre son gré à cette pensée si lourde de sens pesant sur ses épaules, mais Iris l’essuya avec son mouchoir. « J’ai envie d’être heureuse-… avec toi. » et lui uniquement. Et malgré le fait qu’elle soit partie, malgré les décisions merdiques qu’elle avait pu prendre et qui l’avaient blessé lui, ç’avait été quelque-chose qui n’avait jamais changé, entre sa tête et son cœur. Personne n’aurait pu remplacer Arcadio, personne n’aurait pu occuper son cœur comme Arcadio l’avait fait et le faisait encore. Pour le meilleur et pour le pire, ils étaient toujours mariés, et ç’avait toujours signifié quelque-chose pour elle.
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Age : trente-trois ans.
Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyDim 25 Fév - 23:27

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
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Y avait des choses qui se brisaient bien plus facilement qu’on le voudrait. Pourtant, leur histoire à Iris et Arcadio, elle avait été solide, ce genre d’histoire avec de bonnes bases que rien ni personne ne pouvait détruire. Ils avaient passé de nombreuses années ensemble, leur relation, elle avait commencé dans les rues de Forks, quand ils avaient été tous les deux bien jeunes. Ils avaient découvert une bonne partie de la vie ensemble. Si bien qu’ils avaient fini par prendre leur envol, côte à côte, loin des rues si familières de Forks. Il n’avait jamais regretté son choix, Arcadio, certains diraient sans doute qu’ils avaient été encore beaucoup trop jeunes, pour décider de prendre un appartement ensemble, mais bon, de se monter des grands projets alors qu’ils ne connaissaient rien de la vie. Ce qu’ils pouvaient en dire eux, c’était que ça avait toujours très bien marché. Ils avaient eu leur petit appartement à Seattle, elle avait poursuivit ses études et lui, il avait eu son boulot dans la police. Ils avaient eu leur petite vie bien huilée et un jour, il avait décidé de lui demandé de l’épouser et il n’avait même pas imaginé le scénario catastrophe où elle lui dirait non, parce qu’il avait été sûr des sentiments qu’il avait pour elle, tout autant que de ceux qu’elle éprouvait pour lui. La seule condition qu’elle avait eue pour ce mariage, ça avait été d’attendre la fin de ses études et lui, ça lui convenait parfaitement, au moins, ils avaient préparé ce mariage à l’avance, sans se prendre la tête, sans être pressés par le temps. Ça avait été un mariage heureux, un jour exceptionnel qu’il n’oublierait jamais. L’étape qui avait suivi, ça avait été le bébé. Ils en avaient parlé avant de prendre leur décision et Nancy, elle était le fruit de leur amour, pas une erreur qu’ils avaient commise parce que se protéger ce n’était pas leur truc. Leur histoire alors, elle était bien construite et bien solide, pourtant, il y avait des épreuves qui avaient réussi à la mettre à mal.

Ce n’était pas la fin pour autant, il refusait d’y croire Arcadio. Ils n’avaient pas survécu à tout ça pour se perdre au moment où ils étaient censés se retrouver. Ce n’était pas facile, ils avaient enduré bien des peines tout les deux, et passer outre ça pour reprendre les choses où ils les avaient laissées, c’était vraiment compliqué. Mais, il fallait croire que la meilleure chose à faire, c’était encore de partager leurs peines au lieu de les garder pour eux-mêmes et de s’en servir comme un moyen de défense et d’attaque, tout à la fois. Ce n’était pas la course à qui était coupable de toute façon. Avec un peu de recul, il pouvait bien l’admettre Arcadio. De toute façon, les seuls coupables dans cette histoire c’était tous ceux qui avaient participé à l’enfermer en prison et ceux qui s’en étaient lâchement pris à Iris, qu’il est été coupable ou non, Iris n’aurait de toute façon rien eu à se reprocher. Elle n’avait pas non plus à s’en vouloir pour Nancy, de toute façon, la petite était en bonne santé, elle avait une mère qui l’aimait et un père qui avait encore espoir de pouvoir en faire de même. Alors tout allait bien, il n’avait même pas envie de considérer qu’elle n’était pas normale, parce qu’elle l’était pour lui, quand bien même son avis n’avait peut-être pas beaucoup d’importance vu le peu de temps qu’il avait passé avec elle. « Nan, c’est pas trop tard. T’as toute la vie devant toi pour lui prouver que tu l’aimes et je suis sûr qu’elle en a déjà conscience. » Peut-être que Nancy elle, elle n’avait juste pas la même façon de le démontrer qu’un autre enfant, ça ne voulait pas dire pour autant qu’elle n’aimait pas sa mère. Il était bien placé pour savoir que parfois, ce genre de démonstration pouvait être compliqué. Au moins, il pouvait facilement la comprendre là-dessus, parce qu’il avait du mal lui aussi. Pourtant, il avait réussi à prendre Iris dans ses bras, pour essayer de la réconforter, peut-être un peu maladroitement, mais au moins, il essayait vraiment, bien plus qu’il ne l’avait fait ces derniers temps, malgré les promesses qu’il avait pu lui faire. « C’est pas grave, elle s’en remettra. » Ce n’était pas comme s’il tenait tout particulièrement à sa chemise de toute façon. C’était probablement la seule qu’il avait ramenée avec lui à Forks, mais au pire, si elle devait être fichue, il n’en pleurerait pas. « Au final, le truc que je veux le plus pour mon anniversaire, c’est qu’on réussisse à se retrouver, alors si fallait passer par là pour que ça marche, ça me semble plutôt réussi comme anniversaire. » Peut-être bien qu’ils avaient vraiment eu besoin tous les deux de hurler comme des malades pour pouvoir relâcher cette pression qu’ils avaient en eux depuis trop longtemps et que du coup, ils pouvaient considérer ça comme un pas en avant. C’était une meilleure façon de voir les choses, une façon qui lui plaisait mieux que toutes les peurs qu’il avait eu quand Iris avait quitté la pièce, un peu plus tôt. « Je suis là, et je serais encore là l’année prochaine et celle d’après et jusqu’à ce que je sois trop vieux pour avoir envie d’y penser. » Ça laissait une grande marge de temps, parce qu’il n’avait que trente-trois ans, ce n’était pas énorme, alors il avait encore de nombreuses années avant d’être considérer comme trop vieux. « Moi aussi, je veux être heureux avec toi. J’ai plus envie de m’enfuir et de perdre du temps. » C’était la grande résolution de ses trente-trois ans, c’était sa volonté d’arrêter de penser à lui et à ses plans qui ne marchaient pas de toute façon. Alors, si elle voulait encore de lui, il était là et cette fois, il ne voulait plus partir, il voulait être avec elle et oublier toutes les peines qui lui torturaient le cœur et il voulait aider Iris à oublier les siennes. Il se décala, pas forcément pour fuir le contact d’Iris, mais pour récupérer l’alliance qu’il avait déposé sur la table basse avant d’aller s’accroupir, un genou posé sur le sol, en face de la jeune femme. » Est-ce que tu veux m’épouser ? » Ils étaient encore mariés techniquement alors, la demande n’avait pas lieu d’être, mais au-delà d’une demande y avait des promesses, des vœux qu’ils s’étaient faits le jour où ils s’étaient mariés qui étaient représentés par l’alliance qu’il avait entre les doigts et qu’il avait envie de lui rappeler, ici et maintenant. Peut-être aussi qu’il était stressé, à voir cette alliance sur la table et qu’il avait vraiment envie qu’elle retourne là où était sa place, au doigt d’Iris.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyLun 26 Fév - 1:21



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Pendant ces deux dernières années, Iris avait essayé de se persuader d’une chose avant toutes les autres: que le bonheur était une chose éphémère et fragile, qui pouvait disparaître en un claquement de doigts, une intrusion dans un foyer sauf et réconfortant, et des jugements impitoyables. Elle avait subi tout ça de plein front; elle-même à l’extérieur, quand elle avait été confrontée aux critiques de gens qu’elle ne connaissait même pas mais qui la haïssaient, et quand elle avait regardé l’homme qu’elle aimait, être condamné à passer toute sa vie en prison, pour un crime qu’il n’avait pas commis. Bien sûr qu’elle se souvenait bien du jour où sa vie entière avait basculé; elle s’était sentie clouée sur place dans l’audience du tribunal, muette parce que ses cris de protestation n’avaient jamais servi à rien- ni face à un jury quel qu’il soit, ni face à l’avocat qui avait été embauché pour défendre son mari. Dans ces circonstances-là, toutes les joies qu’elle avait pu ressentir à un moment de son existence, n’avaient plus eu la moindre importance: tout ce à quoi la blonde avait pu penser, c’était à quel point elle ne pourrait plus jamais connaitre de moments à aimer la vie, si Arcadio devait passer le reste de ses jours séparé d’elle, inatteignable et perdu. Bien sûr qu’à l’extérieur comme ça, la pire injustice avait été le fait qu’il n’avait rien fait pour mériter cette punition, Arcadio, et ils avaient tous les deux semblé être les deux seules personnes dans le pays ou dans l’monde entier, à même y croire. Ç’avait été comme une marée assourdissante plongeant sur eux, une loi physique décidée bien avant qu’ils n’existent, ne se rencontrent ou se lancent dans une vie où ils avaient des rêves. Même si elle était née dans une petite ville, Iris n’avait pas grandi dans une famille particulièrement croyante et pieuse; alors elle n’s’était jamais imaginée que le Bon Dieu, quelque-part, avait une dent contre elle ou contre l’homme qu’elle aimait. Mais dans les pires moments de désarroi, ç’avait presque été réconfortant de croire qu’y’avait un destin quelque-part qui avait été écrit et hors de leur contrôle, et qu’il n’avait fait que se jouer sous leur nez. Sinon quoi, hein? Est-ce qu’elle aurait pu empêcher tout ça, en ne restant pas de garde à cette fameuse date où on avait accusé Arcadio d’avoir tué une fille? Est-ce qu’elle aurait pu complètement bouleverser le cours de leur vie en choisissant d’aller faire ses études ailleurs qu’à Seattle? Peut-être que si elle s’était contentée de l’Université du coin, si elle s’était contentée de Forks, alors rien de tout ceci ne serait arrivé. Deux ans et demi, ça n’paraissait pas si long, à l’échelle de toute une vie: mais l’air de rien, la blonde avait eu l’occasion de s’passer et s’repasser l’histoire des milliers de fois. Comme si elle cherchait à trouver quelque-chose, non pas pour prouver la culpabilité ou l’innocence de son mari, mais pour s’fustiger elle-même, s’dire que s’ils avaient fait ne serait-ce qu’un pas, qu’un choix différemment, tout aurait pu être totalement différent. Une bonne façon de se torturer l’esprit, de réécrire l’histoire alors même qu’il n’y a pas si longtemps que ça, Iris aurait juré ne pas vouloir en réécrire ne serait-ce qu’un mot ou une ligne: tout avait été si parfait avec lui, quand ils avaient été heureux. Ils avaient même construit leur présent et leur futur, en accord avec les ‘plans’ qu’elle avait pu avoir: s’mettre en couple, vivre ensemble, finir ses études, se marier, et à un certain âge, à la mi-vingtaine, commencer à parler d’avoir un bébé ensemble.

Ils avaient tout fait si parfaitement, et pourtant, quelque-part, d’façon bien anodine, ils avaient été censés accepter qu’ils s’étaient condamnés d’une manière ou d’une autre, et que ce qui arrivait, c’était la vie et rien d’autre. Se persécuter, se culpabiliser- se torturer l’esprit, fallait croire que c’était devenu un talent qu’elle avait bien développé avec le temps, la Castillo. Et à chaque fois elle s’était forcée à se taire, qu’on arrête de lui dire qu’elle était ridicule, qu’elle s’enfonçait d’avantage ou qu’elle ne faisait qu’aggraver son cas. Toutes des phrases qu’elle avait entendues, quand, même après la condamnation de son mari, elle avait continué de harceler son avocat, de chercher, chercher n'importe quoi, et de dire à qui voulait l’entendre que c’était le système qui avait tort dans tout ça. Maintenant, ils auraient tous à comprendre et à voir; ils avaient eu raison, Arcadio et elle- elle avait eu raison toutes les fois où elle s’était épuisée et époumonée à essayer de capter l’attention de n’importe qui, qui l’aiderait. Peut-être était-ce une victoire d’un certain genre, même si tous les deux, ils avaient perdu deux ans et demi de leur vie, et qu’elle, elle n’pouvait s’empêcher de croire que ç’avait nui à Nancy, d’une façon ou d’une autre. « J’espère... » songeuse, la blonde venait de laisser échapper cette confession encore une fois, à mi-voix. Parce que oui, elle n’avait pas la force, pas le droit de prendre quoique ce soit pour acquis avec Nancy- pas après ses propres erreurs, ses propres pensées à elle - alors elle ne pouvait qu'espérer. Et Arcadio était la seule personne à qui elle avait réussi à dire ces choses, en deux ans et demi: non, elle, elle n’était pas allée voir un psy pour s’ouvrir à lui- elle s’était dit que si elle le faisait, il la prendrait lui aussi pour une folle quand elle dirait haut et fort que son mari était innocent, ou que pire encore, il essayerait de lui faire ‘accepter’ qu’il était coupable. Elle s’était dit aussi, qu’il serait quelqu’un comme les autres, qui lui déclarerait qu’elle avait une fille, une responsabilité, un futur, et qu’elle ne pouvait pas se contenter de vivre dans le passé. Ouais, elle s’était garantie, Iris, que personne n’pourrait l’aider- personne à part la seule personne qui avait vécu tous ces drames comme elle, la seule personne qui avait vu son couple s’effondrer à cause de cette erreur judiciaire, et avait perdu son aisance à croire en ses rêves. Et c’était Arcadio, personne d’autre que lui. « Tu vois-... ces choses-... j’me dis que personne d’autre peut les comprendre. Qu’y’a que toi-... à qui j’ai envie de les dire. » et peut-être bien qu’elle en avait envie depuis longtemps, si longtemps que ça lui avait brûlé les lèvres avec désespoir et tristesse, quand elle avait encore été à lui rendre visite en prison. Mais qu’est-ce qu’il aurait pu faire, à travers une vitre blindée? Il n’aurait pas pu la prendre dans ses bras, la toucher, être là avec sa chaleur, sa présence. Et ouais, peut-être qu’elle était exigeante, mais elle avait vraiment eu besoin de tout ça. Arcadio, il était aussi le seul qui arrivait à la faire sourire, même un peu, même furtivement, dans ces moments; « Pour être honnête, si à chaque fois que mon maquillage finissait sur une de tes chemises elle était complètement ruinée, t’en aurais jamais eu beaucoup. » à l’époque, y’avait eu une part d’elle qui, malgré ses ambitions et ses envies pour sa carrière, avait aimé être une ‘bonne femme de maison’.

Alors elle avait toujours eu les bonnes techniques pour se débarrasser des taches, bien repasser ces fameuses chemises, et toujours conserver cette odeur à lui dans ses vêtements, même après un temps fou sans qu’il ne les porte. « Après que tu sois venu, la dernière fois-... j’ai un peu cherché pour retrouver de tes affaires. Si tu veux-... te changer, sans avoir à porter mon mascara ou les traces de mes larmes, j’ai des trucs. » parce que oui, l’air de rien, elle avait travaillé, vraiment, pour accepter les choses comme il le voulait- y’avait plein de choses qu’elle n’avait pas fait parfaitement (voire pas bien du tout) mais elle avait la volonté de se rattraper. Alors si ce soir, ils en arrivaient à se dire qu’ils s’étaient retrouvés-... Iris en sourit, encore une fois, observant Arcadio comme si elle était gênée, subitement; « Peut-être qu’on peut même continuer sur cette lancée, et le rendre encore mieux. » parce qu’elle avait quand même vraiment préparé une soirée d’anniversaire pour lui, aussi intime était-elle- oui, elle voulait le garder pour elle ce soir, quitte à ce que ce soit égoïste, un poil. Après tout, la peur était un sentiment tenace- et Iris, pendant toutes ces semaines de silence et jusqu’à ce qu’il arrive sur le pas de sa porte, ç’avait été le sentiment premier qui lui avait collé à la peau. La peur de n’pas le revoir, que tout soit une illusion, qu’elle se plante, qu’elle fasse tout mal. Mais il était là, ce soir. Et il serait là l’année suivante; et encore après- se projeter comme ça soudainement dans un avenir qui pouvait être stable et avec lui comme elle n’avait plus osé en rêver, ça la laissa hagarde, Iris- de vertige. De bonheur, submergeant son être en une chaleur qui courut à travers elle entière, jusqu’à faire briller ses yeux. « T’as intérêt. » c’est tout ce qu’elle put dire, dans un ricanement voué à lui offrir la contenance de celle qui arrivait à en ricaner, plutôt que de la fille amoureuse qui en avait la tête qui tournait, et qui n’avait plus osé y croire, à la joie. Il la connaissait assez bien, Arcadio, pour savoir qu’Iris, elle avait cette façon de plaisanter au mauvais moment, d’avoir des idées au mauvais moment, comme quand elle faisait comprendre à son fiancé qu’ils ne se marieraient pas avant qu’elle ait fini ses études, alors qu’il faisait tout juste sa demande. C’était un peu pareil, là; son coeur eut beau s’emballer comme un fou, comme la toute première fois alors même qu’ils étaient encore mariés, techniquement- elle avait beau avoir ce même tsunami de sentiments fous, elle se retrouva à rire, un peu moqueuse, provocatrice; « T’avais mis tant d’efforts, la première fois? » taquine pour se donner contenance, voir du répondant quand elle aurait pu tout aussi aisément s’évanouir comme dans les films les plus niais qui soient, juste parce qu’il mettait un genou à terre, et que dans tous les rêves des femmes comme elle, c’était si important. « Oui... bien sûr que j’veux être ta femme. » avec sérieux, cette fois, en déposant sa main droite sur sa joue dans une caresse, avant de laisser tomber celle-ci jusqu’à son épaule, alors que pour la cérémonie de la chose, elle tendait sa main gauche- son annulaire qui avait paru si vide et douloureux sans cette alliance si importante à son monde. Ça faisait dix ans, comme il l’avait si bien dit lui-même, qu’elle imaginait son bonheur se faire avec Arcadio et Arcadio uniquement- ils étaient plus forts que l’adversité, plus forts que tous ces ennemis, toutes ces difficultés qui auraient pu essayer de leur faire renoncer à ce qui les rendait heureux.
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(arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? Tumblr_p01qctgkgT1vh1z5ho7_r3_400
Age : trente-trois ans.
Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
In your pocket : son portable, son portefeuille (avec une photo de sa femme et de leur fille dedans), un paquet de clopes, un briquet et des clés.
Address : il squatte sur le canapé de sa frangine.
satellite heart

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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyLun 26 Fév - 13:07

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
iris castillo et arcadio castillo

Il n’avait jamais pensé qu’il finirait en prison un jour dans sa vie. C’était pas un truc qu’on pouvait prévoir, surtout quand on était innocent. S’il avait vraiment tué cette fille ou n’importe qui d’autre, il aurait su qu’il avait des risques de se faire attraper par la police, encore plus parce qu’il travaillait dans les forces de l’ordre, alors il savait bien comment ça se passait. Lui, il n’avait rien vu venir. Il n’avait même pas commencé à se douter un petit peu de ce qui se tramait pour lui. Il avait continué sa petite vie sans ne se douter de rien, alors qu’on était en train de lui tendre un piège, dans lequel il avait probablement foncé, les yeux fermés. Il ne savait pas s’il aurait pu comprendre ce qui l’attendait, s’il avait été un peu plus attentif à tout ce qui l’entourait, il aurait pu voir venir les choses, il aurait pu anticiper et peut-être changer les choses. Au lieu de ça, on était venu le cueillir chez lui un beau jour, alors qu’il n’avait rien demandé à personne. Il avait été tranquillement chez lui en train de se battre avec le berceau de son futur enfant quand on état venu le chercher, en l’accusant de meurtre. Il devait bien admettre qu’il n’avait rien compris à ce qui lui arrivait, au moins, il avait été dans un état de confusion tel qu’il n’avait pas cherché à se débattre. Il n’y avait pas cru au début, il s’était dit qu’il y avait eu une erreur et que c’était pas très grave qu’on lui passe les menottes et qu’on l’emmène au poste, du moment qu’on finissait par le libérer, assez rapidement, parce qu’on avait rien pour l’inculpé. Il avait cru que ce serait juste une garde à vue, parce qu’il était innocent, alors, qu’est-ce qu’ils avaient contre lui hein ? Rapidement, il avait compris que ça n’allait pas être aussi court qu’il l’aurait voulu, alors même que les preuves contre lui avaient commencé à s’accumuler, sans qu’il ne sache d’où elles venaient.

Ils n’avaient rien vu venir Iris et lui et pourtant, ils n’avaient pas eu le choix, ils avaient bien fallu qu’ils ‘en sortent du mieux qu’il pouvait avec la situation qu’on leur avait imposée, pendant deux ans et demi. Ça avait été compliqué, pour lui comme pour elle et peut-être que maintenant, l’important, c’était de se dire que c’était terminé, qu’ils en avaient fini avec cette épreuve, que maintenant ils allaient pouvoir reprendre leur vie et que même si c’était dur, même si ça demandait des efforts, y avait pas de raison pour que ça ne marche pas. Ils avaient survécu à la séparation, alors ils pouvaient affronter tout le reste ensemble. Il aurait voulu être avec elle pour cette grossesse, pour voir Nancy venir au monde et pouvoir serrer mon nouveau-né contre lui, C’était un regret qu’il ne pourrait jamais oublier, parce que c’était indéniablement trop tard. Mais, les pensées qu’Iris avaient pu avoir à l’époque, quand elle avait été seule à tout devoir gérer, il savait que ce n’était pas ça qui la définissait ou qui avait influencé quoi que ce soit dans la vie et dans la santé de leur fille. « T’inquiètes pas. » Maintenant, elle n’était plus toute seule et leur problème depuis qu’il était revenu, c’était sans doute qu’ils se laissaient bouffés par les conséquences du passé, de cette épreuve qu’ils avaient dû affronter, plus que de penser au futur, alors peut-être que c’était de ça dont ils avaient besoin, tous les deux pour se sentir mieux. En parler en tout cas, ça faisait du bien, il pouvait le comprendre, Arcadio, il le faisait en thérapie depuis qu’il était sorti de prison, déjà parce que c’était obligatoire pour sa réinsertion, mais aussi parce qu’il avait cru que ça règlerait tout et ça avait aidé, mine de rien, mais sans doute que ce serait toujours plus efficace avec Iris, il avait en tout cas eu moins de mal à dire les choses ici que chez la psy. « Tu peux tout me dire à moi. » Il haussa les épaules, peut-être que si c’était des reproches dirigés vers lui, fallait prendre quelques pincettes, parce qu’elle avait pu le constaté un peu plus tôt, il était vraiment susceptible. Mais elle pouvait quand même tout lui dire, peut-être qu’ils se comprenaient eux deux mieux que personnes, parce qu’ils étaient ensemble depuis dix ans, qu’ils s’aimaient et qu’ils avaient vécu la même chose, lui à l’intérieur de la prison, elle, à l’extérieur. « C’est peut-être pour ça que j’en porte pas beaucoup, tu me les as toutes ruinées. » Il leva les yeux au ciel, comme si c’était un drame, en vérité, ils savaient tous les deux pourquoi il ne portait pas beaucoup de chemises, il n’aimait pas beaucoup ça et il n’avait jamais eu l’intention de se pointer au boulot en costard cravate comme le faisait certains flics. « T’en fais pas, je pense que je peux tenir la soirée comme ça. A part si tu penses qu’il faut nettoyer ça le plus vite possible pour pas que je sois aussi obligé de jeter celle là, ou parce que tu veux me voir retirer ma chemise. » Il haussa les épaules, comme si ça pouvait être tout à fait normal qu’elle ait ce genres d’envies, en vérité, il ne savait pas s’il serait très à l’aise, y avait des cicatrices là-dessous dont elle ne savait rien qui témoignait de la violence à laquelle il avait été confronté en prison. Sans doute qu’il fallait juste qu’il se dise qu’elle s’en doutait, elle n’était pas idiote après tout et il ne pourrait cacher tout ça éternellement de toute façon. « Ouais, ça me tente comme programme ça. » C’était son anniversaire alors s’ils pouvaient passer une bonne soirée ensemble, maintenant que les disputes étaient passées, ce n’était pas lui qui allait refuser. Il était venu avec cette idée là en tête après tout. Il serait là après pour tous les autres, parce qu’il n’avait plus envie de s’enfuir et de se cacher derrière toutes ces protections qu’ils s’étaient construites. Il voulait vraiment que ça s’améliore avec Iris, alors, un sourire sur les lèvres il acquiesça. Elle n’avait pas de soucis à se faire. Cette fois, il ne partirait pas. Peut-être que cette fausse demande en mariage pouvait aussi symboliser cette envie là. « Arrête, c’était mieux la première fois, j’avais tout prévu. » Là c’était de l’improvisation totale et puis ‘tout prévoir’ ça avait quand même été assez limité hein, il n’avait pas fait un truc grandiose, mais bon, il avait assez prévu de chose pour avoir la bague de fiançailles dans sa poche et pour la sortir à ce qui lui avait semblé le meilleur moment de la soirée. Sa réponse le fit sourire, avec autant de sincérité et de bonheur dans les yeux que lorsqu’il avait fait sa fameuse demande, bien mieux préparée que ça, plusieurs années plus tôt. Il glissa son alliance le long de son doigt, comme il l’avait déjà fait le jour de leur mariage, puis il attrapa ses doigts pour venir déposer un baiser sur sa main, avant de revenir s’asseoir sur le canapé aux côtés d’Iris. « J’ai récupéré la mienne quand ils m’ont libéré. » Il tendit sa main gauche pour appuyer ses dires. Pour le coup, il était content qu’ils n’aient rien rendu à Iris, ou qu’elle n’ait rien réclamé, parce que ça lui avait permis de vite remettre la main dessus et même sans savoir où était Iris et ce qu’elle faisait de sa vie maintenant, il s’était senti soulagé quand il avait pu repasser cet anneau à son doigt, sans Iris dans les environs, ça avait été un peu le seul lien qu’il avait eu avec elle et il n’avait pas voulu y renoncer.
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Iris Castillo
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Age : vingt-sept ans, le cœur lourd de déceptions, la réalité pour rides.
Civil status : mariée, accrochée à la bague à son doigt- pourtant, elle est seule. trop seule.
Job|Studies : fut un temps, sauver des vies était son oxygène; elle aimait être infirmière. mais maintenant, à forks, elle s'est fait peau neuve, comme si tout dans son ancienne vie est trop douloureux. elle est alors iris, organisatrice événementielle, elle distribue le bonheur aux autres, au moins.
In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyLun 26 Fév - 21:01



loving can heal
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i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

L’optimisme, la joie de vivre, un genre de candeur devant la vie ; ces traits de caractère avaient toujours pu servir à définir Iris, quand elle avait été plus jeune. Elle avait toujours aimé sourire aux autres, rencontrer de nouvelles personnes, s’attacher à celles-ci et voir le monde du bon côté : ç’avait été facile de grandir comme ça dans une ville comme Forks, où les drames n’s’additionnaient pas par centaine, et où tout le monde connaissait tout le monde. La misère n’était pas la première chose qui sautait aux yeux, et on n’parlait pas de ce coin de pays aux infos nationales, en y ressassant toutes les choses horribles qui pouvaient s’y passer. A entendre toutes les histoires qui pouvaient provenir de grandes mégalopoles comme New York, San Francisco ou même la capitale elle-même – Washington – la jeune blonde s’était dit qu’elle était bien contente là où elle était. Son envie de partir, sa capacité à le faire pour essayer de réaliser ses rêves en se donnant les meilleures chances qui soient, avaient surpris tout le monde ; peut-être que ç’avait même surpris Arcadio qui, au moment de commencer à construire une relation à ses côtés, avait dû se dire qu’Iris, elle avait tout l’air d’une fille de la campagne qui aimerait y rester, dans sa campagne. Tout lui avait manqué, à Seattle ; et jamais le goudron bien gris de ses rues n’avait eu quoique ce soit à envier, dans son cœur, aux hautes montagnes qu’elle avait vues depuis sa naissance, à l’horizon, ou les forêts sauvages qui avaient toujours diffusé leurs odeurs de nature sur Forks. Elle avait aussi aimé la plage là-bas, quand bien même tout ce qu’elle avait toujours su pour sûr, c’était qu’il faudrait être fou pour vraiment avoir envie de se baigner dans l’océan ou dans les lacs, là où ils étaient. Mais Iris, au fond, elle avait été une de ces chanceuses, capable d’se sentir bien là où elle était née : elle aurait très bien pu ne jamais vouloir partir, alors. C’était comme si ç’avait été un lancer de dés aléatoire de la part du destin, et que le sort qui s’était créé devant elle, n’avait fait que provoquer tout ce qui avait mal tourné, dans les années qui avaient suivi. Bien sûr qu’Iris était passée par ce stade-là, toute seule dans leur maison à Arcadio et elle, à Seattle : elle s’était dit qu’elle avait fait la plus grosse erreur de sa vie à vouloir venir, et que c’était même l’homme qu’elle avait épousé, qui en payait le prix, surtout. Elle s’était dit qu’elle n’aurait jamais dû avoir envie de quoique ce soit à Seattle, une ville qui lui avait soudainement semblée hostile et agressive et froide plus que n’importe quoi. Encore aujourd’hui, même si elle avait quitté celle-ci depuis un an et demi, qu’on pourrait dire que l’eau avait coulé sous les ponts, la blonde n’arrivait toujours pas à s’souvenir de ce qu’elle avait pu aimer, là-bas. C’était stupide pourtant, non ? C’n’était qu’une ville, qu’un décor à un drame qui s’était passé à cause des gens – d’elle ne savait même pas qui, qui avait décidé d’abattre son attention et ses accusations sur l’homme qu’elle avait épousé. Et tant pis s’il avait été marié, s’il avait été prêt à devenir père. Tant pis, même, s’il avait été innocent. Oui, clairement, toute cette histoire à ressasser pour des années, avait tous les éléments d’une injustice qu’ils avaient subie, Arcadio et elle.

Alors son optimisme, à Iris, sa joie de vivre, son aisance à aller vers les autres, elles avaient un peu été sacrifiées sur l’autel d’elle ne savait quelle cause : par qui ? Pour quoi ? Par un connard qui voulait sauver sa propre peau, et avait décidé de balancer l’homme qu’elle aimait, à sa place ? Elle savait bien, que les cicatrices laissées sur elle par toute cette histoire étaient plutôt invisibles, et que pour continuer, elle avait dû s’appliquer à les masquer : un seul signe de faiblesse, et les gens autour d’elle s’étaient escrimé à les exploiter, à la réduire encore plus à néant, ou à la blâmer pour le chagrin qu’elle portait encore si évidemment sur elle. Au fond, ç’avait été plus dur que d’être en prison, ça : échapper complètement aux regards radars des autres, à leurs accusations et à leurs jugements incessants, elle aurait bien voulu vivre ça pour quelques temps. Elle aurait bien voulu arrêter d’avoir à entendre des voix lui dire d’avancer ou de tourner la page – ou pire, d’souligner une évidence qu’elle ne savait que trop bien, et qui lui faisait mal au cœur : combien de fois est-ce qu’on lui avait dit qu’Arcadio n’sortirait pas de prison, qu’elle était toute seule maintenant, et qu’elle le serait pour le restant de ses jours si elle décidait de s’accrocher à lui ? Que s’il était coupable, elle n’avait pas à l’être. Que peut-être, si la justice avait fonctionné si efficacement, c’était qu’il payait pour un crime qu’il avait bien commis, et qu’alors, il n’méritait absolument pas qu’elle s’accroche autant à lui. Et ça l’avait toujours fermée un peu plus, Iris ; elle avait fermé ses oreilles d’abord, puis sa bouche, puis ses yeux, puis son esprit tout entier. Essayer de demeurer indifférente et sûre d’elle malgré tout ça, ç’avait été si… épuisant. Une bataille incessante, où il n’y avait jamais eu de révolution tremblante, en elle, se dressant soudainement pour hurler à tous ceux qui l’enfonçaient, de se taire, d’arrêter d’avoir des opinions qu’elle ne voulait pas entendre, ou d’croire des choses qui ne méritaient même pas d’être crues ! Bordel, depuis combien d’temps, au juste, Iris avait-elle eu envie de hurler, hein ? Elle l’avait fait ce soir. Certes, pas sur la bonne personne, pas sur un de ces gens autour d’elle qui aurait passé ces deux dernières années et demi à essayer de lui faire accepter l’inacceptable. Mais au fond, jusque-là, elle s’était sentie ignorée par Arcadio, dans ses peines et dans ses souffrances, comme elle l’avait été par tous les autres. Elle n’voulait pas que lui, il soit comme tous les autres, et elle n’voulait pas, réentendre les mêmes choses qu’elle avait pu entendre trop souvent, pendant ces deux dernières années. Et tant pis si ça devait vouloir dire qu’elle avait l’droit de crier, de désespérer à pleins poumons, de faire des choses complètement folles – ou même de pleurer. A force, il fallait croire que ce soir, ç’avait servi à quelque-chose, non ? Elle pouvait tout lui dire, qu’il disait ; une simple phrase qui la fit sourire, soulagée : y’avait jamais eu personne avec qui elle avait pu sentir ces mots être vraiment vrais, parce qu’à force, elle avait fini par se persuader de toute manière, qu’y’avait qu’elle, dans un îlot de solitude, à ressentir cette peine, et même à croire qu’Arcadio, il méritait encore d’être sauvé. Mais là maintenant, elle se retrouvait à n’avoir rien à dire, peut-être parce qu’après la vague d’adrénaline folle qui avait couru en elle, la pression retombait – elle pourrait presque croire qu’elle s’endormirait d’ici peu, tant ç’avait un côté libérateur, mine de rien. « Pfff, j’ai jamais rien ruiné. Tout c’que j’pouvais tâcher, j’te signale que je l’nettoyais. » protesta-t-elle quand même, non sans une certaine faiblesse dans la voix, signe qu’elle se détendait l’air de rien. S’ils pouvaient se débarrasser de cette nervosité, ce serait bien, non ? Iris, c’n’était pas comme ça qu’elle voulait être avec son mari, après tout. « J’m’en voudrais que tu m’accuses encore une fois de ruiner une de tes chemises. Alors j’suis tentée de t’la foutre à la machine, maintenant, ouais. » les yeux légèrement plissés d’un air mesquin, elle souriait, comme elle ne l’avait pas fait depuis si longtemps – même avec lui, parce que jusque-là, y’avait toujours eu mille questions dans sa tête. « Et ça fait quoi, si j’veux retirer ta chemise, hein? » un move un peu audacieux- jusque-là, ils n’avaient fait que flirter par sms, comme deux adolescents idiots, mais elle déposa clairement une de ses mains sur son torse, observa vraiment ses lèvres pendant de longues secondes, avant de s’armer d’assez de contenance pour arquer un sourcil inquisiteur. Ils étaient censés passer une bonne soirée après tout, hein ? Et si elle se souvenait bien, ils n’avaient pas tardé à finir sans vêtement tout court, quand il l’avait demandée en mariage ; c’était ça, leur couple, eux deux. Un naturel qu’elle n’aurait pu retrouver avec personne d’autre, une aisance à aimer et à exister dans une relation, dans des contacts, avec lui. Bien sûr qu’elle se souvenait bien de la première fois qu’il l’avait demandée en mariage – la seule fois puisqu’elle n’avait certainement pas dit non, et que ce soir, c’était différent, hein ? Elle se souvenait s’être un peu moquée de lui parce qu’il avait paru bizarre dès le moment où elle était rentrée ; et puis elle avait blagué parce qu’il avait fait le repas – non pas que ça ait été si rare, mais cette fois-ci, ç’avait vraiment été comme si elle avait été une reine. Ce soir, elle était heureuse pour des raisons un peu différentes, parce qu’il semblait bien qu’ils arrivaient, l’air de rien, à tirer le meilleur de cette situation si compliquée. Alors quand il se rassit à ses côtés, Iris n’hésita pas cette fois, à revenir contre lui – maintenant qu’elle avait son alliance au doigt à nouveau, maintenant qu’elle avait son mari avec elle, la vraie promesse d’un bonheur qu’ils pourraient retrouver, elle se sentait complète à nouveau. « Mh, ouais, ils ont été très prudents. T’aurais pu t’enfuir avec cette alliance, hein, elle est en platine, après tout. » et même si elle plaisantait, qu’elle leva les yeux au ciel dans un sarcasme évident, Iris avait bien évidemment entendu parler de toutes les raisons très raisonnables pour lesquelles on n’pouvait pas porter une alliance en prison. Après tout, elle préférait ça, plutôt que l’idée que son mari se retrouve avec l’annulaire gauche coupé pour elle ne savait quelle raison. Mais bon, même maintenant, même sur son canapé avec un Arcadio juste là, elle avait toujours le droit de vouer une haine placide contre ces souvenirs et ces histoires de prison.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyLun 26 Fév - 22:20

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Le temps en prison, il était passé lentement. Souvent, Arcadio avait eu l’impression que les jours étaient interminables tellement ils étaient durs à supporter. Il avait eu bien du mal à se dire que ce qu’il vivait là en prison, ça allait être son quotidien jusqu’à la fin de ses jours. Il lui semblait bien que c’était une punition que certaines personnes méritaient. Pour avoir travaillé dans la police, il avait connaissance des horreurs perpétuées par les criminels qui remplissaient les pays du pays. Il était déjà allé sur des scènes de crimes qui lui avaient retourné l’estomac, tant les faits étaient horribles et il s’était toujours dit que les types qui faisaient des choses pareilles, ils méritaient bien d’aller pourrir en prison. Il avait passé de nombreuses années à faire en sorte que ce soit le cas. La prison, c’était bien pour ceux qui la méritaient, c’était un fait indéniable. Mais maintenant, il se demandait si les erreurs étaient fréquentes ou s’il avait été un cas à part, l’exception à la règle, le pauvre type qui avait payé à la place d’un autre et pour qui la justice avait merdé. La prison pour un type comme lui qui n’avait rien fait de mal, ça avait été à peine vivable. Ça avait été encore plus compliqué parce qu’avec le job qu’il avait fait, personne n’avait été tendre avec lui derrière les barreaux. Il avait toujours cru en la justice et en ceux qui étaient chargés de la rendre, il avait fait des études de droit avant de se diriger vers l’école de police et il avait été flic pendant des années, un gars convaincu que ceux qui travaillaient à ses côtés partageaient le même opinion que lui sur la justice et pourtant, c’était ces même personnes qui l’avaient précipité au fond d’une cellule pendant deux et demi, un temps qui lui avait paru incroyablement long, d’autant plus qu’il avait été persuadé qu’il y passerait sa vie entière, derrière les barreaux.

Il avait presque de quoi se demander s’il était en train de fêter son trente-troisième anniversaire ou s’il en était déjà à son cinquantième tant il avait l’impression d’être usé par la vie et par ces dernières années, qu’il avait passé tout seul au fond d’une cage, plutôt qu’en compagnie de ses proches, de sa femme et de leur fille, ce bébé qu’il n’avait même pas eu l’occasion de connaître, parce qu’il avait été arrêté avant sa naissance. Il avait l’impression d’être épuisé par la vie à présent, mais au moins, maintenant qu’il était avec Iris, il avait l’impression que trouver le sommeil serait bien moins compliqué. Il avait l’impression qu’il pouvait se reposer sur elle tout autant qu’elle pouvait se reposer sur lui et même si c’était dommage qu’ils aient besoin de se crier dessus pour en arriver à cette conclusion, au moins, ils avaient réussi à l’admettre et ça ne pouvait que les aider pour l’avenir. Maintenant que les cris, les pleurs et les confessions étaient passées, ils en arrivaient même à plaisanter, c’était plus comme ça qu’il avait eu envie de célébrer son anniversaire Arcadio. » Ah ouais ? Pourquoi j’ai si peu de chemises alors ? » Qu’il demanda à la blonde, avec cet air affiché sur le visage qui pourrait presque donner l’impression qu’il réfléchissait vraiment à la question. La raison ne dépendait en vérité que de lui, certainement pas d’Iris, c’était un choix complètement personnel, au moins comme il n’en portait pas souvent, il pouvait les garder pour les grandes occasions, comme pour ce soir, par exemple. » Ça va, tu veux que j’appelle mon avocat pour savoir s’il est prêt à te défendre ? » Quoi que, même pour une histoire de chemise, il ne lui ferait pas confiance à cet avocat. Il l’avait aidé à sortir de prison, mais deux an et demi plus tard. Il avait probablement fait de son mieux, malgré les preuves accablantes qu’on lui avait présentées, mais bon, Arcadio, il avait du mal à ne pas voir ça comme un échec cuisant de la part de l’homme qu’ils avaient engagé et payé, Iris et lui, pour empêcher qu’il ne finisse en prison, alors même qu’il avait été innocent. « Je trouverais plutôt flatteur. » Il adressa un sourire à la blonde, c’était vrai après tout, ça prouverait qu’elle était toujours attirée par son lui, c’était pas mal non ? Il n’avait jamais été prétentieux à se pendre pour un tombeur des dames, mais il avait quand même eu assez d’estime de lui, pour se dire qu’y en avait au moins une qui le trouvait attirant, puisqu’elle l’avait épousé. Aujourd’hui, il en était moins sûr, comme si la prison l’avait rendu complètement repoussant. Pourtant Iris, elle voulait encore être avec lui. C’était ce qu’elle avait dit et puisqu’elle avait accepté sa seconde demande en mariage, ça devait vouloir dire qu’elle le trouvait encore à son gout. Tant mieux, parce qu’il ne pouvait pas imaginer sa vie avec une autre femme qu’elle. Il était alors, bien content que son alliance soit de nouveau à son doigt. De nouveau sur le canapé, il passa son bras autour des épaules de sa femme, dans un geste qui lui sembla plus naturel qu’il n’aurait pu l’imaginer. « Ouais, on sait jamais, tu imagines même pas toutes les fois où j’me suis monté un plan d’évasion parfait et que le seul truc qui m’manquait pour le mettre a exécution, c’était mon alliance. » Même une petite cuillère pour creuser un trou dans le sol à la façon de certains personnages de bande-dessinées, aurait été plus efficace qu’une alliance pour s’évader. Mais bon, ils avaient leur règlement et puisque les bijoux étaient interdits, il avait dû renoncer à son alliance et à sa chaine de baptême, les deux bijoux qu’il ne quittait jamais. L’un représentait son mariage, l’autre sa famille, alors la valeur sentimentale qu’il y avait dedans était capitale pour lui. Il n’était pas croyant, mais ses parents l’étaient, alors c’était quelque chose lié aux traditions de sa famille. Il aurait aimé que sa fille soit baptisée aussi, pas pour une question de croyance profondément ancrée en lui, mais plus d’un héritage familial et culturel auquel il tenait. Mais il ne savait pas si elle l’était, il n’avait pas été pour suggérer l’idée après tout et ça n’avait pas été assez important pour qu’il se focalise là-dessus dans les brèves discussions qu’il avait eue avec sa femme au parloir. Au moins maintenant, ils n’étaient plus obligés de se parler à travers un combiné de téléphone, séparés par une vitre et ça, ça faisait vraiment du bien.
 
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyMar 27 Fév - 1:00



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Le mariage, Iris s’l’était toujours imaginée comme ce fait inéchangeable- un choix stable pour toujours, une vraie décision pour son avenir. Certes, elle savait bien dans quel monde elle avait grandi, elle avait déjà entendu parler d’histoires de divorces qui tournaient plutôt mal, d’amour devenu amertume; elle savait de quoi la réalité était faite. Mais elle, elle avait grandi au sein d’un foyer toujours uni, avec des parents qui étaient encore mariés, alors qu’elle, elle était déjà adulte et maman: un fait rare dans la société actuelle- elle le savait tout autant que ça la faisait halluciner et s’poser mille questions sur la façon dont les choses tournaient, avec la modernité. Parce qu’elle, ouais, même si elle avait arrêté de vraiment croire au Prince Charmant à partir d’un certain âge, elle s’était malgré tout imaginée rencontrer la bonne personne, et n’jamais plus vouloir aimer qui que ce soit d’autre. Arcadio, on pouvait dire qu’elle avait été bien jeune, à l’époque où ils s’étaient connus- et peut-être que ça n’aurait été que naturel, qu’à cet âge-là, elle puisse avoir un coeur capricieux et changeant. Et si elle avait été prête à faire ‘ce sacrifice’ quand elle avait décidé de quitter Seattle, rien n’avait pu l’empêcher de se dire que peut-être, c’était lui le bon. Parce qu’il avait non seulement accepté l’idée qu’elle parte pour faire ses études, lâchant un ‘okay’ net et franc, sans arrière-pensée et sans volonté de la culpabiliser, mais il avait aussi dit qu’il voulait venir avec elle. Elle n’avait eu que dix-huit ans à l’époque, et encore beaucoup d’temps devant elle pour jongler avec les coeurs pourquoi pas, et découvrir où étaient vraiment ses envies; mais à cet instant-là, elle avait su qu’aucune expérience nouvelle ne vaudrait ce qu’elle pourrait vivre avec le brun à ses côtés. Et dix ans plus tard, malgré les peines emmagasinées à cause de la vie tout court, et malgré le fait qu’ils aient été en train de se hurler dessus quelques minutes plus tôt; Iris, elle n’aurait jamais voulu choisir quoique ce soit de différent. Le concernant lui, en tout cas. Ça n’avait pas été faute de s’demander si ce n’était pas ce que lui, il avait dû penser à un moment; quand il s’était retrouvé en prison parce qu’ils avaient été à Seattle et que ça n’avait pas été son choix pour commencer. Ou, plus probable, au bout d’un certain temps, quand elle avait arrêté de venir, arrêté de donner des nouvelles ou de dire le moindre mot. Parce que c’était paradoxal, vraiment, cette façon qu’elle avait eue de partir, et les volontés et les sentiments dans son coeur qui n’avaient pas changé d’un poil. Partir, ça n’avait jamais été à cause de lui, ça n’avait jamais été pour le fuir lui, pour l’abandonner, parce qu’elle avait mieux à faire ou mieux à vivre ailleurs. Toute sa misère avait encore été là, même après qu’elle soit revenue à Forks- là n’était pas la question, franchement. Mais oui, elle savait qu’elle avait tout fait n’importe comment, qu’elle avait eu tort et que c’était une erreur qu’elle devrait juste porter sur ses épaules pour aussi longtemps qu’elle lui pèserait, en punition de ce qu’elle avait fait. Tout ce qu’elle voulait qu’Arcadio sache, vraiment, purement et simplement, c’était que ces actions, elles n’avaient jamais rien changé dans son coeur à elle, qu’elles n’avaient pas été celles d’une femme désirant tourner la page, se défaire de ce mariage, de lui, pour mieux avancer dans la vie. Elle avait juste été lâche, victime de c’genre de faiblesse qui détruisait mais qui témoignaient tout autant qu'on n'pouvait pas faire mieux.

Il y avait toujours tout en elle, chaque fibre de son être et de son coeur qui voulait être avec lui, appartenir avec sa vie à lui, et retrouver son contact. Tant pis vraiment, si ça devait prendre du temps, être un travail fou de confiance et de moments passés ensemble- c’était tout ce qu’elle demandait. Et c’était mieux que d’encore se comporter comme des semi-étrangers, non? Aucune période d’adaptation, pourtant, ne pourrait réécrire le temps perdu ou modifier les occasions perdues; Arcadio avait manqué la naissance de Nancy, ses premiers mois et puis ses premières années de vie. Il n’avait même pas été là pour se battre avec la blonde sur les listes de prénoms qu’ils avaient faits chacun de leur côté- et finalement, ç’avait été sur sa liste à lui qu’elle avait fini par trouver son idée. Peut-être que s’ils avaient vraiment dû se chamailler sur ça, Nancy n’se serait jamais appelée Nancy, parce que rien que par orgueil, provocation, à force de petites rixes de gamins, ils ne l’auraient jamais choisie, ce prénom. C’était comme ça que les choses étaient faites- et Iris, elle n’en était pas encore à croire qu’il pouvait déjà y avoir du bon dans ce qu’ils avaient vécu jusqu’à il y a peu encore, et toutes les conséquences qui en découlaient. Non, sa vie n’était pas meilleure pour ce qu’elle avait enduré, pour ce qu’Arcadio avait subi- elle n’se sentait pas mieux parce qu’elle avait découvert une nouvelle vocation après avoir dû lâcher son job originel pour essayer de changer d’air. Ça prendrait du temps, pour "relativiser", philosopher, voire positiver. Mais tant pis- ce soir, égoïstement, rien qu’pour elle, Iris pouvait très bien se satisfaire d’avoir enfin son mari auprès d’elle. Un privilège, somme toute; un droit qu’on lui avait arraché si brutalement, qu’elle n’savait pas quand est-ce qu’elle pourrait vraiment se détendre, sans craindre qu’on vienne frapper à cette porte-ci aussi, pour l’emmener encore une fois. Après tout, y’avait aussi des cadavres à Forks, et le tueur de Ray Jones était également un mystérieux inconnu- qu’est-ce qui les protégeait, Arcadio et elle, d’une histoire bonne à se répéter? Qu’est-ce qu’ils auraient fait pour mériter ça, vraiment? Ses songes à Iris, pouvaient si vite lui échapper, quitte à partir dans les plus noirs travers- peut-être valait-il mieux qu’elle se concentre sur les fameuses chemises de son mari. « Ehm bah si j’me souviens bien, t’aimes pas trop ça, les chemises, alors ça doit jouer... » fort heureusement, elle n’avait jamais été l’épouse obsessionnelle qui faisait des courses de fringues à sa place, alors ce qu’il y avait eu ou pas eu dans son placard, ç’avait été son problème à lui. « Je devrais noter d’ailleurs que si ce soir tu en as mis une, c’est parce que tu voulais vraiment te faire beau... » elle pouvait au moins le relever, enfin, même si ç’avait été une pensée qui avait pincé son intérêt dès qu’elle avait ouvert la porte: mais elle n’avait pas été sure de pouvoir s’autoriser de telles pensées- et encore moins de les mettre en voix. Arcadio était son mari, avec tout ce que ça impliquait; l’homme qui avait capturé son attention à leur première rencontre, et avait peu à peu, fait de plus en plus chavirer son coeur. Alors bien sûr qu’elle le trouvait beau, sexy, attirant- et intelligent, et intéressant, et drôle- et avec juste la bonne quantité de caractère provocateur pour la titiller. « J’crois que j’préfère me défendre toute seule. » et cette fois-ci, au moins, ce fut sans l’ombre d’une critique dans la voix qu’elle lâcha ça, plutôt dans un rire, laissant clairement sous-entendre qu’elle espérait quand même avoir toujours des arguments pour gagner ces fausses gué-guerres durant lesquelles ils se provoquaient. Oui, évidemment qu’Iris elle aussi, elle espérait toujours plaire à son homme, toujours attiser ses envies ou au moins toujours avoir l’air... agréable à regarder, pour lui. Deux ans et demi, une grossesse, un accouchement et des longues périodes de galère étaient passés, depuis la dernière fois qu’ils avaient fait quelque-chose, hein. Alors elle avait aussi de quoi douter, aussi de quoi avoir parfois, l’impression d’avoir pris vingt ans d’un coup. Après tout, elle avait arrêté de compter ses anniversaires. « Mais si tu tiens à savoir... sache que tu peux être flatté. » au moins elle arrivait à l’admettre, même si c’était timidement, avec du rose aux joues et en se mordillant la lèvre, et sans faire le moindre geste outrageusement aguicheur. Elle aussi, elle s’était faite belle pour aujourd’hui, mais ses pleurs avaient sans doute tout foutu en elle- c’était ça, la misère avec le maquillage non waterproof. Il allait falloir qu’elle songe à aller s’arranger un peu, même si quitter les bras du brun, là maintenant, semblait être une perspective inconcevable. « C’est bien connu, y’a plein de gens qui se sont déjà évadés avec leur alliance. » rit-elle à nouveau, si heureuse de se sentir si bien, alors qu’elle n’avait plus osé y croire; « Plus personne n’l’enlèvera. » sa voix baissa d’un ton, plus vers le sérieux, le pensif- la promesse, ironique pourtant, venant d’elle qui avait enlevé la sienne quelques minutes plus tôt, de désespoir, de désarroi. Rien n’avait été pire que la prison- et ça n’se reproduirait jamais plus. Elle décidait ce jour-ci, cet anniversaire si spécial pour en faire la promesse- plus rien ni personne n’lui ferait lâcher prise. Plus rien ni personne n’lui prendrait son mari.
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Arcadio Castillo
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Age : trente-trois ans.
Civil status : marié, c'est en tout cas le cas sur le papier et d'après l'alliance à son doigt, dans les faits, il n'a pas revu son épouse depuis longtemps, alors difficile de savoir.
Job|Studies : inspecteur de police, dans la criminelle, c'est ce qui lui a valu son séjour en prison, quand bien même il était innocent. de retour en poste depuis peu, il critique les autres plus qu'il ne bosse.
In Forks since : il y est né, mais il a quitté la ville pour seattle, il y a huit ans et il n'est revenu que depuis quelques semaines.
In your pocket : son portable, son portefeuille (avec une photo de sa femme et de leur fille dedans), un paquet de clopes, un briquet et des clés.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyMar 27 Fév - 13:11

sometimes it’s hard to be still in your skin.
I saw two stars on a cold autumn night You said that they were the headlights of an alien car, Coming to tell us that we’ll be alright. Remember you told me that love isn’t blind, It’s more like you’re watching the world Through a new set of eyes Finding the colors that usually hide. Oh I don’t know where I’m going, I don’t know where I’ll be But it doesn’t matter 'Cause every morning When I wake you’re the first thing I see.
iris castillo et arcadio castillo

Il avait été heureux dans sa vie Arcadio, il avait réussi à construire sa vie de la façon dont il l’avait voulue. Globalement, il avait réussi à obtenir ce qu’il voulait dans sa vie. Il avait eu un boulot qui lui plaisait et qui n’était quand même pas trop mal payé. Il ne roulait pas sur l’or, mais il estimait ne jamais avoir été confronté à de gros problèmes d’argent depuis qu’il était entré dans la vie active. Il avait eu Iris avec lui, avec qui il avait été heureux, avec qui il avait eu plein de projets. Et puis y avait eu le bébé, cette idée qui avait fini par naitre au fond de son crâne et qu’ils avaient eu en commun, Iris et lui, pour qu’un beau jour, ils décident de vraiment se lancer et de le faire, ce bébé. Au moins, ça n’avait pas été une question difficile au sein de leur couple, ce n’était pas un sujet qui avait été balancé par l’un d’eux et qui avait laissé l’autre complètement bouche-bée tant il n’avait jamais réfléchi à la question. Faire un bébé, ça avait été une décision qu’ils avaient pris ensemble, quand ils s’étaient sentis prêts à passer ce cap là. Ça leur avait pris un peu de temps avant qu’elle ne tombe enceinte, mais ils n’avaient pas eu de gros problèmes, comme pouvaient en rencontrer certains couples. Ils avaient eu de la chance de ce côté-là et il se souvenait bien de tout le bonheur qu’il avait pu ressentir à l’annonce de la grossesse de la jeune femme. Chacune des échographies l’avait comblé de bonheur et il n’en avait loupé aucune pendant le temps qu’il avait été là. Ça l’avait vraiment rendu heureux, l’idée d’être papa et son enthousiasme s’était sans doute ressentie sur sa motivation, alors même qu’il s’était rapidement occupé de peindre la chambre, de s’occuper des meubles, parce qu’il avait voulu que tout soit prêt en temps et en heure pour quand le bébé viendrait. Malheureusement, il avait été jeté en prison avant que sa fille ne vienne au monde et sans avoir fini de préparer ce qu’il y avait à préparer.

Il s’en était voulu alors, d’abandonner Iris avec toutes ces responsabilités, il avait eu l’impression de la laisser tomber, malgré tous les plans qu’ils avaient pu avoir ensemble et toutes les promesses qu’il avait pu lui faire. Il n’avait pas été à l’hôpital avec elle quand elle avait accouché. C’était une épreuve en plus accouchement, ça et la grossesse, c’était des choses que seules les femmes pouvaient connaitre et devaient supporter et lui, il s’était toujours dit que pour compenser tous ces trucs dans lesquels il était inutile, il voulait être le plus possible auprès de son épouse et s’occuper de tout ce qu’il pouvait faire. Malheureusement, on ne lui avait pas laissé cette chance et tout ce qu’il avait manqué, c’était perdu à jamais. Il s’agissait évidemment, de regrets bien plus marqués en lui que le fait d’avoir une chemise de gâchée, ou de prétendre en avoir, parce que dans le fond, un peu de maquillage ça partait bien vite à la machine à laver. « Tu rigoles ? J’adore porter des trucs qui limitent les mouvements, qui sont sujets à cinq-mille codes à absoluuument respecter et qu’il faut passer une demi-heure à repasser tous les soirs. » Il était ironique, évidemment, lui il était du genre à privilégier le coté pratique des fringues alors le costard, très peu pour lui. Si ça ne tenait qu’à lui, il irait carrément bosser en jogging, comme quoi, faire carrière dans le domaine sportif, ça ne pourrait que l’arranger. Peut-être bien que s’il trouvait son bonheur, il allait vraiment changer de carrière, ça ne pourrait pas lui faire de mal. » Ouais, j’ai essayé de faire de mon mieux, je suis pas sûr du résultat. » Luisa lui avait dit que ça allait, Milo avait eu leur de s’en foutre royalement – normal sans doute – et lui, il avait bien dû se résoudre à arrêter de changer de fringues toutes les deux minutes. « Je préfère aussi, j’ai pas trop envie de le voir débarquer dans nos discussions. » Elle n’en avait pas besoin de toute façon, y avait pas grand-chose à défendre, elle avait raison, il ne faisait que l’embêter un peu, une habitude qu’ils avaient toujours eu ensemble et qui semblait évidente à retrouver, maintenant qu’ils étaient enfin réunis. Tant mieux, ça voulait dire que les habitudes avaient la vie dure et qu’elles revenaient bien vitre entre eux et tout le reste finirait par couler aussi aisément. Il avait envie de voir les choses comme ça lui en tout cas. « Ah ouais ? Tu devrais aussi. » Un sourcil arqué, il attarda son regard sur la jolie robe d’Iris et sur tout ce qu’elle pouvait mettre en valeur sur son corps. Elle était toujours aussi parfaite, d’après lui, qu’elle ait pleuré à en faire couler son maquillage, ça ne changeait rien pour lui. « Ça m’étonne pas. » Il haussa les épaules, comme si c’était une évidence que les gens pouvaient vraiment s’échapper avec une alliance. Lui, il se disait que ça servait à rien pour ça, mais bon, le règlement c’était le règlement. « Non personne. Je crois que j’ai un peu maigri par contre, du coup j’ai peur de la perdre … » Y avait un petit espace entre son doigt et l’alliance qu’il n’y avait pas eu avant, puisqu’elle n’avait pas bougé depuis le jour de leur mariage, maintenant avec le temps qu’il avait passé en prison et les kilos qu’il avait perdus là-bas, y avait un petit espace qui lui faisait craindre de la perdre, enfin, ce n’était pas arrivé depuis qu’il l’avait remise et puis sans la bouffe dégueulasse de prison, il se disait qu’il allait vite les reprendre ses kilos de toute façon.


 
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In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyMar 27 Fév - 18:03



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i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

Quand elle avait contacté Arcadio ce soir, ç’avait vraiment été dans un désir de tourner la page, d’aller de l’avant; de n’pas laisser ces peines la bouffer plus longtemps, et de n’pas se laisser elle-même tourner en boucle sur les mots qu’ils avaient pu se dire. Elle ne savait pas si elle avait vu trop gros, si elle avait été juste désespérée et désespérante à la fois- si ç’avait été réaliste compte-tenu de l’ambiance dans laquelle ils s’étaient quittés, la dernière fois. Qu’on la juge d’idiote, Iris, pour avoir voulu que, coûte que coûte, ça puisse être un premier bon souvenir pour eux, après tout ce dont ils avaient souffert, ensemble ou séparément. Mais malgré ses efforts, la blonde n’pouvait pas dire qu’elle était celle qui avait tourné la page, qu’elle était l’exemple type de la jeune femme qui avait sainement gérer tout ce malheur qui s’était si subitement abattu sur sa vie. Encore aujourd’hui, même si elle faisait son possible pour demeurer une citoyenne modèle qui n’provoquait pas la police pour un rien, elle éprouvait une rancoeur assez incontrôlable, pour qu’elle se manifeste de toutes les façons les plus anodines qui soient. Elle était forcément plus sèche et plus mordante avec les flics qui l’arrêtaient pour contrôler son taux d’alcoolémie, comme si elle n’avait rien de mieux à faire, toute seule, et avec une enfant à charge, que d’aller se bourrer la tronche en plein milieu de l’après-midi. Elle n’aimait pas leur ton condescendant, aux flics qui l’appelaient ‘ma petite dame’ quand ils se plaisaient tant à se montrer paternalistes, l’exemple idéal de ce que la société rassurante de ce pays devrait être. Et elle les maudissait dès qu’elle se prenait un pv, se fichait intérieurement de leurs ‘conseils’ ou de leurs ‘avertissements’ quand un truc ne leur plaisait pas- comme cette fois, où ouais, elle avait mis un certain temps avant d’aller consulter un garagiste quand le feu avant de sa voiture ne marchait plus. Qu’est-c’que ç’avait pu faire? Ç’avait été au beau milieu de la belle saison, quand les journées étaient les plus longues et là encore, grâce à tout ce système dont les flics faisaient parti, elle n’pouvait plus vraiment se permettre de sortir jusqu’au bout de la nuit pour s’amuser et risquer d’avoir un accident à cause de la pénombre. Clairement, elle n’était pas l’exemple idéal que le brun pourrait lui-même suivre pour ‘passer à autre chose’ dans les ressentiments qu’il devait lui-même avoir, face au système- elle souffrait encore de la même colère: une rage ardente renforcée par toutes les fois où elle s’était comprise si minuscule et insignifiante au beau milieu d’un pays qui ne l’écoutait pas. Personne parmi eux n’en avait rien eu à faire, du sort d’Arcadio, ou de son sort à elle, la future mère qui se retrouvait désormais à devoir envisager tout son avenir toute seule. Peut-être bien qu’elle pousserait le vice jusqu’à n’plus faire confiance au moindre avocat, Iris; qu’elle pouvait bien être rancunière à ce point-là et qu’elle voulait bien croire que personne n’pourrait le lui reprocher - franchement. Mais s’il y avait bien une personne avec laquelle elle voulait travailler sur ces émotions si fortes, contradictoires et destructrices, c’était son mari. Elle savait que c’était ses réactions à elle qui l’avaient fait fuir, que peut-être c’était légitime. Que peut-être c’était normal que lui, il ait besoin de temps avec lui-même. Alors oui, peut-être (encore une fois) qu’elle devait faire des efforts.

Parce qu’au-delà de tout ce qu’il était légitime d’exprimer et de ressentir, ils étaient là, ensemble, à avoir juste devant leur nez, une vraie chance de se retrouver, une vraie chance d’être heureux à nouveau tous les deux. Ou d’essayer. Et pour ça, la jeune femme était prête à y déverser tous ses efforts et toute sa foi: c’était la promesse scellée avec cette alliance à son doigt, avec tous les rêves qu’elle avait pu avoir quand il avait été à ses côtés encore, ou le futur qu’ils avaient commencé à imaginer, avant la naissance de Nancy. Et puis, rien que pour elle-même, maintenant qu’ils étaient tous les deux sur ce canapé, c’était comme redécouvrir une vieille photo pleine de symbolique. Elle avait probablement oublié ça, dans tout ce dont elle avait eu besoin de se souvenir, quand il avait été question d’Arcadio et elle: mais combien des soirées avaient-ils passées, sur ce même canapé, à se parler de tout et de rien, à souffler après une longue journée et à n’vouloir rien d’autre qu’être tous les deux? Oui, voilà que pour ce soir, Iris se redécouvrait l’envie d’être là; elle n’voulait pas parler de ce qu’ils feraient pour ‘se reconstruire’ ou de comment ils pourraient le faire. Elle n’voulait pas ressasser le passé, avoir encore de la peine ou de la culpabilité pour tout ce qu’elle avait enduré ou fait endurer. Elle n’voulait même pas parler avocat, paperasse, détails- peut-être bien qu’à un moment, ils devraient parler de ce procès qui s’était refait sans qu’elle en ait la moindre idée. Ce procès qui s’était achevé avec les mots libérateurs qu’ils n’avaient pas eus, eux, deux ans et demi plus tôt. Ouais, dans les détails et pour elle-même, la blonde voulait bien savoir tout ce qui avait pu se passer à Seattle, pour que son mari finisse libre, ici, avec elle. Mais pas ce soir. Pas ce soir, hein? Quitte à ce que ça semble stupide, elle préférait parler de la chemise d’Arcadio, de s’moquer de lui, et de le regarder alors qu’il parlait, comme s’il disait la chose la plus ridicule qui soit: « Oww, mon pauvre chou. J’me demande qui peut comprendre ta peine: porter des fringues inconfortables? Vraiment? » voilà qu’elle lui envoyait une petite dose de sarcasme moqueur dans la tête: au moins, il se plaignait à la bonne personne, hein. Entre les soutiens-gorge, les robes un peu trop moulantes, les collants, les strings- les femmes étaient plutôt bien servies. Et s’il se souvenait bien, Iris n’allait pas s’cacher du fait qu’elle s’était bien plaint elle-même de sa condition de ‘femme récemment enceinte’ quand elle avait été serrée dans tous ses vêtements, et qu’elle avait l’impression de prendre du poids de partout. Mais ce soir, il avait essayé de se faire beau, qu’il disait- et ça la faisait sourire, comme si personne d’autre que lui ne lui avait jamais réservé une attention pareille. Elle avait oublié tous ceux d’avant avec Arcadio, et elle était devenue aveugle à tous les autres, dès qu’il avait commencé à la remplir de bonheur, à se concrétiser comme le bon dans sa tête et dans son coeur. Alors oui, elle-même ce soir, elle s’était faite belle pour lui comme elle ne s’était plus faite belle pour personne depuis longtemps: même pour les réveillons et les fêtes de nouvel an et n’importe quoi d’autre ces deux dernières années, elle n’avait pas mis autant d’efforts dans sa préparation. Irrémédiablement, ça rendait la ruine du maquillage encore plus regrettable, hein? « Ah oui? Tu aimes? » sourit-elle quand même quand elle sentit le regard du brun sur elle, qu’elle se redressa un peu sur elle-même pour se montrer un peu. « Le maquillage yeux de panda, t’en penses quoi? » au moins, elle était consciente du ridicule de cette situation. « J’devrais quand même aller nettoyer ça... » elle remarqua, en essayant de passer un coup de mouchoir encore sous ses yeux, dans l’espoir que ça puisse aider un peu. Elle n’allait certainement pas passer toute la soirée comme ça, en tout cas. « Hm, t’as maigri parce que ma cuisine te manquait? » mieux valait essayer de tirer le meilleur de cette situation, hein? Comme quand ils avaient blagué sur l’alliance, Iris pouvait bien en rajouter une couche; elle n’était pas médiocre en cuisine, bien sûr, mais elle n’était pas la femme au foyer idéal pour cela (c’n’était pas pour rien qu’elle n’avait jamais voulu devenir femme au foyer, hein). Et plus souvent qu’ils ne pourraient l’admettre, quand elle avait été en plein dans ses études, ils avaient passé plus de soirs à bouffer des plats tout faits ou des plats commandés, que de la bonne cuisine qu’elle aurait faite. Même ce soir, malheureusement, elle n’avait même pas sa propre cuisine à offrir- à part pour le dessert. « Ce serait un peu bête de la faire redimensionner, si jamais tu reprends ce poids. » elle remarqua, quand même, en attrapant la main de son époux et en serrant ses doigts dans les siens, pour bien s’assurer que son alliance était là et qu’elle resterait là.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyMar 27 Fév - 21:41

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iris castillo et arcadio castillo

Ce soir, c’était son anniversaire. Ça n’avait jamais été un jour si important que ça pour Arcadio, après tout, il ne l’attendait pas avec impatience chaque année avec l’espoir d’être couvert de cadeaux ou de recevoir un chèque bien conséquent qui pourrait lui permettre de s’acheter ce qu’il voulait. Chez les Castillo, l’argent avait toujours été un problème, alors les cadeaux avaient toujours été très limités. Ce qui avait compté pour lui, ça avait été de pouvoir être entouré de sa famille, des gens qu’il aimait, mais que ça tombe le jour de son anniversaire ou n’importe quand dans l’année, ça n’avait pas d’importance. Cela-dit, pour l’occasion, il avait toujours eu le droit à un bon repas concocté par sa mère, puis par sa femme, à croire que sa mère avait passé le mot à Iris pour s’assurer que son fils ait toujours au moins ça pour son anniversaire. Il n’avait jamais eu besoin de plus que ça dans le fond. Même s’il avait été du genre à se toujours se contenté de peu, il avait rapidement eu l’impression de manquer de tout quand il avait été enfermé en prison. Y avait rien eu de particulier ces deux dernières années, quand son anniversaire était arrivé, y avait pas eu de petits repas spécialement préparé pour lui. Ça avait été juste une journée de plus comme les autres, coincé au milieu de gens qui détestait, dans un endroit qu’il maudissait. Cette année, il n’avait pas su à quoi s’attendre. Quand il était sorti de prison, il ne s’était pas dit que c’était cool que ça arrive quelques temps avant son anniversaire. Il n’y avait pas pensé et encore quelques jours plus tôt, ça avait été loin, très loin dans sa mémoire. Ça avait été ses sœurs les premières à le lui rappeler, mais sans le message d’Iris, il serait resté dans son coin à ne rien faire de particulier, parce qu’il avait de toute façon perdu l’habitude de faire quoi que ce soit et puis, il manquait cruellement de motivation depuis ses retrouvailles si compliquées avec Iris.

Il avait bien cru, pendant un moment, que ce serait encore un anniversaire désagréable qu’il célébrerait aujourd’hui, alors que trop vite les choses avaient commencées à dégénérer avec Iris, mais finalement, le calme était revenu et avec lui, Arcadio avait l’impression d’avoir retrouvé assez d’optimisme et de motivation pour se dire qu’en fait, son trente-troisième anniversaire, serait bien plus beau que tout ce qu’il avait connu ces dernières années. C’était agréable de parler calmement avec la blonde, même s’ils étaient partis sur un sujet qui pourrait facilement manquer d’intérêt aux yeux de certains, lui, il était content de pouvoir échanger sur des banalités avec son épouse, alors même qu’ils ne l’avaient pas fait depuis des années maintenant. « Je vois où tu veux en venir et franchement si les femmes portent des vêtements inconfortables, elles peuvent s’en vouloir qu’à elles-mêmes, c’est leur choix. » Lui il faisait bien le choix de ne pas porter de chemise parce qu’il n’était pas à l’aise dedans, alors personne ne forçait les femmes à porter telle ou telle robe, à part les cons peut-être, mais il n’en faisait pas partie, alors il avait le droit de se plaindre des fringues inconfortable. » Moi en tout cas, je t’ai jamais forcée à porter des talons de dix centimètres et des robes serrées. » C’était sexy, fallait bien l’admettre, mais il n’avait jamais rien imposé à Iris, si elle avait envie de se balader dans un pyjama ample ou en jogging juste parce qu’elle était plus à l’aise là-dedans, ce n’était pas lui qui allait râler. Il ne l’avait jamais fait et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Ça ne l’empêchait pas d’apprécier la robe qu’elle portait, ça lui allait bien, elle était sexy dedans, mais si elle avait envie d’aller se changer pour porter quelque chose de plus confortable, il ne la retiendrait pas et il la trouverait toujours aussi belle. « Evidemment que j’aime. » Il attarda encore un peu son regard sur son corps, avant de retrouver le bleu de ses yeux et son maquillage de panda, comme elle appelait ça, une désignation qui lui arracha un léger rire. « J’en sais rien. Ça me rappelle que tu as pleuré et j’aime pas quand tu pleures … » Même s’il n’avait pas assuré pour la réconforté ces derniers temps, ça ne voulait pas dire pour autant qu’il avait pris un malin plaisir à la regarder pleurer. Non, ça lui avait fait mal, ça l’avait rendu triste, mais il avait vraiment tout foiré quand il était revenu. Il espérait pouvoir faire mieux maintenant. » Hm, frotte pas trop en tout cas, ça va encore plus irriter tes joues. » Il passa délicatement sa main sur sa joue, dans une légère caresse, parce que pleurer, ça irritait toujours les joues, il le savait après tout, il avait pleuré aussi, mais au moins lui, il n’avait pas de maquillage pour accentuer encore tout ça. Peut-être que le démaquillant n’aiderait pas cela-dit. Il n’en savait rien, ce n’était pas comme s’il avait l’habitude d’en utiliser. « Ouais, va falloir compenser ça. » Il n’avait jamais été du genre à la laisser s’occuper de la cuisine comme si c’était un rôle qui lui revenait. Il savait s’occuper de la cuisine et des tâches ménagère, après tout, ce n’était pas parce qu’après la mort de son père il était devenu le seul homme de la maison qu’il avait laissé sa mère et ses sœur s’occuper de tout. « Je pense aussi. » Il allait les reprendre ses kilos après tout, pour l’instant, il ne mangeait pas beaucoup et il faisait beaucoup de sport alors en plus d’être mauvais pour la santé, ça ne l’aidait pas beaucoup. Mais maintenant qu’il était avec Iris, ça allait s’arranger non ? Alors il retrouverait l’appétit et il ne serait plus obligé de se dépenser à l’extrême pour évacuer tout ce qui n’allait pas, bientôt tout irait bien, parce qu’ils étaient ensemble et c’était ce qu’il y avait de plus important.

 
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Iris Castillo
shooting the moon
Iris Castillo
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Pseudo : MARY-W. + marie.
Id Card : eliza taylor (@sweet poison).
Points : 1258
Age : vingt-sept ans, le cœur lourd de déceptions, la réalité pour rides.
Civil status : mariée, accrochée à la bague à son doigt- pourtant, elle est seule. trop seule.
Job|Studies : fut un temps, sauver des vies était son oxygène; elle aimait être infirmière. mais maintenant, à forks, elle s'est fait peau neuve, comme si tout dans son ancienne vie est trop douloureux. elle est alors iris, organisatrice événementielle, elle distribue le bonheur aux autres, au moins.
In Forks since : elle est née ici, à forks; ses racines sont ici, sa famille est ici. seattle était un doux rêve cultivé pendant quelques années. mais son refuge, elle y est revenue depuis un an et demi maintenant, apeurée et blessée par le grand monde au-delà des montagnes qu'elle a toujours connues.
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MessageSujet: Re: (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star?   (arcadio), can you wish upon this kind of shooting star? EmptyMar 27 Fév - 23:02



loving can heal
iris castillo & arcadio castillo
i lost myself again, but i remember you. our love is six feet under; i can't help but wonder. if our grave was watered by rain, would roses bloom? could roses bloom again? retrace my lips, erase your touch, it's all too much for me. blow away like smoke in the air. (@tumblr)

Pour toutes les fois où elle avait regretté de ne pas avoir Arcadio à ses côtés, toutes les fois où elle avait intérieurement haï un événement en particulier parce qu'il n'était pas là et que telle date au calendrier était une occasion idéale pour qu’elle se le rappelle, Iris s’était dit aujourd’hui, qu’elle ne pouvait pas laisser passer cette date-là. Que c’était trop important, trop symbolique. Que ça lui avait fait si mal pendant ces deux dernières années, de penser à son mari, seul, injustement emprisonné, à perdre sa vie peu à peu alors que les vingt-deux février défilaient inlassablement. Parce que fondamentalement, tout ce qu’elle avait toujours voulu, la blonde, c’était de voir l’homme qu’elle aimait être heureux; le voir partir en prison, ç’avait été comme échouer, quand bien même elle n’avait eu aucun contrôle sur la façon de penser des autres, et la tournure des choses autour d’elle, lors du procès du brun. Si elle avait eu des super-pouvoirs, ou du pouvoir tout court dans le monde actuel, elle aurait tout fait pour inverser cette malédiction s’abattant si brutalement sur eux: combien de fois s’était-elle imaginé, rêvé, réaliser l’impossible, et changer le cours de ces événements si désastreux, qui avaient fait basculé leurs vies, hein? Au moins, ç’avait été des songes qui lui avaient permis d’être heureuse, un peu, pour quelques fractions de seconde où son imagination se perdait à imaginer ce qu'ils seraient si toute cette histoire morbide de meurtre n’était pas venue couper court à leur bonheur. C’n’était certainement pas comme ça, qu’Iris avait commencé un quelconque procédé d’acceptation vis à vis du sort qui avait été réservé à l’homme qu’elle aimait: peu importait ce qu’avaient dit les autres, les ‘conseils’ soi-disant sages et avisés qu’on avait pu lui offrir selon les périodes, la Castillo n’avait jamais tourné la page. Tant pis si ç’aurait dû être pour son propre bien, si ç’aurait dû être mieux pour elle: si les gens qui tenaient à elle avaient vraiment souhaité qu’elle aille mieux, alors ils l’auraient aidée quand elle en avait eu besoin, à remuer ciel et terre pour trouver des preuves, quelque-chose, n’importe quoi à même de sortir Arcadio de cette galère. Il n’y avait rien d’plus frustrant, hein, de savoir au plus profond de son être qu’une personne était innocente d’un crime dont on l’accusait, mais de ne pas pouvoir le prouver. De n’pas être entendue ou prise au sérieux parce qu’on ‘était la femme du prévenu’ et donc, forcément biaisée. Parce que, de toute manière, on n’avait pas de témoignage inaltérable à fournir, de vrai instant à amener devant une cour de gens qui passaient tout au crible et démontaient tous les efforts. Ouais, elle avait été prête à déclarer haut et fort, jusqu’à en perdre la voix, que son mari était innocent, qu’elle en était sure, qu’elle y mettrait sa vie, la vie de sa fille, la vie de tous les gens auxquels elle tenait, tant elle avait une confiance aveugle en l’homme qu’elle avait choisi. Mais on l’avait surtout prise pour une folle, une niaise amoureuse- ‘quelle pauvre fille’ l’avait-on plainte, dans les meilleurs des cas. Elle avait été à l’hôpital après tout, le soir du meurtre, alors comment pouvait-elle être sûre, hein? C’était juste une question d’coeur, une question d’foi, de toutes ces années qu’ils avaient passées à vivre ensemble, à s’aimer, à partager la vie l’un de l’autre. Elle n’avait pas voué son âme à un tueur, elle n’avait pas offert des promesses de fidélité et de loyauté à un tueur, et ni les années, ni les épreuves soi-disant ‘justes’ imposées par la justice n’y avaient changé quoique ce soit.

Elle avait toujours eu son alliance brillant à son doigt, elle avait toujours porté le nom de son mari. Et ouais, peut-être que ses actions récentes n’avaient pas parlé aussi nettement que ce que son coeur n’avait eu de cesse de lui dire, jour après jour, à travers chacun de ceux-ci, qui étaient passés si lentement et si douloureusement. Ce soir était l’occasion idéale pour tout effacer, hein? Iris, elle voulait bien croire qu’ils pouvaient vivre avec ce qui était arrivé- mais quitte à passer à autre chose, pourquoi ne pas laisser les peines, les déceptions, les années de silence, la distance et les questions, à autrefois? C’était si facile d’y penser, si facile d’en vouloir, quand se retrouver avec Arcadio lui semblait si naturel, aisé, et réconfortant? Elle en arrivait à le taquiner, le provoquer avec son habituel rictus, ce côté mutin qu’on aurait pu croire perdu, avec le temps. « Du coup, je peux arrêter de porter des soutiens-gorges? » parce qu’elle parlait de ça, aussi - et l’air de rien, c’était un argument non-négligeable. Elle pourrait presque préféré porter des talons et des robes moulantes pour le restant de ses jours, si ça pouvait exclure le soutien-gorge de l’équation. Elle, alors, puisqu’on lui avait appris à quel point c’était indispensable qu’elle porte un soutien-gorge pour avoir une belle poitrine, elle blâmait volontiers ‘la société’ plus que les femmes et leurs choix à elles. « Tu m’as jamais forcée, mais bon... tu aimes quand même? » pour faire une petite démonstration, elle tendit une de ses jambes en l’air, exposant son gracieux mollet grâce à ses si belles chaussures qui faisaient - l’air de rien - un peu mal aux pieds. « Au pire, j’le fais pour moi. » qu’elle avoua, donc, se mordillant la lèvre avec un air coquin. Et il aimait ses efforts, comme il venait tout juste de le dire- assez pour faire chavirer son coeur, parce que les compliments d’Arcadio avaient toujours été ceux qui lui faisaient le plus d’effet, ceux qui lui faisaient tourner la tête. Elle ne voulait que lui dans sa vie, clairement; et l’absence et la présence tout à la fois, ne faisaient que le lui confirmer. « Je sais... » dit-elle pourtant, d’une voix songeuse quand Arcadio lui rappela qu’elle avait pleuré, il y a peu encore; elle n’pouvait s’en empêcher, fallait croire, quand il était question de lui. D’eux deux. « Tu sais quand même que j’ai pleuré à des moments où j’étais vraiment heureuse, aussi... » c’était une évidence; elle avait bien sûr pleuré à leur mariage, pleuré quand elle avait appris qu’elle était enceinte- pleuré, même, quand le brun lui avait fait comprendre qu’il était prêt à venir avec elle à Seattle. Et ces deux dernières années l’avaient laissée si émotive, à fleur de peau, qu’elle pourrait même pleurer juste sous le contact de ses doigts contre sa joue- une caresse si doucereuse qu’elle en frissonnait presque. « J’vais aller m’occuper de ça... » songeuse, elle soupira malgré tout, à l’idée de devoir se lever de ce canapé- soudainement, avec lui, c’était l’endroit le plus confortable qui soit. « De toute manière, le ‘repas’ doit passer un peu de temps au four. On a du temps. » alors qu’elle se redressait sur elle-même pour commencer à se lever, elle déposa une main sur la cuisse d’Arcadio, comme s’ils n’avaient jamais perdu deux années entières, et que c’était toujours un geste si naturel. « Par contre ce sera pas ma cuisine ce soir. Mais au pire, je peux me racheter. » peut-être avec un petit accent charmeur, encore; peut-être juste en s’occupant bien de lui, tout court, parce qu’elle voulait ça plus qu’autre chose. « Bon et si je monte, hein, tu veux que je m’occupe de ta chemise ou pas? » l’offre était sérieuse- surtout s’il continuait de l’accuser de ruiner ses précieuses chemises.
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